Crony Capitalism

Marketing Politique : Le Diable s’habille en Vuitton….

L’idée manifeste, apparente est qu’il y a une aide une assistance financière par le biais des subsides versés à l’étranger, via Londres,  à Macron par les grands du luxe, les grands de la valeur « désir »   comme Arnault/LVMH .

Il y a plus qu’une relation entre les deux:  Arnault le roi de la valeur « désir » , valeur hyper-moderne ou post-réelle, et Macron le moderniste. Il y a ce que j’appellerai homologie.

Ce qui m’incite à aller dans cette direction, c’est le vêtement, la piste, le fil du vêtement c’est à dire l’image de la femme de Macron, Brigitte si je ne me trompe pas: c’est Arnault qui signe, qui soigne , qui crée même son image et l’habille. Le vêtement m’indique cette piste de réflexion. C’est Arnault qui décide de la forme, du symbole, de l’imaginaire que Brigitte va offrir au public pour compléter/renforcer  celle de son mari. C’est elle qui complète et soutient  le désir que l’on peut avoir de Macron. Le désir d’avoir Macron comme président.

Cela m’ a sauté aux yeux comme la transformation en concret de quelque chose d’abstrait: Arnault  le roi, le maître de la logique de la valeur désir, est une sorte de créateur de Macron,  de son image.

J’avais été frappé par les techniques incroyablement modernes de construction de  l’image de Macron et par le splendide résultat obtenu, il m’avait effleuré que cela n’était pas  le fait du hasard et j’en suis maintenant totalement convaincu.

Nous avons bien affaire à un progrès considérable non pas de  la communication politique, mais de la fabrication de l’objet politique offert au désir des Français: Macron n’a pas une valeur d’usage , il a beaucoup plus qu’une valeur d’échange, il a atteint le stade suprême de la valeur de notre époque, le stade de la valeur désir. Comme un parfum, comme un objet de luxe, comme un objet que l’on ne peut pas s’offrir quand on est en bas de l’échelle mais dont on reconnaît la valeur même si on n’est pas grand bourgeois.

Et c’est pour cela que les commentaires sont justes: Macron  est vide, il est pure attractivité.  Et ce n’est pas un handicap. On ne sait pas ce qu’il a , il n’a rien de plus et pourtant …Mais cela fait de lui presque un intouchable, rien ne joue, rien ne porte.

Macron, c’est une nouvelle apparition, moderne , mieux post-moderne de la Valeur présidentielle. Tout ce qui est « post » est à la mode. Vous savez un peu comme en esthétique quand on a perdu la référence à l’objet, au figuratif et que seule la subjectivité est devenue valeur. C’est une valeur pour ainsi dire boursière, sans  ancrage, comme je le dis sans valeur d’usage d’ou d’ailleurs l’inutilité de son programme: il paupérise  les Français, il les met à la botte des Allemands,  et leur fait avaler tout ce qui les exaspère, mais peu importe, ce n’est pas à ce niveau que cela se passe.

Il y a congruence  quasi parfaite entre Macron et l’époque que nous habitons: monnaie sans référence, cours de Bourse surévalués et bullaires, vérité relative, prédominance des émotions sur la raison, dictature des perceptions. Macron tel que nous le ressentons est le résultat d’un formatage de lui même et de notre imaginaire et cela  colle totalement. C’est en totale adéquation.

Tout au long de ces dernières années, nous avons assisté à un phénomène terrible, l’esthétisation de l’économie: publicité, marketing, mass-médias, communicants, relations publiques. Et bien ici,  ce qu’il nous est donné de voir, aux premières loges, c’est le passage à une étape supérieure:  l’esthétisation de la politique.

Ce phénomène d’esthétisation est bien connu en économie, avec sa déclinaison publicitaire de la persuasion clandestine façon Vance Packard, mais a  il glissé et franchit une frontière, il s’est approfondi,  affiné au point de devenir un outil politique.

Le phénomène Macron, c’est au triple niveau du conscient, de l’inconscient et de l’image qu’il joue. Et je m’étais demandé pourquoi il tardait autant à délivrer un programme, j’ai compris pourquoi!  Il fallait d’abord créer l’image Macron, vide,  attractive, pur réceptacle,  pour ensuite remplir le vide avec un programme dont on savait que tout le monde se ficherait.

Arnault sait que le consommateur achète non pas un produit mais une image, et Macron, c’est une image derrière laquelle on peut tout fourguer du moment qu’il n’y a rien de choquant. On peut  vendre n’importe quel produit quand on a créé une marque et une attente . A condition que tout cela reste dans  l’air du temps, reste dans  le cadre des valeurs porteuses de l’époque bien sûr.

