1984

La Fed s’inquiète : La consommation d’héroïne explose aux Etats-Unis… et son coût devient astronomique !

Janet Yellen s’inquiète de l’effet de la crise des opiacés sur l’économie américaine


La présidente de la banque centrale américaine (Fed), Janet Yellen, s’est alarmée jeudi de l’épidémie d’abus d’opiacés aux Etats-Unis et de son impact sur l’emploi et la productivité de la jeune population masculine.

Intervenant devant une commission du Sénat, Mme Yellen a estimé que la crise des opiacés, qui voit de nombreux jeunes surtout dans l’est du pays tomber dans la dépendance à de puissants médicaments antidouleurs avant de se tourner vers l’héroïne, « est liée à un déclin de la participation à l’emploi des travailleurs dans la force de l’âge ».

« Je ne sais pas si c’est la cause » d’une baisse de la participation à l’emploi ou « si c’en est un symptôme », a ajouté Mme Yellen.

« Beaucoup d’individus avec peu de qualification ont des difficultés à trouver des emplois à revenus moyens, ce qui s’est peut-être intensifié pendant la récession », a-t-elle expliqué.

« Mais cela dure vraiment. Nous voyons maintenant que c’est hélas probablement lié à la crise des opiacés », a poursuivi Mme Yellen. Elle a aussi mentionné un accroissement « des décès dus au désespoir, aux suicides et aux drogues ».

« Nous observons une hausse du nombre de morts qui est particulièrement inhabituelle », s’est encore alarmé la présidente de la Fed.

« Je crois que les Etats-Unis sont le seul pays avancé où nous voyons une augmentation des décès dans ce type de population, spécialement parmi les jeunes hommes avec peu de formation », a-t-elle affirmé ajoutant: « c’est un problème très grave ».

Plus de 33.000 personnes sont mortes en 2015 après une overdose d’opiacés, dont 20.000 par médicaments sur ordonnance, un record et quatre fois plus qu’en 1999, selon les derniers chiffre des Centres de contrôles de la santé (CDC).

13/07/2017  Washington (AFP)  © 2017 AFP

La consommation d’héroïne explose aux Etats-Unis… et son coût devient astronomique

By Audrey Duperronfr.express.live juin 12, 2017

L’héroïne – la drogue la plus mortelle du monde – coûte désormais 51 milliards de dollars par an aux Etats-Unis, indique un rapport publié par des scientifiques de l’Université de l’Illinois. Les scientifiques ont constaté que l’utilisation de cette drogue aux États-Unis a atteint en 2015 son plus haut niveau en 20 ans.

Se fondant sur les coûts  pour la société engendrés par la consommation de drogue sous divers aspects (détention des héroïnomanes, coût de leurs délits, traitement médical de la dépendance, des infections chroniques et des autres maladies contractées par la consommation de la drogue, telles que SIDA, hépatite B et C, et tuberculose, traitement des nouveaux-nés souffrant de problèmes de santé liés à la toxicomanie de leur mère, productivité perdue au travail, décès par overdose), ils ont calculé que la consommation d’héroïne coûtait en moyenne 50 799 dollars à la société. En 2015, près de 13 000 personnes sont mortes d’overdose aux Etats-Unis, ce qui implique une hausse de 21 % par rapport à l’année précédente.

« Comme on  recense un million d’utilisateurs actifs de l’héroïne, le coût économique total peut être estimé à plus de 51 milliards $ », concluent les chercheurs Simon Pickers et Ruixuan Jiang, docteurs en pharmaco-économie à l’Université de l’Illinois.

Un problème bien plus coûteux sur le plan individuel que les maladies chroniques classiques

Or, le coût de l’héroïne par patient individuel est bien plus élevé que celui induit par les autres problèmes de santé chroniques. Le diabète, par exemple, coûte 11 148 dollars par patient, et 248,6 milliards de dollars à l’économie américaine en raison des 22,3 millions de malades du pays. Les maladies pulmonaires chroniques coûtent 2 567 dollars par patient et 38,5 milliards $ à l’ensemble du pays, pour 15 millions de patients.

