1984

EN RAPPEL / Mondialisme vs Souverainisme : Etats Unis – Liens de l’administration Trump avec les globalistes et le CFR !

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Indiscutablement, Donald Trump a porté des coups contre l’establishment mondialiste, et en prépare de nouveaux, notamment contre le pouvoir exorbitant de la Réserve fédérale américaine, comme nous l’avons montré ici. Mais jusqu’où ira-t-il ? Et jusqu’où veut-il, peut-il aller ? Alex Newman du New American pose la question en apportant un début de réponse inquiétant : de plus en plus, Donald Trump s’entoure de responsables ou d’anciens membres du CFR (Council on Foreign Relations), groupement qui ne cache pas son soutien à la progression du mondialisme. Les récentes nominations de Herbert McMaster comme conseiller à la sécurité nationale et du juge Neil Gorsuch à la Cour suprême – postes-clef s’il en est – en sont l’exemple. L’un comme l’autre sont des membres répertoriés du CFR, et ils viennent s’ajouter à d’autres nommés d’emblée par le nouveau président des États-Unis. S’il est un groupe hostile au principe « Amérique d’abord », c’est bien le CFR, comme en a témoigné notamment feu l’amiral Chester Ward qui en fit partie pendant 16 ans avant de démissionner, écœuré. Il a pu dire : « L’objectif principal du Council on Foreign Relations est de contribuer à désarmer la souveraineté et l’indépendance nationale des Etats-Unis, en vue de tout submerger dans un gouvernement global tout-puissant », une volonté qu’il a constatée chez la plupart de ses membres.

L’administration Trump compte de plus en plus de membres du CFR

Les publications du CFR, parfaitement publiques, ne s’en cachent pas : en avril 1974, on pouvait y lire sous la plume de Richard Gardner, ancien adjoint délégué à la secrétairerie d’Etat, comment l’on pouvait espérer parvenir au gouvernement mondial : « En résumé, la maison de l’ordre mondial va devoir être construite de la base vers le sommet plutôt que l’inverse. Le court-circuitage de la souveraineté nationale, érodée morceau par morceau, parviendra à faire beaucoup plus qu’un assaut à l’ancienne. » Le magazine, souligne Alex Newman, fait régulièrement la promotion du gouvernement régional, de la guerre et d’autres atteintes à la souveraineté nationale. Donald Trump, tant qu’il était en campagne, dénonçait la cabale en faveur du gouvernement global, s’engageant à mettre fin à ces manœuvres : « L’américanisme, et non le globalisme sera notre credo. » Ce fut le sens de son discours inaugural. Et il est vrai que son équipe compte beaucoup moins de globalistes au mètre carré que n’importe quel autre gouvernement récent des Etats-Unis, de droite comme de gauche. Tant les Bush père et fils qu’Obama et Clinton ont donné des centaines de postes aux membres du CFR. Mais la tendance récente à la nomination de proches du CFR par Trump inquiète même ses soutiens les plus convaincus. La question se pose, écrit Newman : « L’Etat profond » – pour reprendre le nom donné par ses adversaires et par les médias à ceux qui exercent le véritable pouvoir, quels que soient les élus – « aurait-il trouvé le moyen de dicter sa conduite à Trump » ? Ou bien celui-ci ignore-t-il la volonté politique du CFR ?

Les liens de Gorsuch et McMaster avec le CFR

Ainsi Gorsuch, à qui le pouvoir de la Cour suprême va donner un rôle gigantesque dans le façonnage de l’avenir des Etats-Unis, a des qualités qui ont fait applaudir sa nomination par nombre de conservateurs attachés à l’indépendance américaine et au respect de la vie« mais parmi les membres du Parti républicain, même les « neocons » sont contents. A gauche, on souligne qu’il siège à droite mais sait écouter la gauche pour aboutir à une « vérité faite maison, quelque part au milieu ». Alors que son appartenance au CFR est attestée par la liste officielle des membres de l’organisation en 2008, la revue Foreign Policy a pris la peine de saluer son arrivée à la Cour suprême par la plume d’auteurs qui s’étaient fortement mobilisés pour Hillary Clinton. Le remplacement de Mike Flynn comme conseiller national à la sécurité à la suite d’une campagne dont Newman se demande si elle n’a pas pu être orchestrée par l’Etat profond – elle était mise en œuvre en tout cas par les médias de l’établissement – par un autre membre du CFR, le lieutenant-général H.R. McMaster pose lui aussi question. C’est sans conteste un grand militaire, très aimé de ses hommes en outre, mais le site du CFR le fait figurer parmi ses membres à jour. McMaster fait également partie de l’Institut International pour les études stratégiques de Londres (IISS), tout aussi globaliste, qu’il a rejoint il y a une dizaine d’années en tant qu’expert en « coopération multinationale et en intégration politico-militaire pour les opérations de contre-insurrection, de contre-terrorisme et de construction de l’Etat », précise le site de cet organisme. Il ne faut donc pas trop s’étonner de voir le « neocon » John McCain, lui-même membre du CFR, se féliciter de la nomination de McMaster, qualifié de « choix remarquable » pour le poste auquel il a été promu dans l’administration Trump. D’autres membres de l’administration Trump sont membres du CFR : il en va ainsi de Robert Lighthizer, nouveau représentant commercial des Etats-Unis, et de la secrétaire aux transports Elaine Chao.

