1984

Douce France-Presidentielles : Macron et son « antifascisme » d’opérette !

Macron et son « antifascisme » d’opérette

Vous prendrez bien une resucée d’antifascisme ? Les soutiens d’Emmanuel Macron se sont bousculés, ce week-end, pour tirer les vieilles ficelles de la diabolisation du FN. Pour ses adversaires, Marine Le Pen c’est le retour de Vichy, le nouveau visage d’Hitler, l’ombre des camps.

Même Xavier Bertrand (LR) y est allé de sa posture de résistant d’opérette, en moquant le ralliement, vendredi soir, de Nicolas Dupont-Aignan :

« Quand on voulait se proclamer comme le Général de Gaulle et qu’on finit comme Pierre Laval ».

Le leader d’En Marche, qui s’est rendu à Oradour-sur-Glane avant de se recueillir, devant les caméras, au Mémorial de la Shoah puis au Mémorial de la Déportation, n’a pas manqué à chaque fois de mettre en garde contre « les extrêmes » et les « révisionnistes », instrumentalisant sans pudeur la mémoire sacrée des morts. Parlant de la propagande anti-FN mise en place par la gauche il y a trente ans, Lionel Jospin avait pourtant admis en 2007 :

L’antifascisme n’était que du théâtre ».

Dans Le Point de cette semaine, Brice Couturier, qui fut à l’époque rédacteur en chef du mensuel mitterrandien Globe, reconnait avoir participé à la stratégie imaginée par l’Elysée pour interdire tout rapprochement entre les droites. Il écrit : «  »Halte au fascisme », « Le Pen = Hitler »…Nous ne trouvions pas de mots assez forts pour mettre en garde nos lecteurs contre « le retour des heures les plus sombres de notre histoire » (…)

Mais l’accusation de « faire le jeu de Le Pen » a permis à une bande de censeurs d’exercer leur mini-Terreur durant une décennie (…) Le FN n’est pas un parti fasciste ». L’utilisation que fait Macron de ce mensonge cache une faiblesse dans les arguments.

Si l’histoire doit être prise à témoin, elle n’est pas forcément glorieuse pour la gauche. L’historien Simon Epstein le rappelle (Un paradoxe français, p. 314) :

« Beaucoup d’hommes d’extrême droite ne seront pas collaborateurs mais résistants, tandis qu’une nuée d’antiracistes, d’antifascistes, d’humanitaires et de pacifistes de toutes écoles se retrouveront collaborationnistes ou même pronazis fanatiques (…) ».

Laisser croire, comme le suggère Macron, que le risque antisémite serait porté par Le Pen et ceux qui la rejoignent revient à fermer les yeux sur l’authentique haine anti-juive qui s’observe dans les cités. La « bienveillante exigence » que le favori de la présidentielle préconise face à l’islam laisse voir des compromissions inquiétantes.

L’Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères musulmans, a déjà appelé à voter « massivement » pour Macron.

Depuis, le théologien islamiste Hani Ramadan, expulsé par la France en avril pour « menace contre l’ordre public », s’est également fendu ce week-end d’un « message à l’adresse de tous les musulmans de France » (ici). Il y appelle à voter contre le FN, au nom de la « mobilisation citoyenne » et du « vivre ensemble ».

Macron, otage du vote islamiste ? C’est en tout cas ce qui inquiète, non sans arguments, Mohamed Louizi dans un papier à lire ici. Ces compromissions, si elles devaient se confirmer, seraient une trahison. Ceux ont prôné l’ »apaisement » face au totalitarisme hitlérien se sont perdus. L’apaisement devant le totalitarisme islamique produira les mêmes désastres.

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/05/lantifascisme.html

Allez, c’est la dernière ligne droite. Il reste tout juste une semaine pour convaincre une majorité d’électeurs que Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan ne sentent pas le gasoil, et qu’ils n’ont pas pu vendre des patates aux Boches pendant la guerre parce qu’ils n’étaient pas nés. Non, le Maréchal Pétain ne va pas ressusciter si l’une s’installe à l’Élysée et l’autre à Matignon…

En revanche, la France sera mieux protégée contre le seul vrai danger qui la menace : l’islamisme. Nous sommes en guerre, souvenez-vous. Et les seuls qui ont à la fois la volonté politique, la détermination nécessaire et les capacités pour affronter ce danger et gagner cette guerre, ce sont eux.

Monsieur Macron a beau multiplier les dépôts de gerbe et les commémorations dans une tentative honteuse d’instrumentaliser les victimes de la barbarie nazie, les morts de la Shoah et une malheureuse victime d’une bande d’abrutis racistes au crâne rasé, pour discréditer le Front National, la ficelle est un peu grosse et l’amalgame par trop évident. Je note d’ailleurs qu’il faut remonter jusqu’en 1995 (il y a 22 ans !) pour trouver un seul maghrébin assassiné par de pseudo-militants du FN, alors que le terrorisme islamiste a fait près de 250 morts dans notre pays depuis janvier 2015. Même des esprits faibles peuvent conclure de cette comparaison macabre où se situe le principal danger contre lequel nous devons nous battre.

Mais comme on ne peut pas grand-chose contre les croyances imposées par 40 ans de pensée unique et de politiquement correct, il reste à espérer que tous ceux qui ne pourront se résoudre à glisser un bulletin Le Pen dans l’urne dimanche prochain se souviendront qu’ils ne sont pas obligés de voter Macron pour autant. Le vote blanc et l’abstention ne sont pas faits pour les chiens, et peuvent aussi éviter à la France d’en reprendre pour 5 ans de gabegie socialiste, de communautarisme et de laxisme criminel dans la guerre contre l’islamisme.

EN BANDE SON : 

2 réponses »

  1. Monsieur Macron qui ira se coucher devant l’Allemagne après son élection et qui va se recueillir à Oradour-sur-Glane avant son élection ose accuser ces opposants de collaborateurs de l’occupant Allemand.
    Personnellement je ne fais pas la distinction entre l’Allemagne de 1940 et les nazis, le parti nazi nombre d’adhérents 1.5 millions de personnes sur près de 70 millions d’habitants ce sont les Allemands qui nous ont fait la guerre ma famille en sait quelques choses l’occupation a été Allemande dans un pays vaincu abandonné, rationné (les gens crevaient de faim) par ces élites bourgeoises comme d’habitude alors qu’ils aillent se faire f…….tre !!

Laisser un commentaire