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La monnaie unique mondiale des globalistes ressemblera beaucoup à Bitcoin

La monnaie unique mondiale des globalistes ressemblera beaucoup à Bitcoin


Par Brandon Smith – Le 27 juillet 2017 – Source alt-market.com


Cette semaine, le Fonds monétaire international a choqué certains analystes économiques avec une annonce selon laquelle l’Amérique n’était « plus la première dans le monde » en tant que moteur principal de la croissance économique. Cette assertion piquante s’inscrit parfaitement dans le récit du dernier sommet du G20 : que les États-Unis s’affaiblissent en laissant la porte ouverte pour que des pays comme l’Allemagne et la Chine s’unissent et remplissent le pourvoir laissé vacant. J’ai écrit à propos de cette relation croissante entre ces deux nations ainsi que de la démolition contrôlée continue de l’économie américaine dans mon article intitulé Le nouvel ordre mondial commencera par l’Allemagne et la Chine.

Je trouve intéressant que le FMI relance une fois de plus la perpétuation de l’image d’une Amérique défaillante, tout comme il appuie souvent le concept d’un seul système monétaire mondial pour remplacer le dollar en tant que monnaie de réserve mondiale. Le contre-argument défectueux le plus courant auquel je suis confronté en décrivant l’agenda globaliste pour supplanter le dollar avec le système de panier des Droits de tirage spéciaux est que « le FMI est une organisation contrôlée par le gouvernement des États-Unis qui ne compromettrait jamais l’autorité américaine ». De toute évidence, les personnes qui avancent cet argument ont été complètement trompées.

Le FMI conteste constamment et activement la position économique de l’Amérique, car le FMI n’est PAS une organisation contrôlée par l’Amérique. Sa loyauté va au globalisme comme idéologie aussi bien qu’aux financiers internationaux qui dominent le système des banques centrales. Le supposé « pouvoir de veto » de l’Amérique au sein du FMI est accessoire et sans signification : il n’a pas empêché le FMI de poursuivre le remplacement de la structure du dollar et de former les liens financiers qui constituent la racine de ce qu’ils appellent parfois la « réinitialisation économique mondiale ».

Pour illustrer la façon dont le récit du FMI soutient le récit globaliste, je suggère de comparer les « prédictions » de George Soros en 2009 sur la Chine pour remplacer les États-Unis en tant que moteur économique mondial et la dernière analyse du FMI sur le déclin de l’Amérique.

Le FMI s’occupe de tout centraliser, de la monnaie au commerce et à la gouvernance. Si le sacrifice du système ancien (le dollar américain) est nécessaire pour créer leur nouveau système mondial, c’est ce qu’ils feront. Si vous avez lu mon article La Réserve fédérale fait du sabotage – Et les experts sont inconscients, vous comprenez que la Fed est également parfaitement alignée sur ce plan pour une réinitialisation globale. Les banquiers centraux, quel que soit le pays où ils résident, se tiennent ensemble et fonctionnent comme des agents d’organismes de contrôle plus importants comme la Bank for International Settlements.

theEconomist-Phoenix_Get_ready_for_world_currency_by_2018L’ordre du jour n’est pas trop drapé dans le secret, car il a été ouvertement admis à de nombreuses reprises par les médias globalistes. Mohamed El-Erian, ancien PDG de PIMCO, a récemment fait l’éloge du concept d’utilisation des DTS du FMI en tant que mécanisme monétaire mondial et comme moyen de lutter contre « la montée du populisme  ». Cependant, la plus « honnête » de ces indications d’admission était, bien sûr, l’article Préparez-vous à une monnaie mondiale en 2018 publié en 1988 dans le magazine The Economist contrôlé par les Rothschild ; un article qui a annoncé le début d’un nouveau mécanisme monétaire mondial utilisant les DTS comme un pont à partir de 2018.

J’ai remarqué au cours du dernier mois qu’il y avait eu une campagne concertée de désinformation sur Internet pour tenter de déconsidérer l’article de The Economist en déclarant qu’il « n’existait pas vraiment » et n’était qu’un produit de sites Web conspirationnistes. Donc, je mettrai cette affirmation au clair maintenant, définitivement, en soulignant que le magazine et les archives de recherche complètement indépendantes de la « théorie de la conspiration » ont enregistré l’histoire du Phoenix. C’est indéniable, l’article a effectivement été publié par The Economist et existe effectivement.

