1984

Les violences de Charlottesville, prétexte à une vague de censure sur internet

Les violences de Charlottesville, prétexte à une vague de censure sur internet

violences Charlottesville censure internet

Le prétexte était tout trouvé. Les violences de Charlottesville, en Virginie, qui ont vu l’affrontement soigneusement orchestré d’« antifas » et de gauchistes d’une part, de patriotes nationalistes mais aussi de provocateurs suprémacistes néo-nazis de l’autre, ont relancé la censure d’internet. Le système a commencé par le plus facile. Google et l’hébergeur GoDaddy ont banni les sites néo-nazis Daily Stormer et Stormfront. Sentant l’odeur du sang, les viragos du contrôle des cerveaux ne pouvaient s’en tenir là : il fallait établir une censure qui ne frappe pas seulement le racisme et la haine, mais tout ce qui déplaît à l’oligarchie globaliste, mélangiste et techno-marchande.

Depuis déjà un an aux Etats-Unis, Youtube, propriété de Google, a interdit les publicités pour des programmes conservateurs ou défenseurs de la liberté. A ce jour, des vidéos de plusieurs grandes voix de droite, telles celle de l’ancien représentant républicain Ron Paul, ont été « démonétisées », synonyme de déréférencement. « Chaque jour, le nombre de cibles augmente », dénonce Alex Newman, du site thenewamerican. Pendant ce temps le patron de Facebook, l’inénarrable Mark Zuckerberg, s’engage toujours plus au service de l’immigration de masse, de l’étatisme et autres causes « progressistes », tout en cirant les bottes du régime communiste pour revenir en Chine.

James Allsup, Lauren Southern ou Paul Joseph Watson, éditorialistes connus, sont visés

Exemple parmi cent autres, le 30 août, Shane Trejo du site libertarien The Liberty Conservative révélait que Google avait menacé son éditeur de bloquer ses ressources publicitaires s’il ne retirait pas un article de James Allsup, un de ses contributeurs qui avait défilé à Charlottesville sous la bannière « Unite the Right », alors que le papier n’avait rien de diffamatoire. Prétexte invoqué par Google : le texte avait été écrit par un « individu » qui était censé avoir joué un rôle dans l’organisation de la manifestation contre le déboulonnage de la statue du général sudiste Lee.

Shane Trejo indique que sont ciblés des éditorialistes tels que la jeune Canadienne Lauren Southern (22 ans), critique de l’immigration de masse et du féminisme, ou le conspirationniste britannique Paul Joseph Watson (35 ans), qui tous deux bénéficient d’une notoriété considérable sur la toile anglophone.

Les violences à Charlottesville servent la censure sur internet

Or, tandis que la censure s’étend, quelques-unes de ses victimes, curieusement, y voient un sérieux avantage. Par exemple Andrew Anglin, du site néo-nazi Daily Sormer, premier à avoir été censuré par GoDaddy puis Google pour un texte ridiculisant la femme tuée à Charlottesville, s’en est félicité. Se réjouissant de voir que le PDG de GoDaddy a été poussé à la démission une semaine après la censure de son site, Anglin écrit « qu’il est évident que (la censure) a été pour eux une erreur ». Elle a apporté plus de publicité à Anglin « qu’aucune autre décision n’aurait pu le faire ». De plus « personne, quelle que soit son opinion, ne peut se satisfaire de voir quelques milliardaires comploter pour contrôler la société », poursuit-il, rejoignant ainsi le consensus anti-business favorable à un encadrement de ces quasi-monopoles de la toile. A l’opposé du spectre politique, des médias de gauche tels Vice s’interrogent sur « le degré de contrôle que peuvent avoir de puissantes compagnies sur les contenus ». Même le PDG de Cloudflare, société qui a essayé de faire disparaître le Daily Stormer, dit son trouble : « Personne ne devrait détenir ce pouvoir. »

L’ONG Electronic Frontier Foundation estime que « sur internet, toute stratégie destinée à faire taire les néo-nazis sera bientôt utilisée contre d’autres, parmi lesquels des gens avec lesquels nous sommes d’accord ». Protéger la liberté d’expression « n’est pas une action qui signifie que nous sommes d’accord avec toutes les opinions ainsi protégées ; non, nous nous battons pour cela parce que nous croyons que personne – ni le gouvernement, ni des entreprises privées – n’est en droit de décider qui a le droit de parler et qui n’en a pas le droit ».

