1984

Douce France : Le germe de la guerre civile s’installe progressivement Par Master T

Le germe de la guerre civile s’installe progressivement Par Master T

Nous assistons dans nos média, aux ordres de l’agenda mondialiste et de ses couturiers, au tissage d’une pensée unique qui reprend à son compte le principe, de classe, de sa « guerre contre le populisme »… une croisade qu’elle entend justifier au nom du Bien républicain, au nom de la France qu’elle a pratiquement sacrifié sur l’autel du Mondialisme. Ceux-là même qui défendent cette perfidie le font par le mensonge, car le mensonge permet les ralliements de ceux qui sont égarés par leurs discours rassembleurs et unitaires face au tsunami souverainiste qui monte,

La digue psychologique repose sur l’anathème, le recours au sentimentalisme dans le champs toujours émulateur de la Peur. La peur est l’instrument qui est au centre de nos convictions et sur lequel repose les logiques fondatrices excusant les actes odieux comme héroïques. Etre pro-Système ou anti-Système n’ a qu’un centre: la peur. La peur des uns, mondialistes, est de ne plus goûter les fruits de l’hyper-capitalisme et de l’autre camps de ne pas accepter de subir celui-ci en perdant la dignité citoyenne -celle du consommateur pérenne- dans une servitude de plus en plus visible, strangulatrice, qui hypothèque le bénéfice d’une société basée sur l’édifice prometteur d’une consommation promise, suggérée et goûtée, en accroissant les inégalités de répartitions de richesses.

Les inégalités de répartition de richesse dans notre société pyramidale ne sont qu’un symptôme et en même temps une cause du réveil. Le ventre a l’avantage sur l’intellect endormi d’une classe moyenne embourgeoisée qui ne veut rien voir des causes véritables du malheur du monde et qui se compromet volontairement dans le déni. Plus on est proche de l’élite et de la gamelle moins on a envie de se plaindre.

Entre ces 2 états psychologiques se glisse ceux qui rejettent le mondialisme pour des raisons qui vont au delà des aspects « bénéfices-risques », même si ceux-ci sont pris en compte. Le mondialisme pour les uns est une logique mortifère de super-classe de riches qui actionnent la manivelle de la soumission et qui tirera toujours le bénéfice de sa position hiérarchiquement descendante. La démocratie n’est que le paravent utile à ses objectifs. Macron représente le prototype idéal de cette sphère influente… celle des « mange-peuples » que stigmatisait Etienne de la Boétie, ami de Montaigne.

De l’autre, les patriotes -gaullistes véritables- ont d’abord une conception haute de la démocratie et celle-ci s’oppose frontalement avec la définition du fascisme : l’état comme moyen de transmission du diktat oligarchique. C’est bien parce que leur sensibilité au droit qui régit les interrelations (humaines et structurelles) importe religieusement d’être représentatives des intérêts du plus grand nombre… Or, les divergences entre les 2 extrêmes et au centre la résistance gaullienne deviennent si béante que le clash semble inévitable.

Macron ou Le Pen, la tragédie ne s’essoufflera pas bien au contraire.

La lutte des classes que nous vantait Warren Buffet a pris corps: «C’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et qui est en train de la gagner»

MASTER T

EN BANDE SON : 

12 réponses »

  1. La Grèce est en faillite.
    L’Italie est en faillite.
    Le Portugal est en faillite.
    L’Espagne est en faillite.
    La BCE a donc eu une idée géniale ( ! ) : depuis 2015, la BCE a prêté à taux zéro 1500 milliards d’euros aux banques privées européennes !

    Résultat : échec total.

    Les banques privées européennes ont investi ces 1500 milliards d’euros en Allemagne (pour 60 % de la somme), en France (pour 20 %), aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Finlande !

    L’euro est un échec total.

    L’Union Européenne est un échec total.

    Cinq pays détiennent 90% des liquidités injectées par la BCE.

    Environ 90% de l’excédent de liquidités injecté par la Banque centrale européenne (BCE) pour soutenir l’activité économique dans la zone euro ont profité à cinq des plus riches pays de la région, montre mardi une étude de la banque centrale.

    Elle cite « l’aversion au risque » parmi les raisons expliquant le fait que ces liquidités se concentrent en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Finlande alors que dans d’autres pays, des banques dépendent encore de la BCE pour se fournir en liquidités.