CFR, Bilderberg, l’IISS et autres globalistes de l’équipe Trump

D’autres encore sont issus du monde de la haute finance – on pense à Ed Mnuchin de Goldman Sachs, ou aux habitués du groupe Bilderberg (Rick Perry, secrétaire à l’Energie, James Mattis, secrétaire à la Défense), ou de la Commission Trilatérale de David Rockefeller. Ces nominations sont-elles en quelque sorte destinées à faire la paix avec le Sénat, qui a la possibilité de récuser des candidats proposés par le président, pour pouvoir être plus libre par ailleurs ? Est-il seulement possible de s’en passer tout à fait ? Alex Newman l’envisage mais remarque qu’au point où nous en sommes « il semble qu’il y ait plus de créatures des marais à la Maison Blanche qu’on ne peut en supporter » – ces marais que le nouveau président a promis d’assécher… La question est de savoir quel sera leur degré d’influence sur un homme qui, jusqu’ici, semble décidé à imposer sa politique anti-globaliste dans nombre de domaines, depuis la mise au rebut des traités transatlantique et transpacifique jusqu’à la volonté de mise sous tutelle du pouvoir politique la Réserve fédérale.

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http://reinformation.tv/liens-administration-trump-globalistes-cfr-dolhein-66703-2/

9 réponses »

  1. « L’objectif principal du Council on Foreign Relations est de contribuer à désarmer la souveraineté et l’indépendance nationale des Etats-Unis, en vue de tout submerger dans un gouvernement global tout-puissant » Ceci démontre bien le clivage qui existe entre le deep-state (5ème colonne) et la 6ème colonne qui loge à la city.

    Je renvoie à l’article: https://leblogalupus.com/2017/03/21/lheritage-de-david-rockefeller-loligarchie-mondiale-toute-puissante-poursuit-elle-loeuvre-du-maitre-du-chaos-pour-instaurer-un-nouvel-ordre-mondial-par-master-t/

    Dans l’affaire récente de l’intervention -unilatérale et illégale- de Trump, on peut s’interroger sur sa capacité à remplir l’agenda mondialiste de la City au détriment du deep-state. La lutte à mort, puisqu’elle concerne la survie de l’Empire, nous expose au risque d’emballement vers un conflit mondial. « America First » implique un repli stratégique (isolationniste) qui permette une multipolarité effective… or, l’attaque-Trump façon « chien-fou » correspond en tous points au logiciel d’action du deep-state. De plus, l’affaire des tomahawks disparus dans le triangle des Bermudes syriens interpelle et plus encore, quand on sait que les russes ont été prévenus de l’attaque. Le « chien-fou » agit promptement mais il n’est point idiot au point de déclencher une réaction en chaîne dévastatrice.

    Sous pression psychologique depuis les primaires US et plus intensivement depuis son élection, il est possible que Trump ait réagit sur un coup de sang, faisant fis de la CIA comme des pronostics concernant son profil et ses engagements présidentiels. La CIA, comme le précise DEDEFENSA aurait fait son job: « le directeur de la CIA Pompeo avait bien briefé Trump dans le sens que ses services concluaient que les forces d’Assad n’étaient pas responsables, mais, – en mettant Pompeo hors-jeu, – Trump répandit sa propre version des services de renseignement à son équipe personnelle [affirmant le contraire] ».

    Le contre-pied de Trump face aux « good news » de Pompeo, s’entendant comme « vérité de situation » rapporté dans un contexte général ou les « fakes news » sont légion et compte tenu du contentieux encore récent d’avec la CIA, on peut légitimement s’interroger sur le profil psychologique de Trump… et faire le constat de DEDEFENSA: « (Trump), il peut réagir dans tous les sens. Aujourd’hui, il paraît “récupéré” par le Deep State mais il s’agit d’une acquisition aussi incertaine qu’elle s’est révélée être pour les partisans du non-interventionnisme. »
    Cette imprévisibilité apparente de Trump est paradoxalement un élément favorable dans l’exercice de « chaos organisé » qui constitue notre Tragédie Grecque, c.à.d au fond celle qui émerge du sein de l’occidentalisme-nihiliste et qui métastase « the rest of the world » dans un trou-noir… syndrome de l’Age de Kali.