Vu sous cet angle et si vous nous avez suivi malgré le caractère aventureux de la réflexion/exploration , vous vous rendez compte à quel point les querelles actuelles sur les emplois fictifs, les costumes, les prêts, les dettes  sont dérisoires. Vous vous rendez compte que ce que l’on vous vend, c’est le cas de le dire  car vous allez payer et cher, ce que l’on vous vend, c’est de l’imaginaire, c’est du cousu main, du Dior, du Vuitton. Du vent avec une touche de  Guerlain.

15 réponses »

    • Oui ils appliquent toutes les recettes du viol des foules..Etat imposé de bestialité désignée comme  » supérieure »
      La guerre de tous contre chacun
      « Et par l’horreur qu’inspire cette armée funèbre,ils portent l’épouvante sans que nul ennemi ne puisse échapper à ce spectacle étrange et comme infernal »
      « Car dans tout combat,les yeux sont les premiers vaincus »

      Vivre ce temps d’involution et de grande dissolution comme un agent en territoire ennemi…rester fidèle à l’esprit classique.
      Ce monde est bâti sur du sable….

  1. Zbigniew Brzezinski vient de mourir.

    Cette ordure était le plus important théoricien de notre époque.

    Ce fumier était le théoricien du « tittytainment ».

    Rappel, pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le « tittytainment » :

    Du 27 septembre 1995 au 1er octobre 1995, à San Francisco, le grand hôtel Fairmont accueille 500 membres de l’élite mondiale : chefs d’Etat, hommes politiques, dirigeants d’entreprises multinationales, universitaires, chercheurs, etc.

    Cette réunion du Fairmont se déroule dans le cadre de la fondation de Mikhaïl Gorbatchev. Elle a une grande importance historique. Elle fait intervenir George Bush père, George Schultz, Margaret Thatcher, Ted Turner de l’entreprise CNN, John Gage de l’entreprise Sun Microsystems, des dizaines d’autres personnalités de tous les continents … et bien sûr l’incontournable Zbigniew Brzezinski. Elle a pour thème « l’avenir du travail ».

    Lisez cet extrait :

    « L’avenir, les pragmatiques du Fairmont le résument en une fraction et un concept : « Deux dixièmes » et « tittytainment ».

    Dans le siècle à venir, deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. « On n’aura pas besoin de plus de main d’œuvre », estime le magnat Washington Sycip. Un cinquième des demandeurs d’emploi suffira à produire toutes les marchandises et à fournir les prestations de services de haute valeur que peut s’offrir la société mondiale. Ces deux dixièmes de la population participeront ainsi activement à la vie, aux revenus et à la consommation – dans quelque pays que ce soit. Il est possible que ce chiffre s’élève encore d’un ou deux pour cent, admettent les débatteurs, par exemple en y ajoutant les héritiers fortunés.

    Mais pour le reste ? Peut-on envisager que 80 % des personnes souhaitant travailler se retrouvent sans emploi ? « Il est sûr, dit l’auteur américain Jeremy Rifkin, qui a écrit le livre La Fin du travail, que les 80 % restants vont avoir des problèmes considérables. » Le manager de Sun, John Gage, reprend la parole et cite le directeur de son entreprise, Scott McNealy : à l’avenir, dit-il, la question sera « to have lunch or be lunch » : avoir à manger ou être dévoré.

    Cet aréopage de haut niveau qui était censé travailler sur « l’avenir du travail » se consacre ensuite exclusivement à ceux qui n’en auront plus. Les participants en sont convaincus : parmi ces innombrables nouveaux chômeurs répartis dans le monde entier, on trouvera des dizaines de millions de personnes qui, jusqu’ici, avaient plus d’accointances avec la vie quotidienne confortable des environs de la baie de San Francisco qu’avec la lutte quotidienne pour le survie à laquelle doivent se livrer les titulaires d’emplois précaires. C’est un nouvel ordre social que l’on dessine au Fairmont, un univers de pays riches sans classe moyenne digne de ce nom – et personne n’y apporte de démenti.

