Art de la guerre monétaire et économique

Europe: la « Crise Migratoire » et les Islamistes se Déplacent vers l’Espagne

  • « Le gros des mouvements migratoires est encore à venir : la population africaine doublera au cours des prochaines décennies. L’Egypte comptera bientôt 100 millions de personnes et le Nigeria à 400 millions. À l’époque du numérique, de l’Internet et des téléphones mobiles, tout le monde connaît notre prospérité et notre mode de vie. » – Gerd Müller, ministre allemand du Développement.
  • « Les jeunes ont tous des téléphones mobiles, ils savent ce qui se passe dans d’autres parties du monde, et cela agit comme un aimant ». – Michael Møller, directeur du bureau des Nations Unies à Genève.
  • « Si nous ne parvenons pas à résoudre les grands problèmes des pays d’Afrique, dix, vingt ou même trente millions d’immigrants débarqueront dans l’Union européenne au cours des dix prochaines années ». – Antonio Tajani, président du Parlement européen.

L’Espagne s’apprête à supplanter la Grèce au rang de seconde porte d’entrée par voie maritime des migrants en Europe. Ce soudain déplacement des flux migratoires en direction de l’Espagne est la conséquence de la répression accrue des trafiquants de migrants sur la route maritime Libye-Italie qui était auparavant le principal circuit d’acheminement des migrants vers l’Europe.

Ce déplacement vers l’ouest de flux migratoires qui ont ciblé d’abord la Grèce puis l’Italie, fait de l’Espagne le prochain épicentre de la crise migratoire européenne. L’Espagne n’est séparée de l’Afrique que par un bras de mer de 16 kilomètres seulement.

Plus de 8 300 migrants clandestins ont atteint les côtes espagnoles au cours des sept premiers mois de 2017, soit trois fois plus qu’en 2016, indique l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Des milliers de migrants ont déjà pénétré en Espagne par les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla situées sur la côte nord du Maroc. Ceuta et Melilla, sont les seules frontières terrestres de l’Union européenne avec l’Afrique. Une fois-là, les migrants sont logés dans des abris temporaires, puis transférés en Espagne. Nombreux sont ceux qui, ensuite, continuent leur périple vers d’autres régions d’Europe.

Au total, 12 000 migrants environ sont arrivés en Espagne sur les premiers mois de 2017, contre 13 246 en 2016. En comparaison, 14 156 migrants sont arrivés en Grèce sur les sept premiers mois de 2017.

L’Italie demeure encore la principale porte d’arrivée des migrants en Europe, avec environ 97 000 entrées sur les premiers mois de 2017, contre 181 436 pour l’ensemble de 2016. Depuis l’accord signé en mars 2016 entre l’UE et la Turquie, la route qui va de la Turquie à la Grèce a été fermée. L’Italie est alors devenue le premier point d’entrée des migrants en Europe, et le principal point d’entrée des migrants en provenance d’Asie et du Moyen-Orient. Près de 600 000 migrants ont atteint l’Italie au cours des quatre dernières années.

10 juin 2017 : des migrants au large de Lampedusa, en Italie, attendent d’être sauvés par l’équipage du navire Phoenix Migrant Offshore Aid Station (MOAS). (Photo de Chris McGrath / Getty Images)

En mai, l’Italie a signé un accord avec la Libye, le Tchad et le Niger pour améliorer les contrôles aux frontières et freiner le flux des migrants qui traversent la Méditerranée. En juillet, l’Italie a également conclu un accord avec la France et l’Allemagne pour mieux règlementer les associations humanitaires qui exploitent des bateaux en Méditerranée.

Un meilleur financement des gardes côtes libyens a également été institué et des milliers de migrants en partance pour l’Italie ont été bloqué sur les côtes libyennes. Cette répression a réorienté les flux de migrants vers des routes alternatives en Méditerranée. D’où l’augmentation du nombre de migrants débarquant en Espagne.