    Nous allons de surprise en surprise, tout ce que l’on croyait un temps intangible, appuyé sur de solides références historiques et rationnelles, se voit infirmé par les faits le lendemain.
    Les élections françaises pourraient ne pas échapper à cette logique qu’un grand tournant est en cours et qu’il suscite des basculements psychologiques en cascade… Est-ce là, la « falaise de Sénèque » psychologique qui nous attend?

    Si demain l’impossible se réalise et que le 2nd tour nous donnait Lepen-Mélanchon, on pourrait imaginer, jusqu’à un certains point, le choc sismique et psychologique éprouvé par la presse provinciale, puis, étendue aux provinces de l’Empire, hoqueter jusqu’en son cœur!.

    Tout comme pour Trump le « chien-fou » on penserait, unanimement -dans la presse étrangère inféodée- à la folie mentale française qui habite ce peuple-malade. Chacun y serait de son auscultation et de son diagnostic cherchant à comprendre l’incompréhensible, comme aujourd’hui on le tente avec un Trump devenu « chien-fou »… à moins qu’il le fut de tous temps « chien-fou »… à la satisfaction voilée d’un Bannon prophétisant l’hiver politique nécessaire aux temps de parachèvement de notre Age de Fer, le meilleur acteur à la dissolution étant le « fait tragique » et irrationnel de notre époque qui conduit toute l’Humanité dans un mouvement universel comme d’une « Chute divine » imparable. C’est donc par un sur-déterminisme ontologique, métahistorique, .qui supplante les libre-arbitres apparents et alors meme que ceux-ci ne sont que des éléments dispersés, soumis à l’invective de lois de Nature, comme le fondement d’un Inconscient Collectif dirigeant le mouvement général de l’Histoire… quoiqu’il arrive et quoiqu’on en pense du haut de notre Ego.

    Là encore la « chute des murs »…

  2. SUITE…

    J’aimerai aborder le cœur du sujet… cœur de notre époque ou les rationalités sont soumises aux pressions des événements, événements en ce qu’ils portent en leur sein cette nature quasi-paranormale, presque mystique, puisque la raison y perd son langage-latin de référence: les mots, les références, les représentations en quête d’analogie comparative ont le souffle coupé par cette nature exceptionnelle du bruit de notre époque labellisée « post-moderne » et qui nous transporte en nous y sommant à nous redéfinir sur d’autres modalités d’expertise du réel sensible.
    Il y a comme comme une sur-nature des événements en ce que rien ne semble plus faire écho à la raison comme moyen explicatif. On a eu, un temps, envisager qu’une forme indistincte agissait dans l’ombre du Système, on la nommait ÉGRÉGORE, par convention morale de notre temps sans dessus dessous et dans une tentative ultime et salvatrice de réconciliation de la raison avec le cœur. Car c’est relativement au cœur-source, qui détermine la nature émotionnelle du langage de l’esprit, que l’esprit justement se forme les opinions les plus solides. Or, l’accélération de l’entropie civilisationnelle teste de plus en plus nos capacités à diagnostiquer des événements intenses qui remettent en question nos certitudes d’hier et nous obligent à revoir nos positions antérieures, si fragiles, et ceci comme la démonstration constamment renouvelée de notre faiblesse cognitive autant que spirituelle.
    L’Ego se suffit à lui même et n’en peut supporter quelque échec que dans la mesure ou l’espoir laisse entrevoir cette possibilité d’en gommer la répétition; alors même faut-il se reprendre et considérer notre incomplétude comme l’écho de ce qui nous échappe alors même que l’on croyait tenir et même détenir le St Graal de la vérité de situation et que celui-ci n’était qu’une vapeur holographique présentée à nos sens par nos propres désirs. Le cœur forme la raison et lui projette un voile qui n’est que la combinaison des faits mêlée de notre Ego, sa mémoire et ses tensions intimes.

    Le Système est vaste mais pourtant on sent son aspect démoniaque, je dirais même que l’on le ressent au travers de ses œuvres. L’Humanité en subis l’imprégnation, elle en subis la séduction car les œuvres sont appétissantes pour ce qui constitue l’atavisme le plus présent chez nous: le confort. Il y a un lien étroit entre le désir qui tend vers sa réalisation et la frustration qui se renouvelle incessamment une fois le désir satisfait. Le Système nous offre sur un plateau qui nous est tendus tous les victuailles suscitant l’appétit -l’Avoir-. L’Etre a besoins de se sentir exister en comblant le vide du manque mais le manque en question recouvre 2 domaines distincts: celui que domine sa physiologie naturelle mais aussi ce qui vient à combler son vide intérieur. Ce vide intérieur est un abîme sise dans les profondeurs de l’Etre et agis comme un trou-noir s’attachant ainsi à aspirer à lui tout ce que le Système à a lui offrir. Or, notre servitude est acquise par le Système eu égard à notre dépendance psycho-affective car c’est bien là le prix de notre soumission… Il n’y a qu’un Ennemi-Véritable du Système c’est la Liberté dans le RENONCEMENT et là, posé ce constat, on mesure alors le chemin initiatique qu’il nous reste à parcourir pour s’affranchir de l’emprise démoniaque… ce minotaure qu’il nous faut vaincre est en nous et nulle part ailleurs… Ce minotaure collectif de l’Humanité c’est cette égrégore, ce dragon, démon…