Le nombre de consommateurs d’héroïne aux États-Unis a connu un doublement au cours des treize premières années de ce siècle. « Au début de ce siècle, on comptait un utilisateur par millier d’habitants » affirme Jiang. « Il y a quatre ans, on parlait déjà de deux patients par millier de personnes. »

De nombreux utilisateurs sont passés à cette drogue après être devenus dépendants d’opiacés qui leur avaient été prescrits par ordonnance comme anti-douleurs. La drogue est moins chère et plus facile à trouver que les drogues licites pour les patients qui ne parviennent plus à obtenir d’ordonnance.

Les chercheurs soulignent que cette consommation ne se développe pas uniquement dans les grandes villes, mais qu’elle gagne aussi du terrain dans les régions rurales.

DROGUES | Qui s’y frotte s’y pique

Deux conseillers travaillant dans un centre de désintoxication du comté de Chester (Pennsylvanie) ont été retrouvés morts d’une overdose d’héroïne et de fentanyl.

Ce fait divers plus tragique que comique jette une lumière… stupéfiante sur l’ampleur de l’épidémie d’opioïdes qui ronge l’Amérique:

«…en 2005 aux Etats-Unis, les opioïdes ont causé la mort de 33 000 personnes sur un total de 52 000 overdoses, soit plus que le nombre de morts par accidents de voitures (38 000) ou par armes à feu (36 000). Et en Pennsylvanie en particulier, le nombre d’overdoses a grimpé de 20% entre 2014 et 2015, selon le Centre de prévention et de contrôle des maladies.»

http://log.antipresse.net/post/drogues-qui-sy-frotte-sy-pique

Aujourd’hui, il est difficile de croire que Baltimore fut l’une des plus grandes villes au monde.Contrairement à Washington DC, Baltimore est une ville ouvrière (cols bleus) qui abrite les américains les plus travailleurs. Lorsque j’étais au lycée, mon frère et moi étions de grands fans des Orioles de Baltimore, et de temps en temps nos parents nous conduisaient de notre maison en Virginie jusqu’à Baltimore pour les voir jouer. Adulte, j’ai passé un certain nombre d’années près du district de Columbia, et je me déplaçais souvent à Baltimore. Lorsque l’on dit que cette ville est en déclin, c’est un énorme euphémisme. Partout où vous vous déplacez à Baltimore, on y voit des bâtiments et des maisons abandonnés, et lorsque vous traversez certaines des zones les plus en difficulté, vous pouvez observer des toxicomanes au coin des rues. Baltimore n’est plus qu’une ville délabrée, qui tombe en lambeaux et qui ne ressemble absolument plus à la glorieuse métropole qu’elle était autrefois.

Il y a certaines zones de Baltimore où vous ne pouvez plus aller une fois le soleil couché. Et en réalité, mieux vaut ne pas y aller pendant la journée non plus. La criminalité dans cette ville a atteint un tel niveau que les autorités ont officiellement demandé de l’aide auprès du gouvernement fédéral

Selon The Baltimore Sun newspaper (journal quotidien de la ville de Baltimore), jusqu’à maintenant, la ville a enregistré 118 homicides et anticipent plus de 400 meurtres d’ici à la fin de l’année. La situation est si grave que le maire de Baltimore a officiellement demandé de l’aide auprès du gouvernement fédéral afin de tenter de reprendre le contrôle. Même le syndicat de Police a tiré la sonnette d’alarme en ayant mis en avant une pénurie d’officiers, ce qui engendre une baisse des patrouilles. Tout ceci se produit alors que la population de Baltimore ne cesse de baisser au point où elle est revenue à son niveau d’il y a 100 ans, selon le bureau du recensement américain.