Continuons…

Les critiques de cette notion d’un seul cadre monétaire mondial ont tendance à rejeter toute preuve du plan, généralement en raison de leur mauvaise compréhension de la façon dont les devises grandissent et chutent et d’une mauvaise compréhension du climat monétaire actuel. Ils soutiendront que le panier des DTS n’a pas la capacité de remplacer le dollar et qu’il n’y a pas d’autre mécanisme dans le monde avec assez de liquidité pour le faire. En d’autres termes, « D’où viendra cette monnaie mondiale ? »

Le fait est qu’elle existe déjà, et juste sous leur nez.

Quand The Economist a écrit à propos d’une devise mondiale lancée en 2018, ils n’avaient peut-être pas encore d’idée précise sur la façon dont cela se produirait. Ils mentionnent clairement la stratégie consistant à utiliser les DTS du FMI comme un tremplin vers cette monnaie mondiale, en l’appelant le « Phoenix », comme exemple. Ils mentionnent également le déclin des États-Unis comme étant nécessaire à la suite de ce passage à la centralisation complète.

Ces deux événements se déroulent en ce moment, avec l’économie américaine qui subit un mouvement constant et toujours plus profond de déstabilisation, ainsi que la montée du panier des DTS comme un « palliatif »pour les pays qui cherchent à se découpler du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale. Mais qu’en est-il de la monnaie elle-même ? Les DTS pourraient être le cadre qui régnera sur diverses nations sous un seul parapluie économique néfaste, permettant au FMI de dicter ses taux de change à volonté jusqu’à ce que son système unique puisse être établi. Mais qu’est-ce que la personne moyenne utilisera en fin de compte comme unité de compte pour commercer et comment les globalistes maintiendront-ils l’assujettissement monétaire sur le public ?

Les crypto-monnaies et la création de la technologie du blockchain sont la réponse.

Quand The Economist a écrit à propos d’une devise mondiale lancée en 2018, il ne faisait pas de prédiction, mais une proclamation – une prophétie auto-réalisatrice. Cela ne signifie pas que la nouvelle monnaie se développera de manière évidente et ouverte. En réalité, je ne peux pas penser à beaucoup d’action de guerre psychologique de quatrième génération aussi bien menées que celle sur les crypto-monnaies.

Considérons ceci : après 2007/2008, la faiblesse du globalisme et de l’interdépendance économique est exposée aux yeux du monde entier. C’est un sacrifice que les banques internationales sont disposées à faire, car, grâce au crash du marché du crédit et des dérivés, elles peuvent maintenant imposer des politiques monétaires extrêmes. Ces politiques ne feront rien pour sauver l’économie générale, mais elles mettront en danger les cadres de la monnaie et de la dette de certains pays, y compris celui des États-Unis. La scène est préparée pour une nouvelle crise, encore plus grande, une crise qui amènera doucement le public à l’idée d’un seul système monétaire mondial et d’une seule autorité économique.

Le flux massif de données que les globalistes convoitent comme un moyen de « sensibilisation totale à l’information » est une épée à double tranchant. Les idées des militants de la souveraineté et de la liberté grandissent en conscience, en nombre et en influence. Des millions de gens commencent à se préparer à faire face à une crise potentielle créée par les globalistes. Des méthodes pour contrecarrer un ralentissement économique ou une implosion monétaire sont mises en place. Les activistes commencent à troquer et à acheter des métaux précieux comme un bouclier et en tant qu’élément de commerce alternatif. Le marché alternatif, au moins un noyau, est né.

Qu’est-ce qu’une cabale affamée de pouvoir doit faire ? Comment arrêtent-ils la progression naturelle de la révolution contre eux ? Eh bien, ils ne l’empêchent pas. Au lieu de cela, ils tentent de la rediriger pour qu’elle fonctionne pour eux. C’est-à-dire qu’ils trompent le mouvement de la liberté pour les aider tout en nous permettant de penser que nous les poussons à bout.

