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Les Antifa, meilleurs alliés du Système, L’establishment et Antifa comme cul et chemise !

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Les Antifa, meilleurs alliés du Système

L’extrême-gauche révolutionnaire et anarchiste comme complice et force de manœuvre du capitalisme globaliste et des hyper-riches, vieille histoire toujours recommencée et qui déboule aujourd’hui à 250 à l’heure, comme un 4×4 hypergonflé à la dope qui a envahi nos esprits, et sous la bannière éclatante de vertu du progressisme-sociétale. Lénine passant en toute impunité sous la protection des forces de sécurité de l’Allemagne impériale et pangermaniste dans son train sans wagon-lit vers la Russie en 1917, Trotski soutenu par les banquiers de Wall Street, les exemples ne manquent pas. Mais aujourd’hui, l’affaire s’étale en plein jour et en toute impunité, sans que quiconque ne prenne la peine de dissimuler la chose.

Salués comme de vertueux défenseurs de la démocratie par le New York Times et le Washington Post, les Antifa qui font régner partout une terreur anti-Trump systématiquement impunie (voir “La Californie sans loi”, sur Daily Caller le 28 août 2017), – en fait, une terreur contre tout ce qui n’est pas progressiste-sociétal extrême, des libertariens aux paléoconservateurs et aux démocrates localistes de tendance jeffersonienne. Là-dessus s’étale sans vergogne la complicité entre Antifa et hypercapitalistes ultra-riches, globalistes, de Wall Street à Silicon Valley, avec un tour du côté de Hollywood, et tout cela selon des thèses déconstructrices, déstructurantes et dissolvantes de l’ordre du monde et du monde lui-même ; et tout cela, en vérité, ne faisant que perpétuer une tradition d’imposture et de trahison établie dans le cours du XVIIIème siècle, comme façon d’être et façon de faire. Les Antifa en action aux USA sont les troupes de choc du Système, il faut savoir bien leur reconnaître cette vertu qui assure leurs fins de mois (Soros & Cie.).

Bien entendu, cette complicité fait partie du “tout le monde le sait” ; des complotistes aux simples analystes des idéologistes, ils sont unanimes à souligner les proximités, les complicités, les rassemblements inéluctables et presque fusionnels entre deux groupes que tout semble séparer et qui se disent ennemis jurés l’un de l’autre, et qui pourtant se rejoignent secrètement dans la recherche de la déconstruction-déstructuration et de la dissolution du monde. Ce qui est donc impressionnant dans les événements en cours aux USA, c’est la façon, l’impudence, voire presque l’exubéranceavec laquelle s’affichent proximités, complicités et rassemblements “presque fusionnels”.

En effet, on ne peut écarter l’imagerie, même simpliste mais écrasante dans ce puissant pays où l’image domine tout le reste. Tout ce qui forme l’Antifa a une connotation historique qui en appelle, confusément ou pas, faussement ou non, à l’imagerie marxiste et socialiste-communiste telle qu’elle fut perçue tout au long du XXème siècle, – aux “Rouges”, si l’on veut. Aux USA, cela voulait dire malédiction sans retour, et Edgar J. Hoover et son FBI veillaient.

La première Red Scare (“Panique rouge”) date de 1919 et fut l’occasion d’une première campagne de répression féroce dans les milieux socialistes, anarchistes et assimilés. Cette tension extrêmement violente se poursuivit tout au long du siècle, avec des pics de paroxysme (le McCarthysme, bien sûr), évidemment en synchronisation avec l’évolution de l’URSS et du mouvement communiste en général, et selon les paroxysmes de la psychologie américaniste. Quoi qu’il en soit des réalités qu’on a déjà évoquées, il était acquis dans l’imagerie psychologique que le capitalisme américaniste n’avait de plus grand ennemi que “les Rouges”. Par conséquent, il paraissait inimaginable, –presqu’“obscène” si l’on veut, – que l’on puisse retrouver les principales structures du capitalisme américaniste aux côtés d’un amalgame formé d’adversaires mortels du capitalisme, – c’est-à-dire s’affichant tels, se disant tels, se proclamant tels.

