1984

Le grand remplacement version britannique et… version italienne !

Voici le grand remplacement illustré par les chiffres du très officiel Office des statistiques nationales britanniques (ONS) : en 2016, sur 696.271 naissances en Angleterre et au Pays de Galles, quelque 200.000 mères de ces bébés étaient nées hors du Royaume-Uni. Le taux de mères étrangères atteignait donc 28,2 % du total, un record dans l’histoire des statistiques – il n’était que de 11,6 % en 1990. Contrairement à d’autres pays européens, l’ONS ne communique pas le taux de naissances issues de mères nées au Royaume-Uni mais elles-mêmes filles d’immigrés, ni celui de bébés issus de mères nées sur le sol britannique mais conçus par des pères nés à l’étranger. Ces pudeurs laissent présager un taux global d’enfants issus de l’immigration supérieur de plusieurs points. Au Danemark, les statistiques officielles indiquent ainsi que 21,6 % des nouveau-nés ont une mère « née à l’étranger ou descendante d’étranger(s) », les Syriennes formant le groupe le plus important après les Turques.

Des chiffres multipliés par presque trois en 25 ans

Le taux de naissance parmi les communautés de migrants est généralement supérieur à celui des nationaux, et cela est particulièrement vrai pour les migrants d’origine extra-européenne, très majoritaires parmi les immigrés au Royaume-Uni. Considérant un flux migratoire annuel tournant autour de 600.000 personnes, toutes ces données signalent que le Royaume-Uni subira ce grand remplacement au fur et à mesure que les générations plus âgées disparaîtront, au bénéfice de familles de migrants ou issues de migrants. Et la tendance est à la hausse : le pourcentage de nouveau-nés issus de mères nées à l’étranger augmente continument depuis 1990, années où il s’établissait à 11,6 % : un presque triplement en 25 ans. A 65,648 millions, le Royaume-Uni atteint un niveau de population record, mais très largement grâce à l’immigration. En analysant les chiffres, on constate que dans ce pays le bouleversement démographique va en s’accélérant. En 1992, l’accroissement naturel de la population (solde net des naissances moins les décès) était d’environ 150.000 pour un solde migratoire (arrivées moins départs) négatif de quelques milliers. En 2000, l’accroissement naturel avait chuté à environ 50.000 mais le solde migratoire avait bondi à quelque 130.000. En 2016, l’accroissement naturel avait explosé à un peu moins de 200.000 (dû donc essentiellement aux mères nées à l’étranger, d’un nombre équivalent) alors que le solde migratoire avait explosé à quelque 340.000. Il en résulte donc que la totalité de l’augmentation de la population cette année-là (quelque 540.000) résultait d’un apport (naturel ou migratoire) étranger.

La théorie de la nécessité économique de l’immigration battue en brèche par Phil Mullan

Pour les tenants du globalisme marchand et du multiculturalisme, il serait absolument vital que le Royaume-Uni accueille de nombreux immigrés. Ils se félicitent du taux élevé de naissance dans les communautés issues de l’immigration. Ils arguent que ces deux phénomènes évitent au pays un « désastre démographique », un vieillissement de la population étant censé entraîner un effondrement économique. A l’opposé de cette thèse, Phil Mullan, auteur de “The imaginary time bomb – Why an ageing population is not a social problem”, affirme au contraire qu’il n’existe pas de lien avéré entre une population vieillissante de baby boomers et une récession. Autre argument contestable des immigrationnistes : l’idée selon laquelle l’immigration de masse permet de conserver le « ratio de dépendance », ce taux idéal de personnes en âge de travailler par rapport aux retraités, soit quatre pour un. Les experts du ministère britannique de l’Intérieur relèvent au contraire que « l’impact de l’immigration sur l’âge moyen de la population est, de notoriété publique, limité car les immigrés affichent eux aussi un certain âge ».

Pour maintenir le ratio de quatre actifs pour un retraité en 2050, il faudrait… 59 millions de migrants au Royaume-Uni !