Tapez crypto-monnaie sur le web comme bitcoin. Bitcoin arrive apparemment de nulle part, mise en place par un crypto-magicien du nom de Satoshi Nakamoto, une étiquette censée représenter une personne ou un groupe de personnes que personne n’a jamais vu ni entendu. Nous sommes simplement censés avoir la foi qu’ils ne travaillent pas pour la NSA ou une entité similaire. Mais qui se soucie de qui ils sont, n’est-ce pas ? Peu importe parce que bitcoin est une œuvre d’art, elle est presque infaillible – la contre-mesure parfaite d’un monde monétaire dominé par le dollar et la Réserve fédérale.

De nombreux libertariens et anarchistes ont eu des orgasmes collectifs. Ils se joignent à ce qui semble être un effort concerté pour amener la technologie bitcoin et blockchain à faire son chemin vers les médias. C’est autant de leur propre argent qu’ils cessent ainsi d’utiliser pour nourrir les marchés de l’or et de l’argent comme auparavant, maintenant qu’ils achètent du vide numérique à la place. Questionner la validité de l’idée provoque des signes dramatiques d’une indignation envers le culte du Bitcoin qui frise le fanatisme. Les « gars les plus intelligents de la salle »savent que bitcoin est la solution à tout – vous ne voulez pas être l’un de ces gars ? Bitcoin est le chemin, la vérité, la vie…

Certains d’entre nous ne sont pas convaincus, et même plutôt suspicieux, et avec raison. Par exemple, l’avancement des crypto-monnaies dans la conscience dominante a été aidé par les médias dominants, ce qui, franchement, n’a pas de sens si elles constituent une menace réelle pour le monolithe de la banque centrale. Comme il est dit, quand une révolution réelle se produit, elle n’est pas télévisée. Bitcoin est télévisé partout.

En plus, presque toutes les grandes banques internationales sont en train de se mettre à la technologie blockchain et aux crypto-monnaies dans leurs modèles commerciaux, y compris les banques systémiques comme Goldman Sachs. Goldman Sachs aime la technologie blockchain. Il se réfère même à elle comme « la nouvelle technologie de la confiance »Jetez ici un œilà leurs commentaires élogieux sur la façon dont cela va changer le monde.

Quel est l’aspect préféré pour Goldman Sachs de ce modèle de blockchain et de la crypto ? Le fait que chaque transaction soit compilée, cataloguée et suivie dans le « grand livre » de la chaîne de blocs.

Pendant des années, l’un des principaux atouts originaux de bitcoin était qu’il était « anonyme ». Cela m’a toujours surpris que tant de personnes dans le mouvement de la liberté aient acheté cette escroquerie. Surtout après les révélations exposées par Edward Snowden et des organisations comme WikiLeaks, il est absolument stupide de croire que tout ce qui se trouve dans le monde numérique est vraiment « anonyme ». Les États-Unis ont prouvé depuis un certain temps qu’il n’y a pas d’anonymat, même dans le monde du bitcoin alors que de multiples arrestations ont été opérées en utilisant un traçage des bitcoins lorsque le FBI a décidé que c’était dans son intérêt. Autrement dit, lorsque les Fédéraux veulent suivre les transactions en bitcoin, ils le peuvent, peu importe la façon dont les personnes impliquées ont couvert leurs traces.

La première promesse d’anonymat dans les cryptographies était un mensonge.

Ainsi, nous avons la raison pour laquelle les banquiers centraux et les conglomérats financiers internationaux se mettent au bitcoin comme valeur technologique la plus prometteuse du Nasdaq. Imaginez un système commercial dans lequel chaque transaction est compilée et où rien n’est privé : c ‘est la chaîne des blocs. Maintenant, l’anonymat peut n’être pas critique lorsque vous faites face à des gens ordinaires, mais qu’en est-il lorsque vous faites face à des gouvernements avec une tendance à la corruption et le pouvoir d’emprisonner et de confisquer ?