A la fin du mois d’Avril dernier, Baltimore était en passe d’atteindre le taux d’homicides le plus élevé que la ville n’ait jamais connu de toute son histoire.

Oui, vous avez bien compris.

La principale raison de toute cette montée de violence, c’est une épidémie d’opioïdes qui est devenue complètement incontrôlable

L’épidémie d’opioïdes tue silencieusement et laisse derrière elle une longue file de cadavres dans les rues de Baltimore.

Voilà ce qu’a déclaré le commissaire adjoint, Dean Palmere, du département de police de Baltimore: « Ceux qui vendent ces drogues à Baltimore, tuent des gens dans nos rues ».

Les overdoses ont tué 2 000 personnes à l’échelle de l’État en 2016, dont plus de 800 personnes à Baltimore seulement.

Selon les propos tenus en Février par le Dr. Leana Wen, la commissaire à la santé de Baltimore: « il y a plus de décès par overdose aujourd’hui à Baltimore, qu’il n’y a de morts par homicide ».

Ce dernier paragraphe m’a estomaqué lorsque je l’ai lu pour la première fois

Par conséquent même si à la fin du mois d’Avril, Baltimore était déjà en passe d’atteindre le taux d’homicides le plus élevé que la ville n’ait jamais connu de toute son histoire, aujourd’hui, ces gens meurent plus par overdose qu’ils ne décèdent par balles.

Et maintenant, la police de Baltimore s’inquiète d’un nouvel opioïde qui serait « 100 fois plus puissant que l’héroïne ». Cette nouvelle drogue s’appelle le carfentanil ou carfentanyl, et elle peut tuer quasiment instantanément n’importe quel individu.(La molécule est habituellement utilisée pour anesthésier de gros animaux tels que les éléphants)

Je voudrais partager avec vous une courte vidéo publiée sur youtube il y a quelques jours par Alastair Williamson et qui s’intitule: « The Baltimore Experience ». Baltimore est une ville dévastée, sinistrée et je ne pourrais jamais vous l’expliquer aussi bien que cette vidéo…

Avez-vous vu cette partie vers la fin de la vidéo où Williamson s’arrête pour offrir une bouteille d’eau à un homme qui se trouve au coin de la rue ?J’espère que cet homme va bien, mais il est assez fréquent de voir des gens allongés comme des zombies dans des villes où une épidémie d’opioïdes fait rage. Ce sont des drogues extrêmement dévastatrices, et elles vous détruisent complètement une fois que vous commencez à les consommer.

Plus il y a de drogues, plus il y a de violence, et au cours des dernières 24 heures, nous avons vu quatre meurtres insensés à Baltimore

Selon les déclarations de la Police: « Deux hommes ont été tués par balles mardi matin dans l’ouest de Baltimore. Les officiers de police se sont rendus à 5h50 du matin sur les lieux des tirs au bloc 2800 de la rue de Lanvale.Les agents de police ont trouvé les victimes à l’intérieur et autour d’un véhicule. Les deux ont été abattus d’une balle dans la tête et ont été déclarés morts sur les lieux.

Toujours selon les déclarations de la Police, un homme de 35 ans a été abattu lundi soir dans le sud-est de Baltimore.

Cette victime a été identifiée par la police comme étant Charles Gatuthu, un homme âgé de 35 ans. Cet individu a été abattu d’une balle dans la tête et dans le corps vers 19 h 45 dans le bloc 6100 de la Rue de Boston. Il a été emmené à l’hôpital Johns Hopkins Bayview, où il est depuis décédé.

Et pour finir, la police a déclaré qu’un jeune homme de 25 ans avait été tué par balles lundi après-midi dans l’ouest de Baltimore

Bien entendu, Baltimore est loin d’être la seule ville des Etats-Unis dans ce cas. Récemment, j’ai publié un article qui expliquait à quel point Chicago était devenue une ville infestée de gangs et mardi, nous avons appris qu’il y avait eu un 200ème homicide à Chicago depuis le début de l’année 2017.