Aujourd’hui, plus rien de semblable. Encore une fois, écartons toutes les explications complexes, convenues, bien connues, etc., du type “tout le monde le sait” et “à moi on ne la fait pas”… Aucun intérêt ici. La seule chose qui importe est que le masque de l’image est tombé sans que nul ne s’en alarme : le “Rouge” n’est plus l’ennemi ; il est, disons l’“allié objectif” à propos duquel on ne s’embarrasse pas trop d’explications, mais avec lequel on partage la haine quasi-orgasmique du racisme et de tout ce qui va avec. Quand on orgasme ensemble, on ne s’enquête pas trop l’un sur l’autre…

http://www.dedefensa.org/article/les-antifameilleurs-allies-du-systeme

L’establishment et Antifa comme cul et chemise


La violence des antifas s’est déchaînée encore une fois à Berkeley, en Californie, ce week-end.


Par Scott Greer – Le 27 août 2017 – Source dailycaller

Dimanche, un petit nombre de partisans du président Trump a décidé de se rassembler dans le campus de l’université de gauche, à Berkeley, en Californie, après l’annulation de deux manifestations similaires dans la région la veille. La raison des annulations était due au grand nombre de menaces violentes que recevaient les organisateurs pro-Trump.

Le jour où les partisans de Trump sont apparus dans la région de la baie de San Fransisco, les gauchistes ont eu opportunité de concrétiser leurs menaces.

Les scènes sur le terrain à Berkeley ont montré des bandits porteurs de masques noir et de drapeaux rouges submergeant la ville et agressant quiconque était considéré comme un nazi. Il y avait un contraste flagrant avec l’image héroïque que les Antifa ont gagné auprès des journalistes et des politiciens dans les semaines qui ont suivi les violences à Charlottesville – vidéos ici.

Il n’y avait pas de nazis présent à Berkeley, juste des partisans lambda de Trump. Pourtant, cela ne les a pas sauvés d’une raclée des mains des Antifa.

Curieusement, les Antifa avaient fait l’éloge des sources les plus improbables au sein de l’administration Trump quelques jours seulement avant qu’ils n’assaillent une assemblée libre à Berkeley.

Dans une interview accordée au Financial Times, Gary Cohn, ancien dirigeant de Goldman Sachs et conseiller économique actuel de la Maison Blanche, a réprimandé publiquement le tweet de son chef Donald Trump qui disait que les deux parties étaient fautives de la violence à Charlottesville. Il a également loué les Antifa comme une force du bien.

« Les citoyens qui défendent l’égalité et la liberté ne peuvent jamais être assimilés aux suprématistes blancs, aux néo-nazis et au KKK », a déclaré le principal conseiller de Trump.

Il y a beaucoup de choses étranges au sujet d’une tête de gondole de Goldman Sachs, alignée sur Trump, qui loue les émeutiers anticapitalistes. Il est assez inhabituel de louer les gauchistes, qui consacrent leur vie à l’élimination de la liberté d’expression et combattent le droit à manifester librement, pour leur volonté de défendre la liberté.

Les Antifa prouvent assez ouvertement qu’ils n’aiment pas ces libertés, comme en témoignent leurs actions à Berkeley. Il est donc difficile de dire [comme le fait Gary Cohn] qu’ils se battent pour la liberté – en particulier lorsqu’ils attaquent continuellement les Américains moyens qui soutiennent le président pour lequel vous travaillez.

Ce qui est encore plus bizarre, c’est que les acteurs de Wall Street fricotent avec des gars qui rêvent d’assassiner les banquiers. Cohn défend efficacement des gens qui le voient comme un monstre maléfique qui mérite leur violence autant que les nazis.

Les gauchistes souhaitent détruire tout le système financier pour lequel Cohn a travaillé toute sa vie, alors pourquoi ce dernier les encense-t-il ?

La réponse est qu’il ne voit pas du tout les Antifa comme une menace. Les gens de Wall Street ne doivent pas s’inquiéter de voir cette bande aux masques noirs les attaquer ou brûler leurs bureaux. S’ils étaient vraiment inquiets, le gouvernement fédéral les poursuivrait impitoyablement comme des terroristes domestiques.