La perte de toute vie privée dans le commerce EST le prochain saut quantique dans la centralisation monétaire, et les crypto-monnaies la renforcent de façon spectaculaire. Non seulement cela, mais la perte complète de la vie privée devient rationalisée, car sans « transparence », la chaîne de blocs ne fonctionne pas correctement. C’est ce qui rend la chaîne différente de tous les autres mécanismes du commerce numérique ; avec la chaîne de blocs, la surveillance des transactions ne constitue plus une violation des droits à la vie privée, elle est prévue dans le modèle.

À l’opposé du fantasme de la crypto comme vecteur de décentralisation et de liberté, c’est en fait une clé pour institutionnaliser le contraire. Je crois que la quantité incroyable de capitaux déversés dans les développements autour de blockchain par les principaux financiers et le soutien verbal des banquiers centraux sont un signal que la technologie blockchain est la base du système monétaire du « nouvel ordre mondial ».

Bien qu’il y aurait beaucoup à dire sur les crypto-monnaies et leur potentiel pour limiter l’argent « fiat », je reste encore sceptique. Principalement parce que n’importe qui peut créer une crypto-monnaie depuis le néant. Il suffit de regarder la confusion entre bitcoin vs ethereum. Quelle tulipe vaut le plus ? Tout le monde se le demande. Que ce soit de la crypto ne change rien. On reste sur un système entièrement basé sur la valeur perçue en fonction de la demande perçue plutôt que sur la demande réelle. Je pense qu’il est juste de dire que les crypto-monnaies reposent entièrement sur le battage médiatique et la mode pour maintenir la solidité du marché. Ce n’est pas que les monnaies fixes régulières soient mieux, mais est-ce le point important ?

Alors, où cela finit-il ? Si ethereum remplace bitcoin comme Facebook a remplacé MySpace, comment la stabilité dans n’importe quelle monnaie numérique est-elle assurée ? Par la force du gouvernement et le soutien des banques internationales, évidemment. Et quel que soit le système de crypto-monnaie que les banquiers choisiront de renforcer ou de créer, cette devise détruira la valeur de toutes les autres crypto-monnaies autour d’elle. Encore une fois, la perception, pas la valeur tangible, régit bitcoin et ses pairs, et le pouvoir institutionnel régit souvent la perception.

Les proclamations de The Economist d’un lancement d’une monnaie mondiale d’ici 2018 se produisent aujourd’hui, dans les délais prévus, juste devant nous. La blockchain va « changer le monde ».  Cela a été annoncé avec enthousiasme par les mêmes élites bancaires alors que la blockchain était censée être conçue pour les vaincre. Alors que le système de monnaie de réserve suivant est établi à l’aide du panier de DTS comme base, je ne doute pas qu’elle sera numérique et basée sur la même technologie, celle-là même dont les activistes d’aujourd’hui supposent à tort qu’elle les libérera.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone

http://lesakerfrancophone.fr/la-monnaie-unique-mondiale-des-globalistes-ressemblera-beaucoup-a-bitcoin

Puisqu’on en est ici aux déclarations factuelles et non pas à des opinions discutables ou fantaisistes sur ce que les élites mondialistes nous concoctent en catimini, on doit obligatoirement porter à la connaissance des commentateurs un article capital écrit, sans rien cacher, par les élites mondialistes elles-mêmes il y a 30 ans. Un document prémonitoire, explicite dont chacun ferait bien de prendre connaissance au risque de tenter de mener parfois des combats d’arrière-garde. Bien qu’il y ait de la place pour s’opposer aux diktats des élites si on est optimiste.

Les élites mondialistes et banquiers gangsters préparent leur coup sur des dizaines d’années, sachez-le. On sait que la fin de 2016 va marquer le début du remplacement du dollar US comme monnaie de réserve de change par les DTS du Fond Monétaire International et je l’ai écrit et expliqué ici plusieurs fois. Peu le savent et pourtant ça a été franchement annoncé, avec force explications, par les élites mondialistes eux-mêmes en 1988 dans un des plus importants journaux économiques mondiaux, The Economist.

Le but de cet article-ci est de vous en informer car si vous ne le savez pas vous allez manquer un élément essentiel qui va bouleverser le monde, sans exagération aucune.