Et lundi, un communiqué officiel a été transmis à tous les membres de la police de Chicago les mettant en garde face aux «armes extrêmement puissantes» qu’utilisent dorénavant les gangs pour tuer des gens

La police de Chicago a publié un communiqué lundi en avertissant ses agents que des gangs détenenaient des armes extrêmement puissantes, après que trois personnes aient été tuées par balles au cours du week-end, dont deux assistaient à la cérémonie commémorative en hommage de la victime précédente.Anthony Guglielmi, le porte-parole du département a déclaré que les trois personnes avaient trouvé la mort lors de fusillades dimanche et qu’ils faisaient tous partie du même gang.

Lorsque l’on lit ceci, il est parfois difficile de croire qu’on parle de l’Amérique.

Tous ces gens qui tombent dans la drogue et qui commettent ces meurtres étaient autrefois de sympathiques et innocents citoyens américains. A un certain moment, ils ont pris la mauvaise voie, mais cette situation prend d’énormes proportions à travers toute l’Amérique.

Alors, que devrions-nous faire ?

Nous avons besoin de solutions concrètes. Il faut restaurer les principes et les valeurs qui ont fondé la nation américaine, et nous avons besoin de personnes disposées à faire ce travail et qui sont prêtes à prendre des décisions différentes de toutes celles qui ont été prises jusqu’à maintenant.

Source:theeconomiccollapseblog

EN BANDE SON : 

9 réponses »

  1. [youtube=https://www.youtube.com/watch?v=Lv0wcLFh9c8&w=640&h=390]
    A peine une ride. Le regard social sur les pauvres se veut aujourd’hui (et en apparence) compatissant, alarmé. Est-ce vraiment contraire à ce que nous décrit la société observée par John Carpenter d’après dans le livret du DVD Studio canal ? Citation de cinéaste en1998 pour la période du film (1988) : « les pauvres étaient diabolisés, transformés en parias, en extra-terrestres. Ça été le début de la période actuelle. »
    Quel enjeu… en 2017 pour la récupération discursive des « déchets humains en fabrication intensive » par la responsable de la FED ? On dirait du Lagarde (toutes ces « lèvres pincées » de Greg Tabibian, en Damien 17). Du bon gros trafic de concepts, horizon mesures « humanistes ». Le pire à attendre dans les zones sociales dites basses… Rééduc, examen tous azimuts, geôle totale.
    Pas malheureux parfois, les slums. Quand la merdre envahit le monde (les proctologues saliveraient-ils)…


    https://polldaddy.com/js/rating/rating.js

    • En même temps et sans vouloir vous offenser en disant tout cela vous vous situez dans la même veine utilitariste, marxiste et bourgeoise que Yellen…3 paradoxes sont selon moi à méditer pour prolonger le texte :

      Le travail répétitif libère l’homme, le travail intelligent l’aliène…Qui du cadre ou du prolétaire est l’esclave de l’autre ?

      L’anti Marx suprême : l’opium libère le peuple parce qu’améliore son niveau de « conscientisation », le cannabis l’enchaine parce que l’abrutit… Je vous invite à relire Conan Doyle , les opiacés ont toujours été une drogue d’individualiste, le cannabis une drogue collectiviste et marxiste c’est pour cela que les Mondialistes l’aiment tant !