    L’expression « tittytainment », proposée par ce vieux grognard de Zbigniew Brzezinski, fait en revanche carrière. Ce natif de Pologne a été quatre années durant conseiller pour la Sécurité nationale auprès du président américain Jimmy Carter. Depuis, il se consacre aux questions géostratégiques. Tittytainment, selon Brzezinski, est une combinaison des mots entertainment et tits, le terme d’argot américain pour désigner les seins. Brzezinski pense moins au sexe, en l’occurrence, qu’au lait qui coule de la poitrine d’une mère qui allaite. Un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettrait selon lui de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète. »

    Source :

    Hans-Peter Martin, Harald Schumann, « Le piège de la mondialisation », Solin Actes Sud, page 12.

    Pour en savoir plus sur Zbigniew Brzezinski :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Zbigniew_Brzezi%C5%84ski

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tittytainment

  2. L’article ci-dessus est un essai. Il est très riche de développements dans des directions très prometteuses qui dépassent et complètent la piste de la modernité.

    A l’évidence Macron a été lancé comme un produit de luxe et renferme les contradictions et les interrogations des produits de luxe.

    Ils sont réservés à la « France d’en haut », mais pourtant tout le monde aimerait les posséder, aimerait pouvoir en jouir. Ils excitent le désir aussi bien de privilégiés qui ont leur compte et leur gestion familiale, leur family office chez Rothschild que le péquenot qui a son compte au Crédit Agricole du coin.
    Le produit de luxe exerce une sorte de fascination sur la plèbe, fascination positive, mais en même temps il sait que ce n’est pas pour lui et il en est frustré. La frustration reste secondaire pendant un certain temps et dans certaines circonstances, mais vient le moment ou le privilégié qui arbore le luxe ou le constitue commet un impair, alors c’est la chute, le retournement, l’inversion. On brule les idoles d’autant plus férocement que l’on a été frustré, baisé, trompée par elles. Il y a dans tout cela fascination, idolâtrie, envie, frustration, et enfin colère.
    La plupart des gens au moment de l’élection avait envie, surtout les femmes, d’avoir Macron comme fils, comme Brigitte, ils étaient en quelque sorte fiers de celui qu’ils avaient, ou qu’ils avaient cru engendrer; ils n’ont absolument pas perçu à quel point c’était un artéfact, une création précisément destinée à combler le manque du moment, avatar du manque fondamental autour duquel ils construisent leur vie. Il y a eu l’espace de quelque temps, appropriation du Macron par une large part de la population. Et c’est une des raisons pour lesquelles les argumentaires raisonnés et raisonnables n’ont pas fonctionné.

    Le manque est à la base de la vie et la marchandise comme l’artéfact Macron ont pour fonction à un moment donné et dans certaines circonstances de combler ce manque. Ils tombent à point nommé, sous le nom de Macron.
    Autre piste de réflexion, l’opposition entre le luxe et le vulgaire. Macron c’est le luxe de LVMH/Rothschild contre la vulgarité de chez Lidl/Crédit Agricole incarnée, bien malgré elle, et ce n’est pas un reproche par Marine. La mode descend du haut vers le bas, jamais l’inverse. Le pauvre est aliéné par le riche. On imite ce qui vient d’en haut, rarement ce que vient d’en bas. Sauf dans certains cas particuliers qu’il serait trop long de développer ici.
    Il y a un vieux fond chez tout citoyen, une sorte de complexe, un fond hérité de siècles et de siècles qui lui fait s’identifier aux seigneurs qui l’exploitaient, un fond qui date de cette époque ou le seigneur était un héros avec filiation divine. Qui a envie de s’identifier au sinistre et médiocre Lidl? On ne vote pas avec sa raison, mais avec ses préjugés, ses perceptions conscientes et inconscientes, ses a priori. La fabrication du Macron a touché juste, elle a su entrer en résonnance avec ces vieilles fibres. Une personne tient lieu de quelque chose, ce quelque chose correspond à une attente du moment et à un vieux fond séculaire et le tour est joué. Mais tout ceci notons-ne le tient non pas au réel, au rationnel ou au symbolique, nous sommes dans l’imaginaire. Avec la fragilité de l’imaginaire qui est toujours de carton-pâte.

    Enfin autre piste : la modernité qui est imposée, implantée, dans nos cerveaux par le monde de la marchandise et la publicité. Nous finissons par être structurés dans notre tête par l’idée que le moderne, « ce qui vient de sortir » est toujours mieux que ce qui existait avant. Nous achetons, nous consommons de la politique sur le même mode que nous consommons de la marchandise promue par les publicitaires. La politique n’est plus active, ce n’est plus l’action politique, c’est la passion c’est à dire la passivité. La pub transforme ceux qui devraient rester des acteurs en passionnés. C’est là-dessus que joue la pub, la péremption de l’ancien et l’attrait du nouveau. Cette structuration nous fait perdre l’esprit critique, nous cessons de nous poser la question est ce bien mieux que ce qui a précédé ? Le nouveau, le moderne deviennent valeurs absolues, sans test, sans résistance, rien que parce qu’ils sont nouveaux ou présentés comme tels.