Mais Cohn ne voit les Antifa que comme des gens qui agressent et blessent des groupes marginaux qui n’ont guère de capital culturel. Peu importe si ces personnes sont blessées en exprimant leurs droits constitutionnels, surtout si ceux qui étaient attaqués risquaient de perturber leurs affaires.

En outre, comment pouvez-vous être membre de la société policée et penser que les nazis, même détestables, méritent une protection contre la violence ?

Mais les Antifa n’attaquent pas seulement les extrémistes de droite. Ils poursuivent également les conservateurs et les partisans ordinaires de Trump.

Cependant, tout cela pourrait ne pas être un problème pour Cohn, ni pour d’autres élites de son espèce.

Le conseiller économique de la Maison Blanche s’est attiré beaucoup de critiques durant son passage dans l’administration en se présentant comme opposé au trumpisme. Cohn aime le libre-échange sans restriction. Il soutient le globalisme. Il est fan de l’immigration de masse. Il n’a pas de temps à perdre dans la guerre culturelle.

Et, comme on l’a vu faire à son poste de dirigeant chez Goldman Sachs, il est évidemment très pro-élite. L’influence de Cohn est souvent perçue par les partisans de Trump, sur sa droite, comme un obstacle majeur à l’agenda qu’ils ont soutenu pendant la campagne.

Ce qui nous ramène aux Antifa. Pour un groupe anti-establishment, ils ne vont que rarement, si ce n’est jamais, agir contre l’establishment. Au lieu de cela, ils se bornent à attaquer, au hasard, les partisans de Trump et les nationalistes blancs − qui sont rarement des gens proches des allées du pouvoir.

Si ces gauchistes anticapitalistes se concentrent uniquement sur les personnes qui s’opposent aux politiques que Cohn soutient, alors pourquoi celui-ci devrait-il avoir un problème avec eux ?

La classe médiatique babillarde a désigné Alt-RightBreitbart, les électeurs Trump, ICEet les émissions de radio comme des menaces beaucoup plus importantes pour la société américaine que les gauchistes violents. Cohn, selon toute vraisemblance, est d’accord avec ce sentiment.

La seule menace avec laquelle il peut être en désaccord est celle représentée par le président Trump, qui est perçu, par les élites américaines, comme la plus grande menace pour notre pays. Étant donné que les Antifa s’opposent également à Trump, cela fait du groupe un allié naturel de l’establishment, en dépit de leur violence et de leur rhétorique anticapitaliste.

Ces scrupules peuvent être ignorés si l’énergie des anarchistes est dirigée uniquement contre des ennemis qu’ils ont en commun avec les élites.

Il est peu probable que les violences à Berkeley convainquent les partisans des Antifa dans les médias et la politique de reconsidérer leurs louanges. Tant qu’ils ne perturbent pas les événements du Parti Démocratique ou les réunions de Goldman Sachs, ils seront encore des héros qui luttent pour l’égalité et la liberté aux yeux de l’élite.

Cette habilitation mènera à plus de violence et encouragera les voyous bardés de noir à se battre contre toute personne qu’ils considèrent comme nazie. Il est douteux qu’ils repenseront leurs actions à la lumière de l’éloge des géants de Wall Street et de Mitt Romney.

Ils veulent juste rejouer la Guerre civile espagnole [1936-39], et non pas attaquer l’establishment actuel.

La légende crédite Vladimir Lénine d’avoir affirmé : « Nous allons pendre les capitalistes avec la corde qu’ils nous auront vendue. »

Les aspirants bolcheviks d’aujourd’hui voient probablement leurs alliés nouveaux et puissants dans la même optique.

Les capitalistes de notre époque ne pensent certainement pas que les Antifa sont une menace pour l’establishment, mais cela pourrait changer si les gauchistes continuent à être encouragés.

Lorsqu’ils reçoivent un chèque en blanc pour attaquer tous les nazis, les choses peuvent changer radicalement lorsque les banques seront considérées comme des paradis du fascisme.

Scott Greer

Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone

http://lesakerfrancophone.fr/lestablishment-et-antifa-comme-cul-et-chemise

 

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