Je vous donne ici la traduction littérale de l’article paru le 1er Septembre 1988 dans le journal « The Economist » qui, précision importante, appartient à 50% à la branche anglaise de la famille Rothschild et la famille Agnelli de Fiat et pour 50% à des intérêts privés dont des employés et cadres du journal. Voici cette traduction du texte de The Economist. Bonne lecture et attendez-vous à des chocs :

« Dans trente ans (1988 + 30 = 2018), les Américains, les Japonais, les Européens, et les gens dans de nombreux autres pays riches, et certains relativement pauvres vont probablement payer pour leurs achats dans la même devise. Les prix seront cotés non pas en dollars, yens ou deutsch marks mais dans, disons, le phénix. Le phénix sera favorisé par les entreprises et les consommateurs, car il sera plus pratique que les monnaies nationales d’aujourd’hui, qui alors apparaîtront comme une cause  de beaucoup de perturbations de la vie économique survenues dans la dernière partie du XXe siècle. »

« En 1988, cette affiche représentant l’oiseau Phoenix qui renaît de ses cendres sur des dollars qui brulent, représentée sur la page de garde du journal, semble une prédiction pour le moins bizarre ou ésotérique. Ces propositions pour l’union monétaire éventuelle ont déjà été évoquées il y a cinq ou dix ans, mais elles ont à peine prédit les revers de 1987 (énorme crash boursier en Octobre 1987). Les gouvernements des grandes économies ont essayé de bouger d’un pouce ou deux vers un système plus réussi des taux de change – une logique préliminaire à la réforme monétaire radicale. À cause d’un manque de coopération dans leurs politiques économiques sous-jacentes, qu’ils ont ratée horriblement, cela a provoqué la hausse des taux d’intérêt qui a créé le crash d’Octobre sur le marché boursier. Ces événements ont châtié les réformateurs et les professionnels des taux de change. L’effondrement du marché leur a enseigné que le prétexte de la coopération politique peut être pire que de ne rien faire, et que, jusqu’à ce qu’une véritable coopération soit possible (à savoir, jusqu’à ce que les gouvernements abandonnent une certaine souveraineté économique) de nouvelles tentatives de rattacher les monnaies à n’importe quoi et en dépit du bon sens échoueront. »

« La nouvelle économie mondiale : Le plus grand changement dans l’économie mondiale depuis le début des années 1970 est que les flux d’argent ont remplacé le commerce des marchandises comme force qui entraîne la variation des taux de change. À la suite de l’intégration incessante des marchés financiers mondiaux, les différences dans les politiques économiques nationales peuvent perturber les taux d’intérêt (ou les attentes de taux d’intérêt futurs) qui bien que légèrement, mais  quand même peuvent susciter d’énormes transferts d’actifs financiers d’un pays à l’autre. Ces transferts inondent le flux des recettes commerciales dans leur effet sur la demande et l’offre de devises différentes, et donc leur effet sur les taux de change. Comme la technologie des télécommunications continue d’avancer, ces transactions seront moins chères et plus rapide encore. Avec les politiques économiques non coordonnées, les monnaies peuvent devenir seulement plus volatiles. »

« De toutes ces façons, les frontières économiques nationales se dissolvent lentement. Comme la tendance se poursuit, l’appel d’une union monétaire à travers au moins les principaux pays industrialisés semblera irrésistible à tout le monde sauf aux négociants en devises et aux gouvernements souverainistes. Dans la zone de Phoenix, l’ajustement économique à l’évolution des prix relatifs se passerait en douceur et automatiquement, un peu comme il le fait aujourd’hui entre les différentes régions au sein des grandes économies. L’absence de tout risque de change va stimuler le commerce, l’investissement et l’emploi. »

