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Etats-Unis : L’attentat de Charlottesville a montré que les journalistes ne sont pas que malhonnêtes, ils sont aussi très dégoûtants

L’attentat de Charlottesville a montré que les journalistes ne sont pas que malhonnêtes, ils sont aussi très dégoûtants

 

« Il a crié White Power, c’est un nationaliste suprémaciste blanc. Il a crié Allah Akbar, ses motivations restent encore inconnues. »

By Jean-patrick Grumbergwww.dreuz.info  13 aout 2017

J’ai une chose ou deux à vous dire concernant l’horrible attentat qui s’est produit à Charlottesville. Quel que soit le bord politique de la personne qui l’a commis, faucher des passants avec une voiture lancée à grande vitesse est un acte monstrueux.

Il n’y a pas de bons néo-nazis, il n’y a pas de bons islamistes, ni de bons Antifa. La violence pour les idées n’a aucun passe-droit. Les mots qui poussent à la violence non plus.

Dois-je faire semblant de ne pas voir la façon ignoble dont les journalistes ont réagi à l’attentat de Charlottesville ?

Certainement pas. Je dois, au contraire, les dénoncer, inlassablement.

A gauche, on considère Charlottesville comme un attentat atroce parce que les victimes sont des protestataires anti-Trump et anti-suprémacistes, et que l’ordure qui a écrasé les gens avec sa voiture est un sympathisant Républicain. Soit. Mais cette même gauche adore les Arabes palestiniens qui écrasent les juifs avec leurs voitures à Jérusalem.

Dois-je dire ce qu’ils m’inspirent ?

Du dégoût.

Le même dégoût que les racistes du Klu Klux Klang qui excusent et applaudissent le terroriste de Charlottesville.

Les journalistes ont fait sur l’attentat d’hier leurs gros titres scandalisés et accusateurs. Ils réclament la peau de Donald Trump. Ils l’accusent d’inciter par sa politique à ce genre d’attaques.

Mais ils sont restés d’une discrétion exemplaire sur l’attentat commis par un activiste socialiste en juin dernier. Pire : certains l’ont passé sous silence où ont caché les sympathies très à gauche de ce terroriste-là.

Les médias n’ont pas réclamé la tête de Bernie Sanders, lorsque le sympathisant du candidat socialiste à la présidence a sorti une arme automatique et a tiré sur des membres républicains du Congrès qui jouaient un match de baseball amical et caritatif à Alexandrie en Virginie. Ils n’ont pas dit que la rhétorique de Sanders explique l’attentat d’Alexandrie. Ils ont dit que la rhétorique de Trump explique l’attentat de Charlottesville.

Hier, ces dégoûtants personnages qui font du journalisme comme des pompiers pyromanes, ont attaqué Trump parce qu’il n’a pas spécifiquement condamné les suprémacistes blancs et les néo-nazis. Ils ont raison : Trump dans son discours n’a pas spécifiquement condamné les suprémacistes blancs et néo-nazis.

Dites-moi : pourquoi les journalistes n’ont-ils pas réclamé de Trump qu’il condamne spécifiquement les Antifa qui ont déclenché les violences de cette manifestation ?

Comme en France, les journalistes « oublient » de regarder dans la bonne direction lorsque les Antifa frappent et sèment le chaos.

Trump a condamné toutes les haines, toutes les violences venant de tousles côtés, et a appelé à l’unité des Américains au-delà de leur religion, de leur couleur de peau, et de leurs idées politiques. Ca ne plaît pas aux dégoûtants journalistes : ils interdisent de condamner toutes les haines. Les journalistes n’autorisent qu’à condamner celle de l’extrême-droite. Montrez l’autre, celle de l’extrême gauche, celle des Antifa, celles des anarchistes, et vous serez classé « fichue sphère ». Vous subirez les foudres des deux pingouins, Adrien Sénécat et Samuel Laurent, les deux mécaniciens de la haine qui font marcher la machine à purge, le Décodex du monde.

Ce sont les Antifa qui ont mis le feu à l’université de Berkeley il y a 6 mois pour empêcher un conservateur invité de s’exprimer. Ce sont les Antifa qui cassent les vitrines et attaquent les gens durant les manifestations anti-Trump et ont préparé des attaques à l’acide sur les participants aux meetings de Trump durant la campagne.

Vous voulez dénoncer la haine ?

Parlons de cette haine sélective des journalistes dont il n’est jamais fait mention dans les médias. L’autre je la connais.

Lorsque David Duke (le leader du KKK) applaudit la manifestation de Charlottesville où les drapeaux nazis étaient de sortie, les journalistes s’accordent pour dire que Duke est un antisémite. Ils ont raison.

Lorsque David Duke applaudit Roger Waters, le musicien de Pink Floyd qui milite activement pour le boycott d’Israël, lorsqu’il soutient BDS (boycott désinvestissement sanction), il est clair que Roger Waters et BDS sont antisémites. Sauf que les journalistes soutiennent aussi BDS… vous voyez la collusion ?

Voici avec ses mots, l’excellente analyse de la journaliste Katie Hopkins sur ces dégoûtants personnages, les journalistes :

Un autre attentat avec une voiture s’est produit à Levallois-Perret en banlieue de Paris cette semaine. 6 soldats ont été blessés. L’auteur est un musulman même pas islamiste. Les médias ont tout fait pour que vous l’oubliiez. Ca a marché.

Dans 10 ans, quand les attentats seront commis des deux côtés, tout le monde aura oublié qui avait commencé : les islamistes et les Antifa.

 © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

EN BANDE SON : 

3 réponses »

  1. Ici à Nantes, lorsque les antifas locaux (et DIeu sait s’ils sont, hélas, nombreux avec NDDL) ont « perturbés » le meeting de campagne présidentielle de Marine Le Pen (pour laquelle je n’ai pas de sympathie particulière, mais comme tous candidats respectant les règles du code électoral français, elle avait évidemment droit à s’exprimer ici), la presse a relaté « quelques perturbations ».
    Mais dites-moi, si ça avait été des militants « identitaires » qui avaient « perturbé » le meeting d’un Mélenchon ou d’un Hamon… Vous connaissez la réponse !
    Grumberg voit juste lorsqu’il dénonce le traitement médiatique de ce type de faits, selon QUI l’a commis…
    Triste époque…


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