    L’une des idées à creuser serait la transposition de ce qui se passe en matière de consommation: il faudrait imaginer un « Wholefoods » de la politique, un snobisme sophistiqué qui ferait retourner à l’authentique, à l’écolo en politique, c’est dire qui lancerait en quelque sorte la mode du candidat qui ne serait pas un produit artificiel, qui ne serait pas une construction, pas une opération marketing, mais qui serait perçu comme vrai, éternel, valeur sure face à l’incertitude généralisée des valeurs qui est la caractéristique de notre époque. Bref la mode du candidat nature, tel qu’en lui-même … ce qui n’a rien à voir bien avec l’écologie.

    • oui bien vu

      mais, l’analogie entre vuitton et macron est encore plus pertinente car vuitton n’est pas du luxe
      les marges sont de 1000% (avant les loyers et charges)
      et ce n’est pas du luxe mais du plastique

      c’est la « mondialisation heureuse » qui repose côté francais sur du plastique et les gains à court moyen terme se font au détriment du goodwill futur de la marque

      vuitton c’est pour les beaufs == beads avec lesquelles les hollandais et belges ont acheté les indiens à new york

  3. Même si Micron ets la vacuité resplendissante de la marionnette du marketing politique il n’en reste pas moins qu’il n’a pas été placé là par hasard et pour sa qualité d’arriviste gigolo mais pour appliquer les ordres ,et ils les appliquera et c’est le résultat qui nous côutera très cher :notre civilisation,le salopard mort aujourdhui (zbigniew brez quelque chose ) (j’ai ouvert le champagne) laisse des écrits et toute une bande de disciples,Les idiots utiles qui ont veauté pour le rastignac élyséen vont se rendre compte très vite de leur erreur


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    • Sauf que Macron à beaucoup à voir avec le mondialisme et très peu avec Zbigniew Brzezinski…qui est l’un des grands théoriciens des néoconservateurs Américains…Pour rappel les néocons militent pour le maintien et l’extension de l’empire américain et au moyen de guerres qu’ils jugent légitimes parce qu’impériales, se considérant eux même comme un peuple d’élus…C’est le fameux deep state dont Trump est devenu le meilleur ambassadeur…
      C’est aussi ce que l’on désigne sous le vocable de hard power….en opposition avec le soft power dont est issu lui Macron….et qui dans la tradition et la suite du socialisme fabien pratique une forme moderne du totalitarisme communiste et qui au moyen d’ingénierie sociale, de marketing et de propagande savamment dosée (Marxisme culturel) a pour Objectif d’abattre les empires (US compris), les états nations et de les remplacer par un gouvernement mondial qui s’appuiera sur des instances supranationales…Macron trouve ses finances à Londres, les Néocons US à Wall Street….

      La mondialisation a donc enfanté 2 systèmes différents quant à leur gestion : un Fascisme de droite avec les Neoconservateurs US et leurs alliés Pangermaniques en Europe….un Fascisme de gauche ou mondialisme avec son oligarchie cosmopolite et multiculturaliste et ses alliés islamistes en Europe…
      Si l’on ne saisit pas ces différences d’approche il est impossible de suivre et de comprendre la cohérence des stratégies des uns et des autres….

      Pour moi cette dichotomie entre les 2 approches imperiale d’un coté et mondialiste de l’autre a ses racines au cœur des années 60 aux Etats Unis , elle a couté sans doute la vie au clan Kennedy victime du deep state de l’époque puis ce fut au tour de Nixon de faire les frais de la revanche des démocrates au travers d’un impeachment lié au watergate….2 façons de voir s’affrontent : la paix c’est la guerre ou la guerre c’est la paix…soumission forcée ou soumission instrumentalisée….LA 3ème voie serait la soumission librement consentie si l’on part du principe que dans un monde fini la liberté infinie consiste à choisir ses chaines….

      • Sur la troisième voie qui fait quand même… frémir !
        Une lorgnette….
        Je me dis qu’il existe quelque chose dans la dynamique du monde et de la vie qui permet d’envisager encore autre chose (qui n’exclut pas la destruction – comme passage j’entends et non comme fin -, l’horizon morbide pour autant possible).
        Entre notre capacité limitée à imaginer (même si notre imagination revêt sa part d’infini et caractérise certainement notre espèce) et le carcan croissant dans lequel nous « naviguons » (et non ramons, car de la marge existe), peut-être sommes-nous trop prisonniers de ce qu’ « on » nous tend comme avenir (hyper-socialisé, que ce soit la soumission dure ou la manipulation coercitive).

