Arabie Saoudite

Trump, l’islam et le pétrole !

Trump l’islam et le pétrole

C’est bien connu la gauche en Occident est relativiste et multiculturaliste, elle hait le judéo-christianisme et adore l’islam. La gauche traumatisée par l’effondrement de l’URSS et la dérive capitaliste de la Chine est inconsolable, son instinct autodestructeur reste inassouvi, c’est pourquoi elle a trouvé dans l’islam une planche de salut providentielle. L’islam est le système totalitaire par excellence, il unit intimement la tyrannie religieuse au despotisme politique, en cela il est plus oppressif et plus coriace que le nazisme et le communisme. L’islam est aussi en danger, car incapable de relever le défi de la modernité, pour survivre il se doit de détruire la civilisation occidentale. C’est pourquoi il est une aubaine pour la gauche, comme la gauche est une aubaine pour lui.

Ce n’est pas tout de prendre acte du danger islamo-gauchiste, encore faut-il trouver les moyens de lui faire échec. C’est ce à quoi Steve Bannon le conseiller de Trump réfléchit depuis des années. Deux éléments ont nourri sa réflexion: le tarissement des flux migratoires islamiques et le réarmement moral de l’Occident. Ce n’est pas un hasard si Trump a fait de Bannon son principal conseiller et si la gauche le craint comme la peste et le diabolise. Bannon voit clair et loin, sa pensée est bien articulée et son attachement à la civilisation occidentale est total. Il est difficile de trouver mieux que le « tandem » Trump-Bannon, la vision stratégique du second s’allie heureusement avec l’habileté politique et tactique du premier.

Trump n’a pas mis beaucoup de temps à comprendre que l’islam se nourrit littéralement de pétrole, sans pétrole l’islam est voué à l’extinction. L’arithmétique est simple: plus le monde est dépendant du pétrole islamique et plus il y aura d’islam dans le monde. À l’inverse, moins le monde est dépendant du pétrole islamique et moins il y aura d’islam dans le monde. Voilà pour la théorie, pour ce qui est de la pratique les choses s’avèrent un peu plus complexes. Que faire pour réduire la dépendance au pétrole islamique? Que faire pour réduire les revenus que les pays islamiques producteurs tirent du pétrole? Que faire pour mettre fin au cartel du pétrole (l’OPEP) et au contrôle qu’il exerce sur les prix?

Trump et la révolution de l’énergie en Amérique

Il y a neuf ans lors de la convention républicaine les délégués scandaient; « drill Baby drill » appelant ainsi au développement accéléré des ressources pétrolières en Amérique. L’avenir semblait prometteur, mais ce fut l’ère Obama et sa guerre contre le charbon et les hydrocarbures. Fort heureusement les terrains appartenant aux particuliers et aux États restaient hors d’atteinte des tentacules fédérales. Le développement des secteurs pétrolier et gazier a quand même eu lieu, quoiqu’à une échelle moins élevée et bien en dessous du potentiel reconnu. En 2015 la conférence de Paris sur le climat (la COP 21) signée par Obama, imposait à l’Amérique une réduction substantielle de sa production et de sa consommation d’énergies fossiles. C’est ainsi qu’à la fin de son mandat Obama croyait avoir réussi à tuer l’industrie du charbon et à limiter l’augmentation de la production d’hydrocarbures.

Malgré les restrictions imposées par Obama la production américaine a augmenté substantiellement; elle a eu pour conséquence de rendre les États-Unis autosuffisants. Du coup les trois à quatre millions de barils de pétrole que les Américains importaient chaque jour, se sont retrouvés sans preneur sur le marché international, ce qui a eu pour effet de pousser les prix du pétrole vers le bas. Les consommateurs en ont profité et cette baisse des prix a été à l’origine de la reprise économique.

Mais l’Arabie Saoudite dans un effort désespéré a décidé il y a plus de deux ans d’inonder le marché du pétrole, poussant davantage les prix vers le bas, ce qui a eu pour effet de réduire dramatiquement la rentabilité du pétrole de schiste. Par ce moyen elle espérait tuer définitivement l’exploration et la production de ce type de pétrole non-conventionnel, et ainsi préserver ses parts de marché. Mais la manœuvre saoudienne a fait long feu, l’industrie américaine du schiste s’est rapidement ajustée, l’innovation technologique lui a permis de réduire ses frais d’exploration et de production, le pétrole de schiste est à présent plus rentable qu’avant le coup de force saoudien.