Le département de la population des Nations unies a ainsi établi que pour maintenir ce ratio de quatre pour un en 2050, et cela par la seule immigration, le Royaume-Uni devrait accueillir quelque… 59,722 millions de migrants, portant la population totale du pays à 136 millions. Reste que l’argument économique, à l’heure où les robots s’apprêtent à prendre d’abord les emplois non qualifiés, n’est lui-même peut-être qu’un prétexte. Un européiste de choc, Lord (John) Kerr of Kinlochard, a vendu la mèche durant la campagne du référendum sur le Brexit, en affirmant que la Grande-Bretagne avait besoin « d’immigrés intelligents » pour « réveiller » la population autochtone, car ajoutait-il, « Nous, Britanniques de naissance, vraiment, nous sommes satanément cons ». Récemment, en France, Virginie Despentes s’extasie dans son dernier roman « Vernon Subutex 3 » sur ces « bateaux entiers (de migrants) remplis de beaux gosses », qui formeront « une élite, une vraie » car « le pays a besoin de sang neuf ». Jamais l’adage de Bernard Anthony selon lequel « l’anti-racisme est un racisme en sens contraire » n’a paru aussi vrai.

Matthieu Lenoir

http://reinformation.tv/chiffres-immigration-royaume-uni-lenoir-72811-2/

Les professeurs Henry Maudsley et Frederick Mot n’ont pas seulement fait avancer la recherche médicale dans les années 1920 : ils ont également contribué à fonder l’Institut de psychiatrie, de psychologie et de neuroscience du King’s College de Londres, l’un des établissements d’enseignement supérieur les plus prestigieux au monde. Si leur génie leur a valu de passer à la postérité, il se pourrait néanmoins que la couleur de leur peau les en fasse disparaître, au moins symboliquement.En effet, les bustes de ces deux éminents professeurs britanniques, qui ornent le hall d’entrée de l’Institut, fondé en 1924, seraient trop «intimidants pour les minorités ethniques» qui y étudient selon les termes du doyen de l’Institut, Patrick Leman, rapportés par la presse britannique. Après avoir reçu plusieurs plaintes d’associations d’étudiants, celui-ci a finalement reconnu que les bustes des deux professeurs, ainsi que ceux d’autres chercheurs, trônant à l’intérieur du bâtiment, représentaient «presque exclusivement des hommes d’âge mûr et de couleur blanche». Pour atténuer le présumé caractère discriminatoire de ces représentations, les sculptures et portraits représentant Henry Maudsley, Frederick Mot et d’autres figures illustres de l’établissement seront donc remplacées, dans le hall d’entrée, par un «mur de la diversité».

«Nous ne jetons rien à la poubelle», se défend Patrick Leman. «Il s’agit juste de rendre l’Institut moins aliénant», explique-t-il. Les bustes et tableaux en question seront donc décrochés et exposés ailleurs, moins en évidence, afin de faire une plus grande place aux universitaires issus de minorités. «Nous essayons de refléter la diversité de nos étudiants, mais aussi d’être plus interculturels, plus internationaux dans notre approche du développement des sciences», assure le doyen.

Autre mesure annoncée pour combattre le racisme larvé que véhiculeraient certains matériels d’enseignement : les planches et diagrammes anatomiques proposés aux élèves présenteront à l’avenir des corps de différentes couleurs.

Ce n’est pas la première fois que des étudiants exigent, dans le monde universitaire britannique, une moindre représentation des figures historiques blanches. En janvier dernier, des étudiants de l’Ecole des études orientales et africaines de l’Université de Londres avaient demandé que des philosophes tels que Platon, Aristote, Voltaire, Descartes ou encore Kant, soient bannis du programme de philosophie. Jugés peu pertinents parce que rédigés par des philosophes européens blancs, les ouvrages de ces auteurs devaient, selon eux, céder la place à des ouvrages d’auteurs africains et asiatiques.

Source : https://francais.rt.com/international/41070-kings-college-va-oter-bustes-intimident-minorit%C3%A9s-ethniques

L’opinion de civilwarineurope

Des auteurs africains ou asiatiques du niveau des Platon, Aristote, Voltaire, Descartes ou Kant ? Et bien bon courage pour les trouver… La condition nécessaire au Grand Remplacement ne passe pas seulement par la démographie mais passe également par le génocide de la mémoire et le révisionnisme des faits historiques.

