1984

US-Civil War – California Uber Alles ! : Climat  – la Californie s’allie avec la Chine….

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Il qualifie Trump de « fou » et parle de « résistance ». Le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, est passé à la vitesse supérieure, en court-circuitant l’autorité gouvernementale, avec ses opérations personnelles avec la Chine, sur fond de lutte contre le réchauffement. Outre-Atlantique, une partie de la presse s’en émeut, certains parlent de « trahison » et de « guerre civile ». Il devient manifeste que ces accords sur le climat, pourtant non contraignants (main de fer dans gant de velours) passeront outre les nations pour promouvoir à terme une régionalisation du monde sous l’égide d’un pouvoir supra-national. Jerry Brown l’a bien compris et s’en fait le fer de lance, sur le sol américain.

Une trahison pour… le climat

Pour le chroniqueur Alex Newman du site The New American, c’est un défi que lance Jerry Brown au gouvernement élu des États-Unis qui a rejeté l’Accord de Paris. Et un défi qu’il entend lancer, rangé aux côtés d’une nation communiste qui a assassiné en masse les siens et s’acharne à saper la politique nationale et étrangère des Etats-Unis : en bref, une ennemie. Une alliance de prime abord improbable. Qui s’explique par le seul fait que la Chine, progressiste, s’est engagée pour sauver le monde contre le méchant dioxyde de carbone (celui-là même qui permet la croissance des plantes et donc la vie sur terre) et qu’elle est devenue, par ce titre-là, fondamentalement fréquentable, mieux, préférable à la fidélité à son propre gouvernement. Les critiques ne savent plus comment qualifier cette jacquerie d’Etats fédérés. Certains l’ont jugée profondément « illégale », en regard de la loi Logan qui interdit aux citoyens américains de négocier des politiques avec des puissances étrangères sans autorisation spécifique du gouvernement américain. D’autres ont carrément évoqué une « trahison ». Dans tous les cas, selon Newman, il y a défi : défi à la Constitution, défi à la loi et défi au bon sens.

La Californie signe avec la Chine

Le gouverneur de Californie, (surnommé « Moonbeam », « rayon de lune », à cause de ses idées très New Age) a toujours été un des plus fervents alarmistes : « Si nous voulons survivre, toute humanité doit opérer un revirement global. » Et il ne s’est jamais privé de dire son sentiment : « Donald Trump a tort sur les faits. Il a tort sur la science. Il est totalement dans l’erreur ». Et Brown dans la vérité. Ces mots, il les a prononcés juste avant de s’envoler pour la Chine au début de mois de juin, où il a rencontré personnellement Xi Jinping pour y signer un accord promouvant une coopération plus étroite sur le domaine – avec le ministre de la Science et de la Technologie ainsi qu’avec deux provinces chinoises (notez que, sur place au même moment que Brown, Rick Perry, secrétaire à l’Énergie de Donald Trump, n’a même pas été reçu par le président chinois…) Pour Jerry Brown, la décision de retrait de Trump n’est qu’un « échec temporaire ». Il a déclaré à The Associated Press que les gouverneurs des États-Unis pallieraient à la décision de leur chef !

« Une sorte de gouvernement national parallèle » David Roberts

Pour beaucoup, Brown devrait être inquiété et faire l’objet d’une enquête. Surtout qu’il revendique clairement sa démarche. Dans une interview accordée au Huffington Post, il a décrit la Californie comme « un véritable État-nation » : « Il est un peu audacieux de parler du partenariat sino-californien comme si nous étions une nation distincte, mais nous sommes une nation distincte ». « Trump a déserté, mais la Californie est sur le terrain, prête au combat » (avec la Chine communiste !) Et pas seulement la Californie. D’autres gouverneurs d’extrême gauche ont rejoint ce combat hors-la-loi, comme Andrew Cuomo à New-York, mais aussi ceux de l’État de Washington, du Vermont, du Massachusetts, de Hawaï, de Rhode Island et de bien d’autres, sans compter des maires. Même les publications radicales de gauche le reconnaissent : « Les États et les villes forment une sorte de gouvernement national parallèle autour du changement climatique », a expliqué l’activiste David Roberts, dans un article du 1er juillet sur Vox, un important journal en ligne mondialiste. Et pourtant, « aucun État ne doit, sans le consentement du Congrès, conclure un accord ou un traité avec un autre État, ou avec une puissance étrangère » dit l’article 1, section 10 de la Constitution.

« Sur la route d’une autre guerre civile » Daniel Greenfield

Comme un goût de Sécession ? Daniel Greenfield du FrontPage Magazinevoit dans cette Alliance pour le Climat lancée par la Californie qui unit désormais des Etats américains à des régions et des pays, un air de ressemblance avec la Convention Montgomery qui vit la naissance des États Confédérés d’Amérique en 1861… Dans les deux cas, se crée une alliance sécessionniste des États pour faire valoir leurs griefs contre le gouvernement fédéral sur un problème dans lequel ils sont en désaccord avec le pays. Pour lui, il s’agit même d’une situation de trahison plus troublante à certains égards que la guerre civile originelle, car elle implique des États qui s’entendent ouvertement avec des puissances ennemiescomme la Chine, « sapant le front uni du gouvernement national face à l’ennemi ». Problème d’autant plus crucial que la Chine fait actuellement collusion avec l’imprévisible Corée du Nord en termes commerciaux et nucléaires.

Les Etats-Unis au pas ?