        Nous sommes tenus d’avancer, que certains décrètent la « marche » comme moteur enviable voire volontaire (et à écouter ses hérauts: entrainante, galvanisante). Cette marche échappe même à ceux qui la veulent leur. Elle est et elle joue tous les tours, peut-être d’autant plus aux accrochés du contrôle (et de la ponction).
        Je pose donc en un sens un monde infini, ou du moins inaliénable, parce que nécessairement dynamique (et l’homme ressort du même principe).
        De l’épuisement des danaïdes !? Un jour ? Le tonneau roulerait en plus de se remplir… Allez-y messieurs, mesdames !

        Quant à la liberté… infinie.
        On a déjà commencé à l’appeler.
        J’imagine (donc !) un monde « vivant » (ok, ce mot peut être agaçant ou pire, tant pis) où la place des hommes brasse réactivité et vrai pouvoir d’action et d’effet : question d’échelle, d’organisation sociale (pyramide ou pas, différente, de l’ordre du mental seulement, au-delà du cadre humain, sans doute), de relations à la Nature nerveusement solides (où l’on mettra quelque chose comme le Tout, fait de règles intangibles et filantes, ou davantage selon chacun).
        Bien et mal sans cesse chahutés dans leurs définitions. Insuffisants dans la durée quoique toujours repères, juges ponctuels, en mutation selon les besoins. .
        Reste en tout cas des zones d’expérimentation, des brèches. A saisir.
        Regarder le ciel nocturne continue à donner le vertige et élever.
        Avec l’homme authentique dont nous parle Bruno Bertez tout récemment ? (il parle élection, mais on élargira…)
        Et les moyens de refuser la « merdre » restent de notre ressort.
        Choisir ses chaînes… Dans le fond ? Inévitablement ?
        Des chaînes plus souples et finalement évanescentes… No sé ! Question tenace et optimiste, on le souhaite !
        Simple conversion (trafic) de sens ?
        Merci, le Lupus.
        .

        • Vous avez bien saisi que la 3eme voie préconisée n’était ni une voie de garage ni un pis allé faute de mieux mais une voie intermédiaire….choisir ses chaines, choisir ses liens c’est déjà mieux que de les subir….La voie suivante c’est défaire les nœuds surtout bien sur ceux que l’on a dans la tête, déconstruire pour mieux se reconstruire…Pour cela je préconise une lecture dialectique du monde ce qui revient à en faire très rapidement une lecture quasi paradoxale ou l’on débouche tout aussi rapidement à une lecture sur plusieurs niveaux et en plusieurs dimensions…C’est pourquoi J’ai toujours considéré que la notion mème de fake news par exemple était une gigantesque fumisterie…car seul compte et sont opérant au niveau de l’information la hiérarchisation de celle-ci et les liens créateurs de sens entre les différentes infos mises à notre disposition…Une fois la narrative propagandiste et intégrée déconstruite ne reste plus alors qu’à regarder le monde en face en essayant de ne point se le prendre en pleine poire…

    • Bonsoir Fougère

      On est loin en effet des grands bourgeois ou des théseux ou la richesse tout comme le charme se devait d’être discret…pour ne surtout pas exacerber l’envie chez la populace

      Chez les parvenus tout est affaire de signes et il faut savoir montrer les signes de sa réussite de manière ostentatoire car cela confère au pouvoir d’abord de séduction puis de coercition toujours au nom du mieux disant…

  4. Le pionnier se nommait Bormann et il était à la tête du MINISTÈRE DE LA PROPAGANDE (Nazie)
    Où il a fait un travail exceptionnel ?
    Son exemple a bien été compris et depuis ont fleurie tout partout (ou presque)
    des MINISTÈRES DE L’INFORMATION ! (sic)
    Une nouvelle appellation est maintenant à l’oeuvre, attendant simplement son officialisation ?
    Bien que celle ci ne soit point nécessaire ?
    LE MINISTÈRE DE LA PROMOTION ?
    De la propagande à l’information à la promotion ? Quel progrès n’est-il pas ?
    Et dire que TOUSSA TOUSSA ? C’EST POUR NOTRE BIEN ?
    LUSTUCRU ?


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