Obama a soustrait internet de la protection du Premier amendement, Google travaille avec la CIA

Pour autant, la volonté de limiter la liberté d’expression au niveau mondial reste entière. Obama a cédé le contrôle des infrastructures d’internet à des acteurs qui ne sont plus liés par le Premier amendement de la Constitution des Etats-Unis, garant de la liberté d’expression. Les Nations unies tentent d’instaurer un contrôle mondial des contenus. Les dirigeants de Microsoft, Google, Facebook, Twitter, LinkedIn at Amazon rencontrent régulièrement des notables politiques, de grands banquiers dont les Rothschild, des patrons de la NSA et de la CIA, et même des caciques du régime chinois, lors de conciliabules tenus dans un secret paranoïaque.

Google agit en partenariat avec la CIA depuis 2004 et entretient des liens avec le complexe militaro-industriel, note le journaliste Nafeez Ahmed. In-Q-Tel, fonds d’investissement de la CIA, est un gros actionnaire de Facebook. Le patron d’Amazon Jeff Bezos a signé un contrat d’une valeur plusieurs fois supérieure à celle de son rachat en 2013 du très soumis Washington Post pour 250 millions de dollars, journal qui ne mentionne jamais les liens de son propriétaire avec l’agence de renseignement. Les géants d’internet aident, en toute illégalité, les autorités à espionner les citoyens dans le monde entier.

Les géants d’internet main dans la main avec Bruxelles pour censurer et réprimer les délits d’opinion

Terminons par l’Europe, où les géants de la toile travaillent sans le moindre scrupule à censurer les sites avec la bureaucratie anti-démocratique de l’Union européenne. En 2016, deux de ces sociétés ont contracté avec l’UE pour établir un « Code de bonne conduite » permettant d’interdire des discours « illégaux » tout en mettant en valeur les propagandes gouvernementales. L’Union européenne se vante d’avoir instauré « un puissant système » pour « imposer des sanctions criminelles contre les personnes convaincues de propos délictueux ». Donc de délit d’opinion.

Matthieu Lenoir

http://reinformation.tv/violences-charlottesville-censure-internet-lenoir-74191-2/

Réseaux sociaux : Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft s’entendent avec la Commission européenne sur un code de conduite contre la « haine » et le « racisme »

Réseaux sociaux Commission européenne code conduite haine racisme Facebook Twitter

Les plus gros joueurs sur Internet sur le plan des réseaux sociaux, Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft ont co-signé avec la Commission européenne un code de conduitepar lesquel ils s’engagent à faire disparaître les messages de haine ou racistes dans les 24 heures de la mise en ligne, sur le territoire de l’Union. Cette censure s’exercera notamment à partir des signalements d’internautes. Ces sociétés promettent de prendre en compte et d’évaluer les signalements dans ce délai et d’effacer ou d’empêcher l’accès aux contenus interdits. Exemple parfait de la mainmise étatiste sur tout… avec la collusion et la coopération de ces enseignes dominantes sur Internet. La police de la pensée n’aura jamais été aussi puissante.
 
Facebook, Twitter et les autres ont également promis de coopérer avec des associations citoyennes dont le but est précisément de traquer toutes ces paroles interdites et de promouvoir ce qu’ils appellent des « counter-narratives », de la contre-propagande, en somme, pour désamorcer les discours interdits au titre des exigences généralement exprimées dans les différentes lois antiracistes des pays membres.
 

La Commission européenne s’entend avec les géants des réseaux sociaux pour mettre les internautes au pas

 
Mais il ne s’agit pas de l’application d’une loi : le principe du code de conduite est de poser des principes généraux sur lesquels tout le monde s’estime d’accord, ce qui aboutit à un cadre finalement encore plus contraignant que celui des lois contre la discrimination et le racisme qui fixent plus clairement, sinon de manière acceptable, ce qui peut faire l’objet de poursuites pénales. Le champ d’application du code de conduite est flou et les possibilités de censure sont démultipliées par le principe du signalement et de l’action immédiate.
 
Plusieurs facteurs ont favorisé la mise en place d’un tel code de conduite. Les attentats terroristes sont au premier plan, dans la mesure où ils ont suscité des commentaires approbateurs sur les réseaux sociaux. La montée de l’État islamique, dont le recrutement se fait beaucoup sur Internet et qui suscite l’admiration chez nombre d’internautes en Europe, notamment des jeunes chez qui l’islam se radicalise, est un autre levier d’action : qui pourrait se plaindre de voir surveillés, traqués ou interdits des discours qui prônent réellement la haine, le terrorisme, la violence gratuite, le plus souvent à l’encontre du mode de vie occidental ?
 

Le nouveau code de conduite de Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft

 
C’est en quelque sorte la face visible d’une opération qui semble relever de la protection de la sécurité publique.
 