À l’entrée en fonction de Trump la table était mise pour une expansion majeure du secteur de l’énergie aux États-Unis. Toutes les conditions favorables sont réunies à présent pour faire de l’Amérique le joueur principal sur le terrain. Trump compte exploiter à fond cet atout, tant sur le plan économique que dans le champ politique mondial. Les gestes posés par Trump sont d’une cohérence remarquable pour qui a de bons yeux et ne laisse pas ses émotions négatives fausser son jugement. Que l’on juge sur pièces:

  • Au lendemain de son assermentation, Trump a donné le feu vert aux pipelines Keystone et Dakota qu’Obama avait bloqués durant huit ans. Le premier acheminera le pétrole lourd des sables bitumineux de l’Alberta vers les raffineries du Texas, et le second le pétrole de schiste du Dakota.
  • Les restrictions réglementaires et les obstacles bureaucratiques retardant ou bloquant le développement des mines de charbon et la production d’hydrocarbures sont levés.
  • Les terres appartenant au gouvernement fédéral qu’Obama avait mises à l’écart de tout développement, sont à présent ouvertes à l’exploration et à la production de pétrole et de gaz.
  • L’exploration et la production de pétrole off shore sont désormais permises dans la zone économique au large des côtes américaines. Les réserves reconnues sont immenses.
  • Le feu vert a été donné au secteur nucléaire pour la production d’électricité, il y aura donc davantage de centrales nucléaires au cours des prochaines décennies.
  • Le secteur du charbon est ouvert à l’exportation comme à l’utilisation non polluante pour la production d’électricité.
  • Afin de réaliser son ambitieux programme, Trump s’est retiré de l’accord de Paris sur le climat (la COP 21)

L’énergie, arme et monnaie d’échange

Dans un récent discours sur sa politique énergétique, le président américain a révélé un pan de sa stratégie. Il a dit:

« Nous ne visons pas seulement l’autosuffisance dans le champ de l’énergie, nous visons la suprématie. »

 

Les États-Unis se lancent donc dans l’exportation de charbon, de pétrole et de gaz naturel. Trump est bien décidé à rétablir l’équilibre des balances commerciales; des pays tels que la Chine, le Japon, l’Inde, la Corée du Sud, l’Allemagne, qui jouissent d’un important surplus commercial avec les États-Unis devront en échange s’approvisionner en charbon et en gaz naturel, s’ils espèrent profiter d’un accès facile au marché américain. Cette politique exportatrice a plusieurs conséquences, outre qu’elle permet d’équilibrer les échanges, elle donne à l’Amérique des parts de marché naguère occupés par les producteurs islamiques.

Il est bien révolu le temps où l’OPEP pouvait fixer arbitrairement le prix du pétrole. C’est l’ampleur de la production américaine qui permet à présent de fixer les prix. La tendance s’est inversée, le transfert massif de richesses des pays consommateurs vers les pays islamiques producteurs a pratiquement cessé. Les producteurs islamiques refont leur calcul, leurs dépenses risquent bientôt de dépasser leurs revenus, l’islam qu’ils exportent au même titre que le pétrole et le gaz leur coûte cher et ne leur rapporte rien de concret en dehors de l’insécurité et du terrorisme.

Pour les pays islamiques, le pétrole est à la fois un atout et une malédiction. En tant qu’atout il n’en a plus pour très longtemps, le chantage au pétrole est chose du passé. Avec le surplus de production mondiale, dont une bonne partie est américaine, le pétrole est de moins en moins un don d’Allah à l’islam et de plus en plus une malédiction pour les musulmans. Car le pétrole islamique a servi principalement à fanatiser les masses musulmanes et non à les instruire et à les préparer à la modernité. Il a servi à attiser la haine et les conflits au sein des sociétés islamiques et non à les faire progresser sur le plan économique et humain.

http://www.dreuz.info/2017/07/08/donald-trump-ou-la-resistance-a-lislam-conquerant-par-helios-dalexandrie/2/

Pétrole brut :
le marché baissier menace l’OPEP

Pétrole brut marché baissier OPEP

Les prix du brut ont connu une baisse plus rapide au cours du premier semestre de 2017 que pendant n’importe quelle période de six mois au cours de ces 19 dernières années. Entre le plus haut enregistré en janvier et le plus bas à la mi-juin, la chute des prix aura été brutale, le pétrole perdant 20 % sur un « marché baissier » tel que le définit le jargon de Wall Street. Pour l’OPEP, c’est une mauvaise nouvelle, puisque le cartel des pays producteurs espérait, en limitant sa production, faire monter les prix pour atteindre la cible qu’il s’était fixée à 60 dollars.
 
Après plusieurs années de mauvais prix l’objectif a quasiment été atteint à 57 dollars. Pour cela, l’OPEP avait réduit ses mises sur le marché mondial de 1,8 millions de barils par jour. Mais une fois ce modeste « sommet » atteint, les prix ont recommencé à descendre sans discontinuer.
 

Le prix du pétrole brut n’est plus contrôlé par l’OPEP

 
Plusieurs explications à ce ratage. La Libye et le Nigéria, qui font partie du cartel, n’ont pas respecté leurs engagements vis-à-vis de l’OPEP en produisant plus de pétrole qui ne leur avait été alloué. Mais ce sont surtout les Etats-Unis qui ont pesé sur les prix grâce à l’industrie du gaz de schiste : les producteurs américains ont doublé leur production au cours de ces six dernières années.
 