      Face à l’intelligence artificielle et à la robotisation le ça créatif se trouve trépané par le surmoi castrateur et l’utilisation de drogues se vit alors comme un échappatoire…

  2. Wouaf ou ouh ouh ouh. Raide commentaire. Merci le Lupus.
    Réponse par quelques bouts.
    Lorsque je parle de slums par exemple, je fais allusion à ce que John Carpenter montre dans son film – que je viens de visionner.
    Un modèle y est-il montré ?
    A voir, et revoir éventuellement. La soupe populaire gratuite peut faire primer une vision (collectivisme, certes, mais issu d’auto-organisation, – alors qu’arriver à becqueter est « souvent » nécessaire -, mais ce n’est pas celle que j’ai retenue. Plutôt celle d’une zone de personnes libres, un modèle ponctuel et de contexte pour Carpenter probablement. On y respire quelque chose de léger, de vital aussi.
    Pas de drogues dans ce qui est à l’image (bientôt rasé violemment par la police).
    [De la pauvreté pour les pouvoirs, au centre de mes observations (de leur préoccupation par la supra-organisation comme perspective d’effroi. Un certain chemin « par le bas » – puisque c’est le verdict par le « haut », qu’on peut connaître. De la pauvreté, distincte de la misère, l’impasse). Mon deuxième commentaire peut s’avérer décalé pour la thématique de l’article et s’insère à la suite du premier, en extension, film du dimanche perso en digestion. J’aurai dû préciser et bien lier mes propos entre eux.]
    En revanche, dans Los Angeles invasion, chausser les lunettes de soleil (objet de dessillement abrupt) délivre d’abord au héros, Nada de son nom (ah), un état secoué, second, magnétique, qu’il qualifie lui-même proche de narcotique..
    Je dois dire mon incompétence en la matière directe, avec cependant un problème sur le cannabis, devant ses ravages réels constatés (en terme individuel, en exacerbation de délires particuliers, eux-mêmes générés par une société malade) et en effet d’étranges soupçons sociaux. Et Monsanto travaille sur le sujet (OGM de mémoire tandis que les USA filent un drôle de coton avec la plante depuis lurette, on met de côté la France, non en reste. Les connaissances scientifiques auraient-elles ouvert de nouveaux horizons enfin « rationalisables » ?).
    L’addiction, propre de l’humanité alors ? Je vais laisser gentiment de côté le cas aujourd’hui.
    Mais vous me dites que c’est  » en disant tout cela » que je rallie la blanche oie de la FED, on dépasse donc le seul domaine.
    Je note et n’accepte pas du tout la sentence !
    Fidèlement vôtre, consignant ma distance avec le libertarisme, enraciné dans une vision de l’homme qui n’est pas la mienne (plasticité foncière et relationnel en complémentaires ontologiques au « sujet » moderne, en conclusion provisoire et pas forcément ravie).
    Grand merci, the Wolf, évidemment !


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    • Vous l’aurez compris mes propos visaient avant tout ceux de madame Yellen , propos qui sont d’une rare bêtise comme à peu près tout le charabia qu’elle arrive encore à ânonner au fil de ses poussives interventions…En effet comment peut on lier chômage et usage de stupéfiants et induire du même coup que la paresse est mère de tous les vices et que la délinquance est corrélée directement au revenu économique dont on dispose… Bref du pur jus prêt à penser socialiste dans sa splendeur et décadence…En vous situant de manière provocatrice sur le même terrain que celui de madame Yellen je voulais attirer votre attention sur le fait que cette dernière pratique un mode logique causale auquel elle corrèle abusivement selon moi des conséquences idéologiquement frauduleuses mais marquées du sceau du « sachant »…D’où mon renversement de table et le passage à un mode de logique paradoxale qui selon moi est le seul capable d’éclairer et de traquer la logique cachée du système…et bien sur d’en générer les antidotes !

      Nous voilà revenu quelque part entre John Carpenter et Mad Max :-)))

    • Je doute et je confirme :

      « Enfin, l’augmentation de la consommation de haschisch pourrait également jouer un rôle. Les études ont en effet montré que, contrairement à d’autres drogues comme la cocaïne par exemple, sa prise répétée a un impact négatif sur le cerveau. Les consommateurs réguliers auraient ainsi en moyenne 8 points de QI de moins que les autres. »

      Source : Bfmtv.com

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