La composition démographique peut avoir contribué à la fermeture de pubs londoniens ; le changement dans la proportion de musulmans est un bon indicateur du changement à venir du nombre de pubs dans les différents quartiers (…)Le 19 avril, les bureaux du maire de Londres ont publié un communiqué de presse intitulé “Des données alarmantes révèlent que le nombre de pubs à Londres a diminué de 25 % depuis 2001”. En d’autres termes, en dépit du fait que la population de Londres a augmenté de 1,7 million (24%), le nombre de pubs s’est réduit d’un quart.

Le communiqué de presse relève que : Le maire Sadiq Khan a pris l’engagement de mettre un terme au déclin du nombre de pubs à Londres.

Et que : Une étude récente sur les visiteurs étrangers à Londres révèle que 54 % d’entre eux se sont rendus dans un pub durant leur séjour dans la capitale, ce qui souligne la grande importance de ces établissements pour la ville et leur lien profond avec la culture anglaise.

En ce qui concerne les causes possibles, le communiqué de presse mentionne les suivantes : Les coûts d’exploitation, les conflits avec les voisins et avec les promoteurs immobiliers et l’assouplissement, en 2015, des règles de développement urbain autorisé.

Tandis que chacun de ces points a probablement joué un rôle, un facteur supplémentaire est la diminution de la demande de pubs causée par le changement de composition démographique : plus précisément, par l’augmentation de la proportion des populations d’origine sikh, indienne et musulmane. Par exemple, entre 2001 et 2001, la part de la population britannique blanche a diminué de 60 à 45 %, tandis que celle de la population britannique d’origine asiatique passait de 13 à 18,5 %.

Pour enquêter sur cette possibilité, j’ai obtenu du Bureau des Statistiques de Londres les données relatives à la composition religieuse des différents quartiers pour les années 2001 et 2015, et, de l’IDBR (Registre Interdépartemental du Commerce), les données relatives au nombre de pubs.

Le tableau ci-dessous montre la corrélation entre les changements de proportion dans le nombre de pubs et les changements de pourcentages concernant quatre groupes religieux majeurs : les juifs, les hindous, les sikhs et les musulmans.

La corrélation entre le changement proportionnel du nombre des pubs et de la population musulmane est forte et statistiquement significative. Un diagramme de dispersion est montré ci-dessous. Les trois autres corrélations sont d’ampleur moindre et ne revêtent pas de signification.

Le quartier de Redbidge paraît un cas à part. (J’ignore pourquoi ; si quelqu’un en a une idée, faites-la moi connaître). Si l’on exclut Redbridge, la corrélation est considérablement plus forte, à savoir r = .67 (p < 0.0001). Un diagramme de dispersion du rapport ainsi obtenu est montré ci-dessous. En résumé, divers facteurs ont probablement contribué à la chute sans précédent du nombre de pubs dans la capitale de la Grande-Bretagne. Un de ces facteurs (que ne mentionne pas le communiqué du maire de Londres) est une demande réduite de pubs causée par le changement de la composition démographique de la ville.

Sources : – http://www.fdesouche.com/866949-londres-le-grand-remplacement-entraine-t-il-la-disparition-des-pubs

– https://medium.com/@NoahCarl/why-has-london-lost-so-many-pubs-222c2859803

Alors que la totalité de la croissance démographique britannique est désormais due aux naissances d’enfants d’étrangers et à l’arrivée de migrants, c’est au tour de l’Italie de démontrer qu’elle subit de plein fouet le « grand remplacement » ethnoculturel. La conjonction d’un taux de fécondité autochtone calamiteux et d’une immigration massive va réduire la population italienne de souche à un pourcentage de plus en plus faible de la population globale. Un rapport du Centro Machiavelliintitulé « Comment l’immigration modifie la démographie italienne » (« Come l’immigrazione sta cambiando la demografia italiana ») met les pieds dans le plat en dénonçant en particulier le fait que le taux de fécondité en Italie soit aujourd’hui la moitié de ce qu’il était en 1964, à 1,5 enfant par femme alors que le taux de remplacement, permettant une stabilité démographique, exige 2,1.