    Chercher, dans la main qui soumet les Êtres, et lui taper dessus n’empêche pas la main de s’abattre de nouveau sur nous car la main invisible des marchés comme du reste n’est que la formulation sensible du maître qui domine le cœur et qui conditionne la raison comme la chaîne fixée à la fois au piquet et à la jambe maintient et délimite le périmètre de nos actions et de nos pensées. Ce périmètre est aussi celui de l’Etat de réalité qui s’avère alors borné par nos désirs… désirs individuels et collectifs.

    Comme je l’expliquais plus haut, nous vivons une TRAGÉDIE car nous sommes pris dans un gigantesque théâtre ou les illusions dominent l’espace cognitif, c’est le mythe de la caverne de Platon pleinement représenté. L’immense élan de dissidence qui émerge n’est pas le simple fruit de notre époque, quand bien même il est vrai que ses accents se font bien plus puissants dans notre époque agonisante qu’il n’aurait pu l’être à toute autre époque antérieure. Après la grande boucherie de la 1 ère guerre mondiale ou le fer se mêlait au sang et que les vérités du passé se désagrégeaient dans une souffrance collective, le rite de passage de cette humanité occidentale n’était pas close pour autant… le Système nous réservait sa suite de destruction « incréatrice » par une seconde mouture plus destructrice encore… la bombe atomique!.

    Cette fuite en avant vers l’abîme nous fit comprendre, un temps seulement, que la destruction par suicide collectif traçait une trajectoire finie et même pré-définie… un horizon des événements indépassable signifiant inévitablement et invariablement une Fin de l’Histoire. Le destin, à notre échelle, n’est jamais certains et l’usage que l’on fait et que l’on sait de notre libre-arbitre est contenu dans un périmètre potentionnellement dépassable.
    Alors, que nous reste il pour pouvoir modifier une tendance longue qui se traduit comme tragédie si ce n’est la possibilité d’un miracle collectif comme « éveil de tous comptes » et qui ne soit pas un mirage de l’esprit comme sentiment instinctuel tel que l’instinct de survie sait nous en fournir et qui ne reposerait ni se tendrait finalement sur aucun fait tangible ou tendance… tendance qui existe pourtant mais qui est toujours susceptible d’avorter puisque avalée complètement par l’entropie tourbillonnante de notre techno-sphère… notre invisible égrégore dévoreur d’âmes comme de mondes n’a qu’un adversaire: NOUS.

  3. « …..l’ordre moral de l’univers réside précisèment en ce fait,que le mal est négateur de lui même.Quant le mal a libre cours soit de la part des individus,soit de celle des sociétés,,il finit toujours par ce suicider.La nature de ce suicide peut -être soit physique,soit psychologique….si l’orgie du mal se prolonge par trop ils se voient forcés,par une sanguinaire reductio ad absurdum,à cette vérité évidente que les hommes ne sont points des dieux….. »…..Si cette démence n’était pas criminelle, on serait tenté de rire…. » A Huxley

    • Rire, c’est bien ce qu’il nous reste devant tant d’absurdité… rions, avec cynisme, en bon spectateur. Au passage bien le bonjour Anders, toujours content de vous lire.

      • Merci à vous pour vos analyses qui dissipent les brumes et nous transmettent ce qui nous vient de si loin.. ..et « qu’ils » cherchent a enterrer :…
        .Dans cet age sombre:
        « Seule compte la résistance silencieuse d’un petit nombre, dont la présence impassible de
        « convives de pierre » sert à créer de nouveaux rapports, de nouvelles distances, de nouvelles valeurs, à construire un pôle qui, s’il n’empêchera certes pas ce monde d’égarés et d’agités d’être ce qu’il est, permettra cependant de transmettre à certains la sensation de la vérité – sensation qui sera peut-être aussi le déclic de quelque crise libératrice »

        Julius Evola, Révolte contre le monde moderne.

  4. « L’ homme,l’homme plein d’orgueil,vêtu d’une mince et brève autorité,
    Le plus ignorant de ce dont il est assuré,
    Son essence vitreuse -pareil a un singe en colère,
    Joue des tours si fantastiques devant l’altitude du ciel,
    que les anges en pleurent.
    W S,Measure for Measure.

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