1984

Il n’y a plus de doutes aujourd’hui que nous assistons aux États-Unis à un coup d’état au ralenti…

Il n’y a plus de doutes aujourd’hui que nous assistons aux États-Unis à un coup d’état au ralenti…

Une première pour ce pays. Les protagonistes sont les politiciens professionnels qui voient d’un mauvais œil quelqu’un qui n’est pas du sérail, Trump en l’occurrence, venir piétiner leurs plates bandes. Et ce d’autant plus qu’il n’est absolument pas corruptible et comme les maffieux, ils n’en veulent pas. C’est mauvais pour leur business et leur partage du pouvoir. C’est la raison pour laquelle sa victoire électorale laisse un tel goût amer à de nombreuses personnes. Trump a une cabale dirigée contre lui qui est formée des partis politiques, démocrates bien sûr, ses opposants, mais aussi beaucoup de républicains, son propre parti, les fonctionnaires ou ceux qu’on appelle le « deep state » (ceux qui manipulent dans l’ombre les fonctionnaires chargés d’influencer les politiciens, d’appliquer les lois, de les bloquer si ça ne leur convient pas, etc… similaire à ce qui se passe en Russie et en Turquie. Ces gens là, des employés gouvernementaux, se fichent totalement de la démocratie et des résultats des élections et leur pouvoir augmente de plus en plus. Ils ont collaboré à fond avec Obama, ils accumulent les obstacles devant Donald Trump) et surtout les médias, instrument indispensable à ce genre de conspiration. Trump a pour lui le peuple, la middle class et tous les laissés pour compte de la mondialisation. Il a aussi l’armée mais elle ne lui sera pas d’un grand secours car elle ne peut pas intervenir sur le territoire national.

Cette cabale a d’abord essayé de parler d’une intervention russe qui aurait fait gagner les élections à Trump et a nommé un enquêteur, opposant irréductible à Trump, mais comme cette histoire n’ira pas très loin on est passé à la vitesse supérieure et on a décidé de jouer la carte, ô combien plus sensible, du racisme. On s’est souvenu tout d’un coup qu’il y avait eu une guerre civile il y a 152 ans et qu’il y avait des statuts de tous les héros de cette guerre, nordistes et sudistes, érigées pour rassembler le pays et l’unifier. (Ce qu’a fait d’ailleurs Mandela à son tour 125 ans plus tard.) Alors on a organisé des manifestations contre des monuments existants depuis plus d’un siècle, en donnant l’autorisation aux néonazis de participer, néonazis qui ont remplacé en grande partie le KKK devenu marginal, pour que des incidents se produisent et accuser Trump d’être un raciste. C’était tout à fait prévisible et bien orchestré: on fait venir les antifas et il est certain que des bagarres plus ou moins graves vont éclater. Le Maire de Charlottesville, ville où Hillary Clinton a obtenu 80% des voix, a été le premier à dégainer et les évènements tragiques et prévisibles qui en ont découlé ont été exploités à fond. Depuis ça s’est répandu comme un feu de brousse et on s’est souvenu de la guerre civile ou guerre de sécession qui n’était pas aussi simpliste que l’Histoire réécrite le raconte. Ce n’était pas les esclavagistes d’un côté et les anti esclavagistes de l’autre… Lincoln voulait d’ailleurs nommer Lee, chef d’état-major, mais celui-ci, profondément anti-esclavagiste est quand même resté loyal à sa Virginie natale. Il n’avait rien d’un salaud et reste à ce jour l’officier le plus décoré de l’armée américaine. C’est marrant on avait oublié tout cela sous Obama et on a un brusque regain de mémoire sous Trump. On retient que David Duke, l’ancien grand wizard du KKK, avait soutenu Trump mais on passe sous silence les Louis Farrakhan, Ayers, Jérémie Wright et tous les autres racistes qui avaient soutenu très activement Obama et pas seulement en paroles.

En 50 ans de vie publique les mots « raciste » et Trump n’ont jamais été prononcés dans la même phrase. Son financement d’organisations pour les droits civiques, ses amitiés aussi bien avec Jesse Jackson qu’avec Al Sharpton et bien d’autres leaders noirs, ont fait que ces derniers ont été très discrets pendant la campagne électorale sauf sur la fin quand ils étaient sûrs de la victoire de Clinton.

La situation est préoccupante et une guerre civile, dont personne ne veut, n’est pas à exclure à terme, en tous cas de profonds désordres si une solution n’est pas trouvée rapidement pour arrêter cette folie. Je rappelle que la droite alternative ne représente même pas 0,5% des mouvements politiques extrémistes mais que la gauche alternative, alliée très étroitement aux islamistes, représente 20 fois plus et est très active dans les universités où elle a imposé, la censure, le politiquement correct et la restriction des libertés pour tous ceux qui ne partagent pas leurs opinions. Dans ces universités les néonazis ou le KKK sont quasiment absents et sans la moindre influence.

Je reste optimiste parce que dans ce pays la population n’est pas désarmée et ne se laissera pas faire. C’est d’ailleurs probablement ce qu’ont en tête les organisateurs de cette conspiration et surtout ceux qui les financent comme Soros et compagnie.