« La zone de Phoenix imposerait des contraintes strictes aux les gouvernements nationaux. Il n’y aurait pas une telle chose, par exemple, dans une politique monétaire nationale. La fourniture de cette devise, le Phoenix, au monde serait fixée par une nouvelle banque centrale, et cela proviendrait peut-être du FMI. Le taux d’inflation mondial – et, par conséquent, dans des marges étroites, chaque écart d’inflation nationale serait à la charge de cette banque centrale incarnée par le FMI. Chaque pays pourrait utiliser les impôts et les dépenses publiques pour compenser les chutes temporaires de la demande, mais il aurait à emprunter plutôt que d’imprimer de l’argent pour financer son déficit budgétaire. En l’absence de recours à la taxe d’inflation nationale, les gouvernements et leurs créanciers seraient obligés de juger leurs plans d’emprunt et de prêt plus soigneusement qu’ils ne le font aujourd’hui. Cela signifie une grande perte de souveraineté économique, mais les tendances qui rendent le phénix si attrayant éliminent la souveraineté tout de suite et dans tous les cas. Même dans un monde de plus ou moins des taux de change flottants, les différents gouvernements ont vu leur indépendance politique contrôlée par un monde extérieur hostile. »

« Dans le siècle suivant, le XXIème siècle, les forces naturelles qui poussent le monde vers l’intégration économique vont offrir aux gouvernements un large choix. Ils peuvent aller avec le courant, ou ils peuvent construire des barricades. Préparer la voie pour le Phoenix signifie moins d’accords prétendus sur la politique et plus vrais. Cela signifiera de permettre et de promouvoir activement l’utilisation au secteur privé d’une monnaie internationale aux côtés des fonds nationaux existants. Ce sera laisser aux gens qui votent avec leur intérêt financier en vue et avec leurs portefeuilles le choix vers une éventuelle pleine union monétaire. Le phénix serait probablement introduit comme un cocktail de monnaies nationales, comme le droit de tirage spécial est aujourd’hui. Dans le temps, cependant, sa valeur par rapport aux monnaies nationales cesserait d’avoir de l’importance, parce que les gens le choisissons et lui seul, pour sa commodité et la stabilité de son pouvoir d’achat. »

« L’alternative – pour préserver l’élaboration des politiques autonomes (le souverainisme)- impliquerait une nouvelle prolifération des contrôles vraiment draconiennes sur les flux commerciaux et de capitaux. Cette voie offre aux gouvernements une alternative splendide en apparence, mais trompeuse. Ils pourraient gérer les mouvements des taux de change, déployer la politique monétaire et budgétaire sans inhibition de l’extérieur, et lutter contre les éclats résultant de l’inflation des prix et des revenus des politiques. C’est une perspective de croissance paralysante et médiocre. Nous prévoyons le phénix pour environ 2018, et saluons sa venue. »

Je serai désolé, en tant qu’auteur de cet article-ci sur RI, si vous ne compreniez pas l’essentiel et l’essence de cet avertissement écrit dans The Economist il y a 30 ans. Car vous manqueriez une information clé sur ce qui va nous arriver. C’est à vous, à partir de mon avertissement, de creuser plus avant.

L’économie, comme nous le rappelle l’excellent Charles Gave, dépend de deux choses essentiellement, les taux d’intérêt et les taux de change. Les DTS / SDR vont stabiliser ces volatilités et en cela ils sont d’une importance capitale et un facteur de très grande stabilité économique. Ils couperont tout moyen de spéculer sur les changes, et permettront aux chefs d’entreprise de savoir où ils vont alors qu’en ce moment, et je cite encore Charles, ils n’ont aucune visibilité ce qui ne les incite pas non plus à embaucher, car les taux d’intérêt et de change sont aussi peu prédictibles que le contenu d’une bouteille à encre.

Revers de la médaille les DTS / SDR abandonnent le pouvoir aux mondialistes, pulvérisent tout espoir de souveraineté monétaire ou politique, et nous ravalent au rang de quantité archi négligeable. Ce qui couplé avec l’utilisation des robots pour remplacer nos bras mènera peut-être à une réduction extrême des populations, qui pourraient passer de 7 milliards 400 millions d’individus à un demi-milliard. Ceux qui rient de cette prédiction ont bien tort ! Nos descendants pas trop éloignés, disons dans bien moins de 100 ans, connaîtront peut-être des restrictions destinées à réduire les populations mondiales. Plus de pollutions et les plages de sable fins que pour les élites, pour ne pas parler du reste.

 Algarath

http://reseauinternational.net/le-phoenix-et-the-economist-de-1988/

 

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