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La France réfute les allégations de « piratage russe » – Clinton perd une fois de plus

En avril, le New York Times, a publié cette idiotie : Les hackers russes qui ont ciblé Clinton semblent attaquer la France de Macron

La campagne du candidat à la présidence française, Emmanuel Macron, a aussi été ciblée, semble-t-il, par les hackers russes responsables du piratage des officiels de la campagne des Démocrates avant l’élection présidentielle américaine de l’an dernier, selon le dernier rapport d’un cabinet de cybersécurité.

Les chercheurs en sécurité de la firme de cybersécurité, Trend Micro, ont déclaré avoir repéré, le 15 mars, un groupe de hackers qu’ils croient appartenir à une unité de renseignement russe, qui s’en prend à la campagne de M. Macron – en envoyant des courriels aux responsables de la campagne et à d’autres personnes par des liens vers de faux sites Web conçus pour les inciter à communiquer leurs mots de passe.

Le groupe a commencé à acheter plusieurs noms de domaines, pour servir de leurres, le mois dernier, et encore le 15 avril, comme onedrive-en-marche.fr ou mail-en-marche.fr pour imiter le nom du parti politique de M. Macron, En Marche. 

Ces sites Web ont été enregistrés à des adresses Web que les chercheurs de Trend Micro disent appartenir à l’unité de renseignement russe qu’ils désignent comme Pawn Storm, mais qui est également appelée Fancy Bear, APT 28 ou Sofacy Group. Les agences de renseignement américaines et européennes et les chercheurs américains en sécurité privée ont déterminé que le groupe était responsable du piratage du Comité national démocratique l’année dernière.

« L’attaque de Macron » a été très bizarre. Des gigas de mails de campagne ont été diffusés par « les pirates informatiques » quelques heures seulement avant la période de silence médiatique qui précède les élections. Les techniciens de la campagne de Macron ont immédiatement repéré des faux signes cyrilliques et ont accusé « la Russie ». Aucun des e-mails publiés ne contenait quoi que ce soit de compromettant, ni de près ni de loin. C’était probablement une opération de communication planifiée, et non une cyber-attaque.

« L’attaque de Macron » a été très bizarre. Des gigas de mails de campagne ont été diffusés par « les pirates informatiques » quelques heures seulement avant la période de silence médiatique qui précède les élections. Les techniciens de la campagne de Macron ont immédiatement repéré des faux signes cyrilliques et ont accusé « la Russie ». Aucun des e-mails publiés ne contenait quoi que ce soit de compromettant, ni de près ni de loin. C’était probablement une opération de communication planifiée, et non une cyber-attaque.

L’article de NYT est complètement absurde. La « société de cyber-sécurité » citée raconte n’importe quoi. Les attaques de phishing (ou hameçonnage) se produisent tous les jours et sont, principalement, le fait d’amateurs. Les mails de phishing ne sont pas des cyber-attaques. Ce sont simplement des mails qui tentent d’amener les gens à révéler leurs mots de passe ou d’autres secrets. On ne peut généralement pas remonter à la source. De même, les « menaces persistantes avancées » de l’APT, ne sont pas des « groupes de gens », mais des groupes de procédures qui peuvent être copiés et utilisés par tout le monde. Lorsqu’ils apparaissent « à l’air libre », on ne peut plus remonter à la source.

Ce n’est pas moi qui le dis. C’est le chef de l’agence française de sécurité cybernétique:

Le chef de l’agence de sécurité informatique du gouvernement français, qui a enquêté sur les fuites de la campagne électorale du président Emmanuel Macron, a déclaré qu’ils ne trouvaient aucune trace d’un groupe de piratage russe derrière l’attaque.

Interviewé dans son bureau, jeudi, par The Associated Press, Guillaume Poupard a déclaré que le piratage de la campagne Macron « était si commun et si simple qu’il aurait pu être réalisé par pratiquement n’importe qui ».