Mais on aurait tort de penser que l’affaire se résume à cela. Le code de conduite imposé par la Commission européenne, accepté par les géants des réseaux sociaux, s’inscrit dans la logique d’un « antiracisme » – pour reprendre le terme français – ou d’une traque du « discours de haine », comme le disent les anglophones, qui est le bras armé du politiquement correct. Il met au bout du compte dans le même sac les appels concrets à la violence à l’égard de telle ou telle communauté et la critique de la politique d’immigration, le rappel de la moralité traditionnelle, la promotion de la préférence nationale, le traitement différencié selon les sexes et même, de plus en plus, toute contestation de l’idéologie du genre.
 
Ainsi, les réactions des internautes européens face à l’arrivée massive, par centaines de milliers, de migrants d’origine extra-européenne sont-elles aussi invoquées pour justifier la censure tous azimuts.
 

Discours de haine et racisme : des mots pipés

 
Il va de soi que dans l’idéologie antiraciste il y a des catégories plus protégées que d’autres : les minorités ethniques, certaines religions par opposition aux religions chrétiennes présentées comme dominantes en Europe, les femmes, les LGBT et autres plutôt que les « hétérosexuels »… Il n’y a aucune raison de croire que cette logique ne présidera pas à la mise en œuvre de ce code de conduite. Car l’expérience a montré comment de telles lois et de tels engagements fonctionnent.
 
Breitbart souligne l’opposition de nombreux groupes de lutte contre la censure, même des associations qui penchent à gauche : ils dénoncent tous le nouveau code de conduite au nom de la « liberté d’expression ».
 
Jodie Ginsberg, d’Index on Censorship, met ainsi en évidence le caractère « trop large et ambigu » des lois antiracistes dans une grande partie de l’Europe. « Cet accord ne définit pas suffisamment ce qui constitue le “discours de haine illégal” et n’assure pas suffisamment la sauvegarde de la liberté d’expression », dit-elle, dénonçant la manière dont des organismes non élus s’arrogent un pouvoir exorbitant au prétexte de mieux assurer la sécurité, alors même que les opinions éventuellement dangereuses le deviendront davantage en s’exprimant sous le manteau, où elles sont plus difficiles à surveiller ou à contester. Elle signale que la répression de tels discours a souvent pour effet de les renforcer.
 
Pendant ce temps, l’immoralité, les images pornographiques, toutes sortes de discours contraires à la loi naturelle ont libre cours sur Internet. La censure ne s’exerce que dans des domaines très précis.
 

Anne Dolhein

http://reinformation.tv/reseaux-sociaux-commission-europeenne-code-conduite-haine-racisme-facebook-twitter-dolhein-56143-2/

4 réponses »

  1. Saint-Martin : « Dehors les blancs »

    Isabelle, Toulousaine de naissance, vit sur l’île antillaise de Saint-Martin depuis 25 ans. Cette médecin, qui séjourne actuellement en vacances à Toulouse, a habituellement, du fait de son métier, les nerfs solides. Mais depuis hier, elle est en panique totale et lance un appel au secours car elle craint pour la vie de son mari et de son fils qui sont, eux, sur l’ïle antillaise ravagée par l’ouragan Irma.

    « Mon mari et mon fils sont en danger de mort, comme une grande partie de la population. C’est la guerre civile là-bas. On commence à entendre parler dans les médias des pilleurs qui ont dévalisé les magasins après le passage de l’ouragan, mais on est bien loin de la réalité. Des bandes de voyous ont en effet dévalisé le bâtiment des douanes, qui a été très abimé et ont volé le stock d’armes qui s’y trouvait. Depuis jeudi soir, ils sillonnent l’île masqués et cagoulés et s’attaquent aux maisons encore debout dans lesquelles les habitants se sont réfugiés », raconte-t-elle, au bord des larmes.

    « Je les ai eu hier soir au téléphone, ils sont tétanisés de peur. Ca tire autour de notre maison dans laquelle ils sont barricadés avec six amis qui sont chez nous parce leur villa a été détruite, poursuit-elle. Ils ne peuvent pas sortir. Ils disent que les agresseurs circulent par bande de dix, sont sans foi ni loi et sont prêts à tirer pour récupérer de la nourriture ou de l’argent. »

    Ses dires sont corroborés par les témoignages d’autres résidents de l’île, qui, sur les réseaux sociaux, racontent que ces gangs défoncent les portes des maisons et disent : « dehors les blancs ».

    http://www.ladepeche.fr/article/2017/09/08/2641493-ouragan-irma-mari-fils-sont-danger-mort-est-guerre-civile.html

  2. Y a t il des solutions alternatives à YouTube et Google ?? La nature a horreur du vide quid de nouveaux réseaux sociaux !…

Laisser un commentaire