Le 14 août, Frontex, l’agence frontalière de l’Union européenne, a signalé qu’entre juin et juillet 2017, le nombre des migrants africains arrivant en Italie à partir de la Libye a diminué de plus de la moitié. Les 10 160 migrants arrivés par mer en Italie en juillet étaient moins nombreux de 57% par rapport à juin ; il s’agit du niveau d’arrivées le plus bas pour le mois de juillet depuis 2014.

Sur la même période, le nombre de migrants arrivant en Espagne a fortement augmenté. Selon Frontex, 2 300 migrants ont mis le pied en Espagne en juillet, soit quatre fois plus qu’en juillet de l’année précédente. La plupart des migrants qui arrivant en Italie et en Espagne sont considérés comme des migrants économiques à la recherche d’une vie meilleure en Europe, et non comme des réfugiés qui fuient des zones de guerre.

« La grande majorité des migrants en partance pour l’Italie au départ de la Libye sont originaires du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée et d’autres pays d’Afrique de l’Ouest », a déclaré Joel Millman, porte-parole de Organisation internationale pour les migrations (IOM), au Financial Times . « Compte tenu de la répression qui sévit aujourd’hui en Libye, il semble naturel que les migrants abandonnent le dangereux dessert [sic] de la Libye et optent pour une traversée par le Maroc ».

Julio Andrade, conseiller municipal de Málaga, une ville portuaire du sud de l’Espagne, a surnommé le phénomène « l’effet ballon ». Dans un entretien accordé à l‘Irish Times, il a déclaré: « Si vous pressez un coin du ballon, l’air est propulsé ailleurs. Les pressions policières et les arrestations dans les circuits méditerranéens visant la Grèce et l’Italie, incitent les mafias à chercher d’autres routes. »

Les autorités espagnoles ont signalé une recrudescence du nombre des migrants africains qui tentent d’atteindre Ceuta en passant par-dessus des clôtures hautes de six mètres et surmontées d’un fil tranchant comme un rasoir. Le ministre espagnol de l’Intérieur, Juan Ignacio Zoido, a déclaré que 2 266 tentatives de franchissement de frontière avaient eu lieu à Ceuta au cours des sept premiers mois de 2017, contre 3 472 tentatives en 2016.

Le 7 août, plus de 300 Africains – majoritairement en provenance d’Afrique subsaharienne – ont tendu une embuscade aux forces de sécurité espagnoles et marocaines avant de prendre d’assaut le passage frontalier à El Tarajal ; 186 migrants ont pu arriver en territoire espagnol. Le 8 août, plus d’un millier de migrants armés de lances et de cailloux ont tenté le même passage en force. Le 9 août, les autorités espagnoles ont fermé la frontière pendant une semaine. Le 10 août, environ 700 migrants ont à nouveau pris d’assaut la frontière ; 200 migrants ont été arrêtés.

Parallèlement, le 9 août, une vidéo a révélé qu’un canot pneumatique chargé de dizaines de migrants avait accosté sur une plage de Cadix remplie d’estivants en maillot de bain. José Maraver, chef d’un centre de sauvetage de la ville voisine de Tarifa, a déclaré au Telegraph qu’un deuxième bateau avait accosté une autre plage de la région et que ces évènements n’avaient plus rien d’inhabituel. « Chaque jour, il y a des bateaux, chaque jour il y a des migrants », a-t-il déclaré. « La situation devient très compliquée ».

Les migrants font preuve d’imagination pour se rendre en Espagne. Le 6 août, quatre marocains ont atteint la côte de Málaga en jet ski. En juillet et août, la police a intercepté au moins deux douzaines de migrants qui tentaient de rejoindre l’Espagne en jet ski. Le 10 août, la police a trouvé, à l’aide de détecteurs de mouvement et de capteurs d’images thermiques, 56 migrants, dont 14 enfants, cachés à l’intérieur de camions au départ de Ceuta vers le port d’Algesiras.