Il a déclaré qu’ils n’avaient trouvé aucune trace que le groupe de piratage russe connu sous le nom de APT28, accusé d’avoir perpétré d’autres attaques, y compris sur la campagne présidentielle américaine, en ait été responsable.

Selon Poupard, la simplicité de l’attaque « permet d’imaginer qu’elle a été réalisée par une personne seule qui pourrait se trouver dans n’importe quel pays ».

Si, comme l’affirme le NYT, les auteurs de l’attaque contre la campagne Macron sont les mêmes que dans le cas de Clinton, alors la campagne de Clinton n’a probablement pas été piratée par les Russes.

Cela n’empêchera évidemment pas Clinton de prétendre que c’est à causes des « Russes » qu’elle a perdu les élections. Clinton a maintenant répertorié 24 personnes et organisations coupables d’avoir causé sa perte. Elle ne s’est pas mise dans la liste.

Dernièrement, Clinton

a suggéré que la Russie ou Trump lui-même étaient en quelque sorte derrière l’augmentation du nombre des followers de trump sur Twitter grâce à l’utilisation de robots, parce que sa tournée en Europe et au Moyen-Orient [de Trump] avait été un flop.

« Qui est derrière les millions de followers de Trump sur twitter ? » a-t-elle dit.

« Nous savons que ce sont des robots. Est-ce pour le faire paraître plus populaire qu’il ne l’est? Est-ce pour influencer d’autres personnes? Qu’est-ce que cela signifie ? »

L’affirmation de Clinton que le nombre des followers de Trump sur Twitter «est gonflé par millions » est une fausse nouvelle basée sur un hoax. Twitter Audit, où Clinton a repris le nombre des robots donné par (h / t @LutWitt), dit que sur les plus de 15 millions de followers de @HillaryClinton seulement 48%, soit 7 605 960, sont réels et 8 108 833 faux.

Pour le compte @realDonaldTrump, Twitter Audit dit que 51% de ses plus de 30 millions de ses followers sont réels. Il n’y a pas une grande différence mais c’est quand même mieux que Clinton.

On connait la fameuse citation de Clinton : « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort » ponctuée d’un grand rire (vidéo). Elle parlait du meurtre de Muhammad Khaddafi de Libye. Elle ne comprend toujours pas comment les gens pourraient être repoussés par sa laideur morale. Elle devrait parler plus souvent à sa fille. Chelsea, déjà, n’apprécie pas les blagues sur les présidents qu’on a assassinés* :

Hillary Clinton a perdu (écoutez-la délirer dans la vidéo sur les élections, à partir de la 12ième minute. On dirait qu’elle a oublié de prendre ses médicaments). Elle a besoin de prendre des vacances sur une île lointaine et/ou de s’offrir une longue période de silence dans un monastère isolé.

Tout ce qu’elle pourra dire maintenant ne fera qu’aggraver son cas.

Moon of Alabama | Juin 02, 2017

Article original: http://www.moonofalabama.org/2017/06/france-debunks-russian-hacking-claims-clinton-loses-it-again-and-again.html#more

*Traduction du twitt : C’est bas et c’est mal de plaisanter sur un président assassiné.

Source de cet article: http://arretsurinfo.ch/la-france-refute-les-allegations-de-piratage-russe-clinton-perd-une-fois-de-plus/

Pour Breitbart, accuser Trump de collusion avec le Kremlin a tout d’une campagne de désinformation russe

Pour Joel B. Pollak, journaliste à Breitbart, les accusations qui se multiplient contre Donald Trump à propos d’une supposée collusion avec le Kremlin au cours de sa campagne présidentielle en 2016 – collusion qu’il tâcherait par tous les moyens d’occulter – ressemble aux manœuvres de désinformation russes classiques, de la grande époque soviétique. Pourquoi la Russie s’y livrerait-elle ? La réponse est simple, selon Breitbart : il s’agirait de faire tomber le seul président depuis la Guerre froide qui ait voulu affronter la Russie de manière significative.
 