Que ceux qui ne portent pas l’Amérique dans leur cœur ne se réjouissent pas trop vite de ces événements. Le poids économique de ce pays est tel que le monde entier en pâtira et comme toujours les plus pauvres encore plus.

Trump pour les statues des confédérés, le maire de New York contre Pétain :
la guerre mondiale de l’histoire est déclarée

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La statue à la gloire du soldat confédéré déboulonnée à Durham.

La gauche américaine déboulonne les statues des confédérés que défend Trump, la gauche européenne vise les statues des coloniaux, et le maire de New York veut épurer une stèle de Pétain sur Broadway. C’est une vraie guerre mondiale de l’histoire qu’a provoquée la comédie de Charlottesville. Au nom de la morale bien sûr.
 
L’antiracisme ne se divise pas, pas plus que la haine réflexe cultivée par nos médias contre Donald Trump. La presse française a critiqué dans des termes quasi identiques (les journaux les plus réputés ont repris la dépêche de l’AFP sans presque la maquiller, avec chacun son petit coup de pied de l’âne en plus, un stagiaire m’aurait bousillé le travail comme ça je l’aurais collé à la machine à café pour trois mois) la constatation pourtant évidente du président américain : « Triste de voir l’histoire et la culture de notre grand pays mises en pièces par le retrait de nos magnifiques statues et monuments ».
 

Avec les statues des confédérés c’est l’Amérique qu’on déboulonne

 
Les Etats Unis sont objectivement un grand pays, et les 1.500 monuments consacrés aux confédérés qui en occupent l’espace public contribuent à en raconter l’histoire. Trump a raison : ceux qui déboulonnent les statues, magnifiques ou non, s’attaquent, sous couleur de combattre le racisme, à l’identité américaine.
Tout le monde comprend en effet que si l’on attrape le petit doigt le bras y passe : personne dans l’histoire de l’humanité n’est à l’abri d’une mise en jugement anachronique au nom de l’idéologie dominante du moment. En particulier aux Etats-Unis. Trump l’a relevé : « Georges Washington possédait des esclaves (…) Est-ce qu’on va enlever ses statues ? Et Thomas Jefferson ? Est-ce qu’on va enlever ces statues » ?
 
La réponse, si l’on descend jusqu’au souhait des radicaux promoteurs de la révolution mondiale, est oui. Barack Obama, disciple du trotskiste Alinski, manifestait l’intention au début de son premier mandat de modifier la constitution américaine à cause des injustices qu’y avaient censément placées ses pères fondateurs blancs. L’instrumentalisation des minorités passe aujourd’hui par l’histoire.
 

62 % des Américains d’accord avec Trump sur les statues

 
Qu’importe alors qu’une majorité d’Américains (62 % selon un sondage) préfèrent que les statues des confédérés restent en place : leurs élites révolutionnaires ont décidé le contraire. Au nom d’une morale d’autant plus intransigeante qu’elle est de pure pacotille. Nancy Pelosi, la patronne des Démocrates à la Chambre des représentants n’a pas lésiné sur le trémolo : « On ne peut célébrer l’intolérance violente des hommes de la Confédérations dans les couloirs vénérables du Capitole ». Et cette opinion est aussi professée par le républicain Tom Rooney.
 
Ce consensus moral est partagé par le maire démocrate de New York qui en étend les conséquences aux non Américains et à d’autres domaines que l’esclavage. Puisque l’ennemi est toujours, en dernier ressort, le nazi, cet éminent édile, proche d’Hillary Clinton, soutien du mouvement Occupy Wall Street, a décidé d’éradiquer le nazisme de New York en ôtant de Broadway une stèle à la mémoire du maréchal Pétain qui s’y trouve depuis le défilé donné en son honneur en 1931.
 

Derrière Pétain, le maire de New York vise toute l’histoire

 
Le motif vaut son pesant de cacahouètes. Di Biagio pourchasse les « symboles douloureux et évidents de haine, comme les statues et plaques commémorant les collaborateurs nazis ou les partisans de l’esclavage » parce que « les statues et plaques de ces criminels n’ont pas leur place dans l’espace public de New York ». Et de conclure : « La plaque de commémoration du collaborateur nazi Philippe Pétain sur la promenade du Canyon of Heroes sera l’une des premières que nous retirerons ». Pétain collaborateur nazi : même Arno Klarsfeld ne dirait pas cela.
 
Mais le maire de New York s’est engagé dans un combat plus vaste qui regarde l’histoire entière : « Nous sommes au début d’une opération que nous souhaitons organiser sur le long terme et qui consistera à étudier les structures publiques et les œuvres d’art controversées ». New York a engagé un « comité d’experts » pour exercer cette censure historique et déterminer les critères de ce qui peut demeurer pour la postérité. Staline aussi procédait à une révision permanente de l’histoire en supprimant des photos les personnages qui n’y avaient plus leur place à son avis.
 