Les chiffres de l’immigration : cinq millions de résidents étrangers, une hausse de 270 % depuis 2002

Parallèlement, au début de cette année, l’Italie hébergeait 5 millions d’étrangers résidents, une hausse de 25 % par rapport à 2012 et une explosion de 270 % en quinze ans. En 2002, les étrangers ne représentaient que 2,38 % de la population alors qu’ils en représentent 8,33 % aujourd’hui. De plus, et comme au Royaume-Uni ou en France, les enfants nés en Italie de migrants sont surreprésentés, le taux de fécondité chez les femmes immigrées étant considérablement supérieur à celui des femmes italiennes de souche, relève l’étude. Il n’est ainsi pas surprenant que les régions italiennes qui présentent le plus fort taux de fécondité, poursuit-elle, ne soient plus les régions du Mezzogiorno, comme jadis, mais les régions du Nord et le Latium, la région de Rome, parce qu’elles présentent les plus fortes concentrations d’immigrés.

Le grand remplacement en Italie : en 2065, près de 40 % de la population serait d’origine étrangère

Ainsi, si les tendances actuelles se poursuivent, le rapport établi qu’en 2065 le nombre d’immigrés de première et deuxième génération atteindra les 22 millions d’individus, soit près de 40 % de la population totale italienne – à supposer que cette dernière reste stable à 61 millions. L’effet de ciseaux est saisissant : la population autochtone diminue par un excédent de décès sur les naissances et la population allogène et sa descendance augmentent, la population globale restant peu ou prou stable. Le grand remplacement est là. Ce qui est frappant en Italie est la violence du phénomène, « fait sans précédent dans l’histoire », relève l’étude. C’est seulement en 2001 que le pourcentage d’étrangers a dépassé le chiffre ridicule de 1 % de la population. Ce qui est frappant aussi c’est la nature du remplacement : des immigrés issus pour une forte proportion d’un nombre réduit de pays d’origine, ce qui entraîne la formation de « communautés homogènes, fermées, qui ne parviennent pas à s’intégrer dans la société d’accueil ». En 1970, les dix premiers pays d’origine représentaient seulement 12,8 % du total des immigrés en Italie alors qu’ils en représentent 64 % aujourd’hui. La majorité de ces populations sont musulmanes, durcissant encore la fermeture de leurs communautés. Ce que le pape François, dont la position idéologique favorable à l’immigration de masse a choqué nombre d’Européens, a appelé la « ghettoïsation », en la déplorant tardivement.

Un taux de fécondité déprimé : l’Europe, 22 % de la population mondiale en 1950, 7 % en 2050

Toute l’Europe est frappée. D’après les extrapolations, les Britanniques de souche ne seront plus majoritaires au Royaume-Uni d’ici 2065. En Allemagne, 36 % des nouveau-nés sont issus de parents immigrés, annonçant un basculement démographique majeur pour la prochaine génération, d’autant que le taux de fécondité global outre-Rhin reste aussi l’un des plus bas d’Europe. L’Europe précisément, qui représentait 22 % de la population mondiale en 1950, ne devrait plus en représenter que 7 % en 2050. Et encore cette population devrait-elle être composée pour une large partie de population d’origine extra-européenne. En France, depuis des années, le premier prénom donné aux bébés en Seine-Saint-Denis est celui de Mohamed.

Matthieu Lenoir

http://reinformation.tv/italie-grand-remplacement-immigration-taux-fecondite-lenoir-72884-2/

EN BANDE SON : 

3 réponses »

  1. Grande Bretagne, ou l’exemple de « Comment un Peuple et une Culture millénaires sont suicidés par leurs dirigeants félons »,
    Je suis convaincu que la Famille Royale subira un attentat meurtrier
    qui annoncera ensuite des revendications d’accès au pouvoir de la part des intégristes musulmans avec l’exigence d »instaurer la Charia sur tout le territoire. .


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