A gauche, signale le commentateur, c’est un « article de foi » que de dire que la Russie était favorable à Trump dont l’attitude – comme l’aurait espéré Vladimir Poutine – serait plus flexible à l’égard de Moscou, et ce d’autant que le candidat avait explicitement annoncé vouloir aller vers des relations meilleures entre les Etats-Unis et la Russie. Mais Hillary Clinton avait déjà donné des gages concrets en ce sens, rappelle Pollak : en tant que secrétaire d’État, elle a concédé à la Russie tout ce que celle-ci voulait, depuis l’arrêt du programme de défense balistique américain sur les marches de l’Europe de l’Est jusqu’à la vente de 20 % des réserves d’uranium des Etats-Unis à une société proche de l’Etat russe.
 

Breitbart voit dans les attaques contre Trump une tentative de déstabilisation des Etats-Unis

 
« Il est beaucoup plus plausible de suggérer que la Russie cherche simplement à perturber la politique aux Etats-Unis autant qu’elle peut le faire, et qu’elle en ferait autant quel que soit le candidat qui aurait remporté l’élection » – et ce même si Trump pouvait avoir eu la préférence de Poutine, estime ce média dont il faut rappeler qu’il a lui-même fortement soutenu la candidature de l’actuel président des Etats-Unis.
 
Pour faire ce travail de « disruption », la Russie peut compter sur les médias de gauche qui ont une longue histoire de soutien à la Russie pendant sa période soviétique et plus tard, mais qui sont prêts à l’oublier – tout en servant malgré eux l’ennemi d’aujourd’hui !
 
Selon Holman Jenkins, du Wall Street Journal, les accusations sont d’autant plus faciles à faire circuler que dans un système bipartite comme celui des Etats-Unis on est volontiers prêt à croire le pire sur son adversaire, pour le plus grand bonheur des théoriciens du complot. Les Démocrates sont quant à eux parfaitement armés pour rendre vraisemblables les hypothèses les plus marginales en les faisant circuler dans la grande presse qui leur est largement acquise.
 

La collusion de la campagne Trump avec le Kremlin est loin d’être démontrée

 
Ce même journaliste voit dans le manque de poids des preuves avancées contre Trump l’indice d’une volonté russe de gêner le nouveau président. Le « dossier » qui a permis de déclencher la suspicion l’an dernier ne contenait pas grand-chose « et a bien pu être mis en circulation par des sources russes » pour éveiller lesdits soupçons. « Ajoutez la révélation récente selon laquelle le directeur du FBI, James Comey, soupçonnait un courriel clef – supposément piraté par les Russes, et qui laissait penser que l’Attorney General Loretta Lynch faisait partie d’un complot visant à empêcher toute enquête du FBI à propos de Clinton – était un faux, et voici qu’un motif reconnaissable semble émerger », écrit Pollok.
 
Aujourd’hui aux Etats-Unis, on s’interroge sur le sérieux des « fuites » du renseignement tentant d’établir un lien entre Trump et Poutine : généralement mal sourcées, elles ont en commun d’avoir pu être fabriquées. A tel point que le sénateur Lindsey Graham, lui-même critique de la politique de Trump à l’égard de la Russie, a imaginé qu’un message intercepté de l’ambassadeur de Russie à son ministère, annonçant que Jared Kushner voulait mettre en place un canal de communication secret, avait bien pu être fabriqué et mis au jour dans le seul but de le faire intercepter, justement, par les Etats-Unis.
 

Un classique de la désinformation russe

 
De l’influence réelle ou supposée de la Russie sur Trump il n’y a aucune preuve certaine et concrète. Breitbart observe qu’on est dans le domaine de l’hystérie. Mais grâce au rôle joué par la presse acquise aux Démocrates, « Il se pourrait bien qu’il s’agisse là de la campagne de désinformation russe la plus puissante de tous les temps, une campagne qui n’est pas loin de parvenir à mettre la république américaine à genoux ».
 

Anne Dolhein

http://reinformation.tv/breitbart-trump-collusion-kremlin-campagne-desinformation-russe-dolhein-70583-2/

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