Parmi les membres de l’OPEP, l’Arabie saoudite, qui apparaît comme le leader du cartel, en fait les plus gros frais. Ayant l’intention de vendre une part de sa société d’Etat Aramco, le royaume wahhabite a tout intérêt à ce que le baril s’échange à un minimum de 60 dollars, montant qui lui permettrait de valoriser la compagnie à 2.000 milliards de dollars voir davantage. En en vendant 10 %, il percevrait 200 milliards de dollars frais qui lui permettraient d’engager la diversification envisagée dans de bonnes conditions.
 
Bob Adelmann du New American rapporte tout cela pour le mettre en perspective avec une récente déclaration du président du conseil national des affaires économiques et du développement de l’Arabie saoudite, Mohammad bin Salman bin Abdulaziz Al-Saud. Sa « vision 2030 » repose sur trois piliers : le statut de l’Arabie saoudite au cœur des pays arabes et islamiques est le premier d’entre eux. « Nous reconnaissons qu’Allah le tout-puissant a octroyé à notre terre un don plus précieux que le pétrole », observe le haut dignitaire : il s’agit des deux « saintes mosquées, les sites les plus sacrés de la terre », et bien sûr de la Kibla, la direction de la Mecque vers laquelle plus d’un milliard de musulmans se tournent lors de la prière.
 

Le marché baissier menace l’OPEP d’éclatement

 
Deuxième pilier : l’Arabie est déterminée à devenir « une locomotive de l’investissement global » en vue de stimuler l’économie et diversifier ses revenus. Le troisième vise à profiter de la situation stratégique unique dont jouit l’Arabie pour en faire plaque tournante globale reliant trois continents, l’Asie, l’Europe et l’Afrique, au cœur des principales voies maritimes. Ainsi, le royaume d’Arabie Saoudite se veut l’épicentre du commerce en même temps qu’un portail sur le monde.
 
Si le pétrole continue de chuter, ce rêve s’envolera avec les dollars perdus.
 
On a en tout cas la preuve que l’OPEP n’est pas en mesure de contrôler le prix mondial de l’or noir : ces temps sont révolus alors que le marché du pétrole n’est plus un cartel, mais un champ ouvert gouverné par les lois du libre-échange. Et là où d’aucuns promettaient, voire rêvaient d’un baril à 200 dollar pour freiner la consommation, bien des facteurs laissent prévoir au contraire une poursuite de la chute. Le prince héritier en second d’Arabie saoudite, Mohammad bin Salman – oui, il est en même temps président du conseil des affaires économiques et du développement – a assez clairement fait savoir qu’à son sens, le pétrole brut ne vaudra plus rien d’ici à 20 ou 30 ans. Où l’on comprend mieux le désir de vendre Aramco !
 
C’est sans doute exagéré mais chez Goldman Sachs, on pense que d’ici à trois mois le pétrole ne vaudra pas 55 dollars comme l’assuraient les prédictions antérieures mais plutôt 47,50 dollars le baril. Le seul moyen de mettre fin à cette tendance baissière serait que les Etats-Unis réduisent leurs opérations d’hydro-fracturation ou que l’OPEP consente à de nouvelles coupes.
 

Le pétrole brut, il y en a à foison : l’Arabie saoudite veut se diversifier, vite

 
C’est peu probable, bien que, selon l’Agence internationale de l’énergie, les stocks de brut et 35 pays de l’OCDE sont plus élevés qu’ils ne l’étaient au moment où l’OPEP a décidé sa première réduction de production. Dans le même temps, l’administration américaine de l’information sur l’énergie vient d’annoncer que les stocks de brut ont augmenté de 118.000 barils la semaine dernière.
 
L’entente au sein de l’OPEP est elle-même fragile. Au fur et à mesure que les prix baissent, que les revenus diminuent d’autant et que les situations internes des pays membres se dégradent, certains membres sont fortement tentés d’augmenter unilatéralement leur production pour compenser les pertes.
 
Quant aux Etats-Unis, ils sont loin d’avoir dit leur dernier mot. Nombre de forages ont révélé des gisements de gaz de schiste parfaitement exploitables. Il y a près de 6.000 de ces puits quasiment prêts à l’emploi dont les investissements de préparation ont déjà été réalisés : ils n’attendent que la mise en service, qui pourrait intervenir dès que les coûts de celle-ci et de l’exploitation seront rentables par rapport au prix du brut. Sur le papier c’est déjà le cas.
 

Anne Dolhein

http://reinformation.tv/petrole-brut-marche-baissier-opep-dolhein-72433-2/

EN BANDE SON : 

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