Et comme l’esclavage (vraie-fausse raison de la guerre civile qui ravagea l’Amérique), le réchauffement climatique est une raison morale supérieure pour agir ? D’autant que lui aussi est un beau prétexte… Il suffit de voir qui a payé en majeure partie le voyage de Brown à Pékin : l’archi gauchiste « Energy Foundation », approvisionnée par les mondialistes Tom Steyer, George Soros, Bloomberg ou encore les Rockfeller… un nœud d’intérêts privés, commerciaux et idéologiques bien précis. « Personne ne peut rester en marge », dixit Brown, de ce formidable mouvement en avant, à visée mondialiste et globalisante, opérée par ces accords toujours, ironiquement, non contraignants. Maintenant le gouvernement américain a-t-il les mains suffisamment libres pour réagir à cette rébellion « climatique » d’États fédérés ?

L’abondance, la vigueur et l’agressivité des lamentations qui ont accueilli la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat donne une petite idée de l’importance du tabou auquel il s’est attaqué. On nous parle d’apocalypse. Pour Christopher Booker, chroniqueur climatosceptique dans la presse britannique, « Il est pourtant impossible d’en saisir la véritable signification sans savoir à quel point cet accord de Paris est devenu l’un des événements les plus malhonnêtement et les plus trompeusement présentés de l’histoire récente ». En réalité, Trump a porté au grand jour ses mensonges sur lesquels on est tous prié d’être d’accord : il a montré que le roi est nu. « La raison pour laquelle la BBC a immédiatement donné la parole à un commentateur chargé de décrire la décision de Trump d’“apocalyptique, paranoïaque et délirante” est celle-ci : le président venait mettre en évidence toute la propagande, les fausses affirmations et les mensonges qui ont conduit même un zélé lutteur pour le climat aussi connu que James Hansen à qualifier l’accord, en son temps, d’“imposture” et d’“escroquerie” », observe Christopher Booker.

Donald Trump a dit la vérité sur l’Accord de Paris

On connaît l’ambition des alarmistes alignés derrière Obama, qui espérait, après les échecs de Kyoto et de Copenhague, obtenir un consensus qui obligerait les pays à des réductions d’émissions de CO2 tellement drastiques qu’elles allaient – on ne sait trop comment – empêcher des températures globales d’augmenter de plus de 2 degrés Celsius. Booker rappelle que l’accord de la Chine et de l’Inde, à la tête des pays en voie de développement qui se trouvent être également parmi les trois plus gros « pollueurs » en termes de CO2 (le CO2, faut-il le rappeler, n’est pas un poison et il est même indispensable à la fertilisation de la végétation terrestre), ont fait acheter leur adhésion par la mise en place d’un Fonds vert pour le climat, prévoyant que les nations développées leur verseraient 100 milliards de dollars par an pour les aider à « décarboniser » en basculant vers les énergies renouvelables. Booker rappelle que dès un mois avant la COP 21, il mettait lui-même en évidence le fait que rien de tout cela ne se produirait dans les faits. « La raison pour laquelle on l’a simplement intitulé l’Accord de Paris est bien qu’il n’y aurait jamais de traité légalement contraignant. Mais le secret vraiment honteux de Paris, que Trump est devenu le premier leader mondial à mettre au jour, se trouvait dans une série de documents rassemblés sous le nom de “contributions décidées à l’échelle nationale” (les INDC). Sur ce point, chaque pays exposait son propre plan pour montrer comment, d’ici à 2030, il avait l’intention de remplir les “objectifs climatiques” désirés », rappelle le journaliste.

L’Accord de Paris : un plan pour permettre l’augmentation des émissions carbone de la Chine et de l’Inde

La Chine et l’Inde et d’autres pays en développement ont bien sûr fait montre d’adhérer à ce programme, annonçant à qui mieux mieux des projets de recours accélérés aux énergies dites renouvelables : l’éolien, le photovoltaïque et le reste. « Mais, enfouie parmi les clauses en petits caractères, et telle que l’a exhumée le chercheur méticuleux, Paul Homewood sur son blog NotALotOfPeopleKnowThat, se trouvait la vraie histoire, dévastatrice ». Une histoire que Donald Trump a osé proclamer avec toute la publicité que lui donne son statut. « Ainsi que Trump l’a dit, la Chine et l’Inde avaient en réalité le projet de construire des centaines de nouvelles centrales au charbon, en doublant et en triplant leurs émissions. L’analyse des INDC soumise par les 20 pays de tête en termes d’émissions carbone montrait que chaque pays en développement avait un plan similaire. Le Fonds vert pour le climat à 100 milliards de dollars par an, comme l’a également expliqué Trump, est aussi un simple conte de fées. A ce jour, seul 1 milliard a été souscrit, en quasi totalité – grâce à Obama – par les Etats-Unis », montre Booker.

COP 21 : le roi est nu, révèle Trump

Celui-ci juge que les déclarations de Trump peuvent être qualifiées d’« americanocentriques » mais que cela se justifie dans la mesure où il a montré que les Etats-Unis avaient été engagés par Obama dans un processus où ils auraient dû payer le prix économique le plus fort en termes d’argent et d’emplois perdus en vue d’un accord qui permettrait à la Chine, à l’Inde et aux autres de prendre l’argent américain tout en continuant d’émettre du CO2 comme avant. « C’est pourquoi il a eu bien raison de retirer les Etats-Unis d’un des accords les plus frauduleux que le monde ait jamais connu », constate Booker. Il voit une autre raison de se réjouir : « Rien de tout cela n’aura le moindre effet sur ce qu’il adviendra du climat mondial. Les gens qui affichent tant de colère aujourd’hui regardent dans la mauvaise direction pour déterminer ce qui fait changer le climat, depuis le début ».

http://reinformation.tv/donald-trump-accord-paris-roi-nu-dolhein-72370-2/

Clémentine Jallais

http://reinformation.tv/climat-californie-chine-etats-unis-jallais-72529-2/

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