    En clair, les banques des pays les plus riches restent réticentes à prêter des liquidités à l’étranger près de dix ans après l’éclatement de la crise financière et en dépit des efforts entreprises par la BCE pour assurer la cohésion de la zone et favoriser le crédit.
    « Il semble qu’après la crise financière, une augmentation généralisée de l’aversion au risque et des limites plus prudentes en matière de risque interne au sein des banques continuent de limiter les flux de liquidités transfrontaliers et la redistribution interbancaire des liquidités au sein de la zone euro », résument les 14 auteurs de l’étude.
    La BCE a distribué environ 1.500 milliards d’euros d’excédent de liquidités (le solde entre les liquidités déposées par les établissements bancaires auprès des banques centrales et les réserves obligatoires) depuis 2015 par le biais d’achats de titres sur les marchés et d’opérations de refinancement à long terme à des taux extrêmement faibles.
    Mais le fait que ces liquidités restent concentrées dans les pays les plus riches de la zone euro au lieu d’irriguer ceux qui semblent en avoir le plus besoin risque de nuire à l’efficacité de cette politique et montre que l’objectif de l’Union européenne de créer une véritable union bancaire est très loin d’être atteint.
    L’étude publiée mardi montre que 60% des montants consacrés par la BCE et les banques centrales nationales à des achats d’obligations finissent en Allemagne, entre autres sur des comptes détenus en territoire allemand par des banques britanniques. La France en a quant à elle reçu 20%.

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKBN17Y1DF-OFRBS

    • merci anders j’ai beaucoup appris.
      Je rappelle au passage qu’un viol dans l’enfance est aussi un moyen de contrôle pour qui sait y faire (MK ULTRA).

      On trouve dans des cas particuliers un phénomène de personnalités multiples (cf le film récent « split » . Exemple ici aussi: http://mk-polis2.eklablog.com/les-ravages-de-l-abus-sexuel-p635601 article d’une très grande importance, même si l’auteur réfute la notion d’inconscient (freudien) alors même que je l’utilise moi même mais en le redéfinissant comme le siège de mémoires émotionnelles (entre autre) ayant une prédisposition naturelle à la réciprocité avec la sphère cognitive et comportementale en ce qu’elle est activée par des événements eux aussi chargés d’émotions.

      • Merci Master T pour le lien oui, article d’une très grande importance …pour mieux comprendre ce dans quoi nous sommes enserrés collectivement.
        Vaste débat que celle de notion d’inconscient .et de ce qu’il est …..mille livres écris .sur le sujet…
        La psychanalyse reconnait que notre inconscient connait notre futur et n’a pas la notion de notre finitude..intéressant….pour faire lien avec la conclusion de l’article
        Passer du mode binaire a une conscience analogique… »quelque chose doit se passer dans la conscience humaine pour qu’elle passe du savoir a la connaissance »
        Belle perspective…c’est un chemin..

      • Très très intéressante en effet, l’approche de P. Dupuis,à la suite de la vidéo, elle-même franchement directe. Merci beaucoup.
        Parmi beaucoup de pointages, je m’interroge évidemment sur l’origine des origines du mal…
        Et sur l’enfant pour l’adulte (ce dernier immature en un sens, alors).
        Et aux prémisses de l’humanité (Neandertal, par exemple).
        Les auspices du Culte de l’ours-e et du paganisme… (Cachet / Vikernes) et tout ce qui nous est accessible aujourd’hui dans la relecture des grandes Traditions sont une source rafraichissante quoique le temps y fasse son oeuvre (dialectique ?).
        Beaucoup d’espoir corollaire en tout cas ! Double merci donc (et sans vision binaire, disons dichotomique !)

        • …. »aujourd’hui dans la relecture des grandes Traditions sont une source « ….de l’avenir..!!!
          De mon coté le grand Julius E je préfère a René G.
          L’un plus opératif que l’autre…..
          Il n’y a qu’une Tradition…transmise sous des symboles différends dans toutes les civilisations..

          http://www.bfmtv.com/politique/s-il-est-elu-emmanuel-macron-fetera-sa-victoire-sur-l-esplanade-du-louvre-a-paris-1157291.html
          Pour les amateurs de symboles…AH… la belle pyramide…hommage a papa avec maman.

          • Hello Anders,
            Je connais mieux René G au « grand Julius » ! Et surtout fréquente pas mal F. Cousin (très contemporain),en sourire éblouissant et hargne tripale (du sacral)..
            D’accord sur l’unité (ou la permanence mobile, vous acceptez ?).
            Et perso, fol enthousiasme à chercher au plus profond de nos archétypes et aspirations humains. Où est le hic sur le long chemin… en obsession tranquille.
            Amitié.

  2. Une rétrospective concernant la couverture des médias lors de la soirée du premier tour ce qui n’est pas rassurant pour ce soir !….

  3. Je n’aime pas du tout soral mais je trouve son analyse de l’arrivée au pouvoir de Macron est tout à fait interessante.

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