La guerre mondiale de l’histoire est un devoir moral

 
Cette « damnatio memoriae », qui est vieille comme l’histoire et que pratiquaient déjà les pharaons de l’ancienne Egypte, a ceci de particulier qu’elle est aujourd’hui guidée par la morale inclusive antiraciste. Chacun sait que celui qui tient l’histoire tient la politique, et Fustel de Coulanges n’a pas attendu Orwell pour dire que l’enseignement de l’histoire est une guerre civile : la haine des statues est politique, morale, quasi religieuse, leur valeur patrimoniale ou artistique disparaît sous l’exigence morale, et c’est d’autant plus paradoxale que le TPI de la Haye vient de condamner lourdement un Touareg pour avoir détruit les mausolées de Tombouctou, alors qu’il avait accompli, à ses yeux, le même devoir moral qu’accomplissent aujourd’hui les radicaux fauteurs de guerre historique.
 

Minorités et intellectuels contre les nations

 
Ce qu’il y a de frappant et d’assez nouveau dans cette guerre est qu’elle s’étend au monde entier. C’est une guerre mondiale de l’histoire que les mondialistes ont lancée contre les nations. Un Wesley Clark, un Peter Sutherland ont depuis longtemps déclaré la guerre politique, voici maintenant le volet mémoire.
On retrouve les mêmes méthodes et les mêmes revendications de notre côté de l’Atlantique. Et là encore ce sont les minorités qui forment le fer de lance de la révolution, en l’espèce les immigrés et les associations gauchistes qui en favorisent l’installation.
 

Chirac et Macron font la guerre à l’histoire de France

 
En France, l’agitatrice Houria Bouteldja, qui multiplie depuis cinq ans les provocations contre ceux qu’elle nomme les « souchiens », a écrit sur Facebook : « Les Français sont très réactifs quand il s’agit de parler de racisme aux Etats-Unis. Ca condamne allégrement et questionne la présence de statues représentant des figures racistes dans le Sud américain. Mais qu’en est il de toutes ces rues, toutes ces statues à la gloire de personnages historiques racistes, coloniaux, et esclavagistes ? Déboulonnons Bugeaud, De Gaulle, Ferry, Napoléon et Gallieni ».
 
Comment s’étonner de ce type de revendication quand les présidents de la république donnent l’exemple de la collaboration avec le communautarisme révolutionnaire. Quand un Jacques Chirac, en 2005, retoque de sa propre autorité un amendement voté par les deux chambres et soutenu par sa majorité, visant à recommander à l’éducation nationale d’enseigner le côté positif de la présence française outre mer ? Ou quand un Macron accuse la France de crime contre l’humanité en Algérie ?
 

L’histoire belge des statues coloniales

 
La guerre mondiale de l’histoire touche tous les continents et tous les pays. La Statue de Cecil Rhodes a déjà été retirée de l’université du Cap, d’autres sont menacées en Grande Bretagne et la contestation monte en Belgique. De nombreuses statues célébrant de grands coloniaux belges sont régulièrement vandalisées dans des communes de forte immigration et les maires demandent au musée des colonies de Tervuren de les récupérer, ce qui n’est pas possible faute de place. Alors quoi ? Les mettre au rebut ? Ou les assortir d’une plaque de repentance, comme celle qui accompagne désormais la statue du roi Léopold II à Gand : « La ville regrette les nombreuses victimes de l’Etat indépendant du Congo ». Idesbald Goddeeris, professeur d’histoire coloniale à l’université catholique de Louvain juge que ces plaques « prêtent à confusion » et participent à la « propagande passéiste qui reste présente dans les rues ». Et la romancière d’origine rwandaise Dalilla Hermans déplore le « manque évident d’indignation dans la population » belge de souche, « ce qui n’est pas le cas dans la communauté africaine où il existe, via les réseaux sociaux, des actions Decolonize Belgium ».
 

L’instrumentalisation mondiale des communautarismes

 
En anglais dans le texte. L’instrumentalisation mondiale des communautarismes, avec le soutien de nombreux intellectuels en place, est ici patente. Et la cible est tout aussi facile à voir. C’est le Nord, l’Europe et l’Amérique, la civilisation chrétienne, les nations blanches, aussi, pour reprendre le vocabulaire du général De Gaulle. Les mêmes que le mondialisme a entrepris de détruire par l’ouverture des frontières et l’invasion.
 
Telle est la raison de l’actuelle frénésie antinazie qui ferait sourire des Martiens s’ils découvraient la Terre aujourd’hui. Car enfin, quel est aujourd’hui le principal danger ? Est-il dans l’islam conquérant ou dans le souvenir d’un Berlin révolu ? Et même si l’on s’en tient aux morts, si l’on est pris de la manie de déboulonner et de débaptiser, que trouve-t-on de plus aujourd’hui dans le monde : des squares Hitler ou des rues Lénine ? Mais l’ombre d’Hitler, et celle de l’esclavage (qu’on n’agite jamais devant le monde arabe, qui en use pourtant toujours), ont pour mission de faire honte au Nord de lui-même, pour qu’il ait peur de se défendre et se laisse remplacer sans faire de bruit.
 

Pauline Mille

http://reinformation.tv/trump-statues-confederes-guerre-histoire-mondiale-maire-new-york-petain-mille-73552-2/

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