Le 9 août, le journal espagnol El País a reconnu dans un éditorial qu’il était « évident que la pression migratoire s’était déplacée vers la Méditerranée occidentale et que rien ne permettait de penser que la situation évoluerait différemment dans un proche avenir ». Il a ajouté:

« La pression migratoire enregistrée ces dernières semaines déborde déjà tous les dispositifs de surveillance et de contrôle. L’entrée massive de personnes en provenance d’Afrique subsaharienne qui sautent par-dessus la clôture de Ceuta, ou qui traversent la frontière d’El Tarajal, montre la difficulté qu’il y a à stopper l’entrée de ceux qui fuient la guerre, la famine ou les difficultés économiques …

« La gestion des flux migratoires nécessite une politique européenne forte et des ressources économiques en proportion. L’Espagne ne peut rester seule gardienne du sud de l’Europe ».

Le ministre allemand du Développement, Gerd Müller, a récemment déclaré que l’Europe devait se préparer à l’arrivée de millions de migrants en provenance d’Afrique :

« Le gros des mouvements migratoires est encore à venir : la population africaine va doubler dans les prochaines décennies. L’Egypte passera à 100 millions d’habitants et le Nigeria à 400 millions. À l’époque du numérique, de l’Internet et des téléphones mobiles, tout le monde connaît notre prospérité et notre mode de vie. »

Le directeur de l’Office des Nations Unies à Genève, Michael Møller, a répondu en écho à ces préoccupations:

« Ce à quoi nous avons assisté est l’une des plus grandes migrations humaines de l’histoire. Et cela va s’accélérer. Les jeunes ont tous les téléphones portables et ils savent ce qui se passe dans d’autres parties du monde. Cela agit comme un aimant ».

Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a déclaré que pour faire face aux flux migratoires, l’Union européenne devra investir des milliards et élaborer une stratégie de stabilisation de long terme de l’Afrique : « Si nous ne parvenons pas à résoudre les problèmes qui se posent aux pays africains, dix, vingt ou même trente millions d’immigrants se rendront dans l’Union européenne au cours des dix prochaines années ».

Soeren Kern est senior fellow de l’Institut Gatestone, basé à New York

https://fr.gatestoneinstitute.org/10885/crise-migratoire-espagne

Grèce : La crise des réfugiés est-elle une fake news bobo?

20 Aout 2017 By Eric Verhaegheeric-verhaeghe.entreprise.news

Le 9 avril 2015, le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos, qui est alors l’équivalent local d’un Dupont-Aignan, allié à Syriza dans un gouvernement de circonstance, menace l’Europe d’être inondée par des millions de réfugiés si elle ne cède pas aux injonctions de la nouvelle majorité en Grèce. Au passage, le délicat ministre souhaite que cette marée humaine permette l’infiltration de terroristes sur le sol européen. Ces paroles mal comprises à l’époque se sont finalement révélées prémonitoires. Voire terriblement sincères.

En juillet 2015, en effet, l’Europe oblige Tsipras à renoncer à ses projets de révolte contre la zone euro. La Grèce rentre dans le rang. Mais la marée humaine fait son oeuvre et l’Allemagne, fin août, ouvre ses frontières à un million de nouveaux venus. La vengeance de Syriza prend alors toute sa dimension, ou presque.

Reste la question du terrorisme, prédite par Kammenos. Il faut attendre les terribles attentats à Paris, le 13 novembre 2015, notamment le massacre du Bataclan, pour comprendre le poids des annonces faites par Kammenos. On y découvre que l’un des bourreaux a franchi la frontière de l’Union à Lesbos, le 3 octobre précédent.

On sait aujourd’hui que, dans cette marée humaine décidée plus que promise par le gouvernement grec, Salah Abdeslam, dernier survivant des commandos musulmans du 13 novembre 2015, a fait son miel. Il a notamment bénéficié du soutien d’associations humanitaires pour convoyer 13 personnes, dont plusieurs sont morts dans des opérations terroristes. Progressivement, le puzzle d’informations disparates prend son sens. Effectivement, le gouvernement grec savait, en 2015, que des candidats au terrorisme profiteraient de la « vague » pour sévir sur le continent.

L’impossible ignorance du gouvernement grec

Il faut aller sur place, sur la plage d’Efthalou, tout au nord de l’île de Lesbos, qui a vu passer des dizaines de milliers de réfugiés, pour comprendre que le story-telling véhiculé par les médias officiels ne pouvait pas avoir de sens en dehors des événements tragiques qui allaient suivre.

Aujourd’hui, Lesbos, c’est une sorte de paradis sur terre. Tout au bout d’une route mal goudronnée, on tombe sur une longue plage de galets baignée d’une eau bleu turquoise, au pic d’une falaise aride. Une cabane en pierre et en chaux cache une vieille piscine ottomane où l’on peut prendre, pour 4 euros, les eaux chaudes qui sourdent de la montagne. D’un strict point de vue touristique, l’endroit vaut de l’or.

Il présente une particularité: l’eau qui frappe de ses vaguelettes les cailloux de la plage n’est qu’un bras de mer qui sépare Lesbos de la Turquie. À vue d’oeil, la côte turque qui s’étale à quelques minutes en bateau juste en face n’est ni plus feuillue ni moins accueillante. Un bateau relie une fois par jour la Grèce et la Turquie. Tous les mouvements sont ici sous contrôle: les Grecs ne sont pas prêts d’oublier que Lesbos n’a rejoint le giron national qu’en 1912, et qu’il peut régulièrement être le lieu de provocations militaires, comme l’île de Limnos  ou celle de Farmakonisi, de la part des Turcs. D’ailleurs, le voyageur contemporain ne tarde pas à s’apercevoir que l’extrême nord de Lesbos est mieux couvert par le réseau GPS turc que grec. Tout un symbole…

Sur place, on comprend donc que pas un centimètre carré de ces côtes très disputées n’a pu échapper à la vigilance des autorités d’un coté comme de l’autre de la mer Égée. Les distances sont si serrées qu’aucune noyade n’est possible sans alerte militaire venant d’un bateau en perdition dans cet espace de lac qui sépare l’Europe et l’Asie. Ni bien sûr aucun départ de la moindre barque clandestine.

À Lesbos, on comprend que la crise des réfugiés était tout sauf un phénomène échappant au contrôle des pouvoirs en place, qu’il soit grec ou turc.

De la réalité sordide au romantisme bobo

Une simple visite à Lesbos permet de le comprendre visuellement. Bien sûr qu’aucune embarcation ne pouvait traverser les bras de mer côté turc sans que et les autorités turques et les autorités grecques ne le sachent, ne serait-ce que par un contact au moyen de jumelles. Même une barque minuscule ne peut quitter les côtes turques sans qu’un soldat grec ne s’aperçoive dans les premières secondes de départ. Tout, ici, est sous contrôle, sous surveillance. Tout ici est à portée d’interception numérique, visuelle, même sans aucun moyen perfectionné.

Alors pourquoi nous avoir servi la soupe grotesque de centaines de milliers de réfugiés quittant la Turquie pour la Grèce (jusqu’à plus de 3.000 par jour!) au péril de leur vie? Cette version des faits est démentie par les observations les plus évidentes. Les réfugiés qui ont traversé la mer ici ne risquaient pas leur vie comme la risquaient les Juifs qui traversaient les frontières de 1940 ou de 1942.

Il a donc fallu un effort impressionnant de mise en scène pour transformer la crise des réfugiés de 2015 en fuite en avant face au nazisme ou à Pol Pot. Bien entendu que ni politiquement ni physiquement les deux opérations ne se ressemblaient. La Turquie donne l’abri à 2 millions de Syriens sans persécution, et traverser les bras de mer qui séparent la Turquie et la Grèce n’a rien de commun avec une expédition de boat people.

Mais il est vrai que dans la bonne conscience bobo, quitter la Turquie par la mer a très vite ressemblé à tous les gestes héroïques du siècle précédent. Et tous ceux qui se sont risqués à pointer les différences et les incohérences du récit qui était servi avec la complicité des grands médias capitalistes tant honnis d’ordinaire, ont fait l’objet des pires accusations de racisme, de nazisme, de fascisme, de révisionnisme, et de tant d’autres mots repoussoir en Occident.

Très vite s’est créé un romantisme de la crise des réfugiés qui ne souffrait aucune forme d’interrogation objective.

De la manipulation dans nos démocraties décadentes

Pendant cette fameuse crise des migrants, la bien-pensance bobo a démontré sa capacité à distiller la haine et le bannissement pour imposer une propagande officielle comme vérité historique.

D’un côté, il y avait les bons de Syriza victime d’une arrivée incontrôlable de traîne-misère fuyant la guerre fasciste. De l’autre, il y avait les méchants populistes, les démagogues, la fachosphère exprimant ses doutes, voire ses réticences, voire son aversion, à une opération qui sentait le coup fourré. Il n’y a pas si longtemps, nous étions sommés, au nom de tous les dieux bien-pensants (le vivre ensemble, la lutte des classes, le droit d’asile réinterprété dans une version folk), d’opiner du bonnet sans barguigner à cette version simpliste de l’histoire selon laquelle l’une des côtes les plus surveillées d’Europe par les armées les mieux prêtes à la guerre serait subitement devenue le théâtre d’un mouvement migratoire d’une importance inconnue depuis la fin de la guerre, sans aucun arrangement politique, sans aucune implication officielle. Et tous ceux qui avaient l’audace de soulever le moindre sourcil pour exprimer leur doute, ou même un simple scepticisme civique, étaient calomniés dans la seconde même au son d’un crypto-fascisme éliminatoire.

On se souviendra ici des déclarations le coeur sur la main proférées par l’idéologue en chef Bernard Henri-Lévy sur le sujet. Selon lui, la France s’était fait damer le pion comme pays des Droits de l’Homme parce qu’elle n’accueillait pas à tour de bras tous ceux qui profitaient de l’île de Lesbos et de son ouverture temporaire pour se déclarer victimes de la tyrannie syrienne. La dichotomie était simple: accueillir les réfugiés, c’était gentil et conforme à la tradition des droits de l’Homme, ne pas les accueillir, c’était méchant et contraire aux droits de l’Homme. Un raisonnement aussi complexe ne peut être tenu que par un philosophe de haut vol.

On retiendra surtout l’immense manipulation dont les opinions publiques ont fait l’objet dans cette affaire. Le travail d’intimidation a fait son oeuvre. Émettre le moindre doute sur la version officielle des faits s’est généralement soldé par la reproche d’adhésion aux thèses nazies, ou d’extrême-droite, ou de la fachosphère: autant d’éteignoirs interdisant l’exercice d’une pensée libre dans nos régimes supposés libres.

La crise des réfugiés, ultime vengeance de Syriza?

Reste que, dans cette fameuse crise des réfugiés qui a défrayé le chronique jusqu’aux violences sexuelles de masseperpétrées en Allemagne fin 2015, l’image du réfugié victime innocente de la guerre a servi de paravent à une politique structurée de déstabilisation. Rétrospectivement, il sera intéressant de savoir si Angela Merkel avait effectivement ou non le choix de refuser l’ouverture des frontières allemandes aux centaines de milliers de marcheurs qui ont rejoint la Grèce pour s’établir en Europe. Cette ouverture était-elle le prix à payer en contrepartie du règlement rigide de la crise grecque?

Si rien ne permet de l’affirmer, rien ne l’exclut. Toujours est-il que l’équipe Syriza avait annoncé dès avril 2015 la suite des événements et qu’il existe aujourd’hui une forte présomption pour considérer que Syriza a ouvert les frontières migratoires pour se venger d’une Europe trop peu clémente vis-à-vis de la démagogie intérieure grecque.

Jusqu’à favoriser le développement d’un terrorisme dont on mesure aujourd’hui les effets létaux.

Une chose est sûre, en tout cas, ni les autorités turques ni les autorités grecques ne pouvaient rien ignorer du détail des trafics qui ont permis à un million de migrants de traverser la frontière de l’Union en 2015.

Panos Kammenos, 9 avril 2015

Si l’Europe nous lâche en pleine crise, on l’inondera de migrants, on leur distribuera des papiers valides qui leur permettront de circuler dans l’espace Schengen. Ainsi, la marée humaine pourra se rendre sans problèmes à Berlin. Et tant mieux si, parmi ces migrants, se trouvent des djihadistes de l’État islamique.

.http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2017/08/20/la-crise-des-refugies-est-elle-une-fake-news-bobo/

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