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Révolution « BOBO » : Les médias internationaux pour la rupture de l’Espagne !

Les médias (ceux du Système) ne sont pas, comme on dit, « le quatrième pouvoir ». Ils sont le premier.

La preuve, une fois de plus, a été faite dimanche dernier lors du simulacre de référendum en Catalogne.

Il a suffi que, dans un monde dont le seul principe est la compassion, l’angélisme et le « pleurnichage », des images (la plupart truquées, d’ailleurs) aient fait la une des médias montrant la-brutale-agression-policière-contre-des-citoyens-paisibles-et-démocratiques (tandis que rien n’a été dit des agressions et des provocations commises contre les policiers) pour que tout soit chamboulé.

La mascarade appelée « référendum » n’a nulle part été montrée.

En voici quelques exemples : des urnes… opaques, dont l’une s’est renversée quand elle était installée dans le « bureau de vote » laissant échapper des bulletins qu’elle contenait déjà ; des patriotes espagnols qui se sont fait expressément photographier en train de voter dans plusieurs bureaux, car il suffisait de présenter chaque fois sa carte d’identité ; des chiffres de participation officielle dépassant à certains endroits les 100 % ; pour ne rien dire du fait qu’il n’y a pas eu l’ombre d’une campagne, tous les partisans du NON à la sécession se refusant de participer à un acte déclaré illégal par la Cour constitutionnelle.

Eh bien, de cette pantalonnade qui a transformé la prochaine République de Catalogne en république bananière, pas une image, pas un mot (ou presque) n’est paru dans les grands médias. Il est, dès lors, clair pour l’opinion publique internationale où sont, dans cette affaire, les gentils et les méchants.

Le gouvernement Rajoy a perdu la seule bataille qui compte dans notre monde : la bataille de l’image. Il a été mené par le bout du nez exactement là où les sécessionnistes voulaient l’amener. Peu importait à ceux-ci la bonne ou la mauvaise tenue du référendum…

Une seule chose comptait pour eux : que les policiers soient forcés à agir dans la grande mise en scène où des vieillards étaient placés en première ligne, où des parents irresponsables portaient sur des épaules des enfants… qui devaient être secourus – il y a des images – par les méchants policiers. Il y a eu, bien sûr, des affrontements : c’est obligé quand la loi est enfreinte et que l’on joue aux émeutiers. Mais des neuf cents blessés annoncés par les sécessionnistes, seuls deux sont restés hospitalisés : une dame ayant eu un infarctus et un homme sur lequel une balle de gomme est retombée.

Pourquoi Rajoy s’est-il laissé prendre à un piège aussi grossier ?

Pour la même et simple raison pour laquelle les gouvernants en train d’être renversés par une révolution se laissent toujours prendre. Par lâcheté et par faiblesse. Et parce qu’ils arrivent trop tard. Et parce que, dans le comble de la naïveté, ils se laissent berner par les révolutionnaires, comme Rajoy s’est laissé berner en confiant que la police de la Generalitat allait mettre les scellés sur les portes des bureaux de vote et empêcherait la présence des « votants » dans la rue. Elle n’a, évidemment, rien fait, et ce n’est que lorsqu’une telle évidence est devenue claire que les forces de la police espagnole ont dû accourir en force.

La police catalane ne fait rien non plus, bien sûr, au moment où j’écris ces lignes, dans la soirée de ce mardi où la grève générale a été déclarée en Catalogne, les autoroutes coupées et les rues de Barcelone prises d’assaut par les tourbes qui harcèlent, entre autres, les sièges des partis unionistes et les casernes de policiers espagnols. Des groupes de jeunes manifestants brandissant le drapeau espagnol ont cependant eu le courage, dans une situation plus que tendue et dangereuse, de sortir dans les rues de Barcelone, où ils ont été à mon grand étonnement applaudis par les passants. Une étincelle peut à tout moment tout enflammer.

Entre-temps, Mariano Kerenski, comme j’appelais Rajoy l’autre jour, ne sait toujours pas quoi faire. Et, ne sachant pas quoi faire, il ne fait rien.

http://www.bvoltaire.com/medias-internationaux-rupture-de-lespagne/?mc_cid=3d01a5a886&mc_eid=b338f8bb5e

Il y a quelque chose de fascinant, je vous assure, à suivre sur le terrain, à chaud – je me trouve ces jours-ci à Barcelone -, les prolégomènes d’une révolution. Certes, c’est on ne peut plus déchirant et angoissant de voir comment ton pays est en train d’être dépecé avant de tomber dans l’abîme. Mais ce qui devient fascinant, c’est de voir, de constater, jour après jour, le degré absolu de bêtise et de traîtrise de la part des Kerenski sans la collaboration desquels il ne pourrait jamais y avoir aucune révolution.

En l’occurrence, leur claudication remonte à très loin : à quarante ans, lorsque le nouveau régime dit démocratique, craintif et espérant amadouer le fauve, a entrepris la cession la plus complète des ressorts du pouvoir : depuis la police jusqu’à l’enseignement et l’endoctrinement médiatique. Sans oublier l’argent : c’est à 55 milliards d’euros que s’élève, à l’heure actuelle, la dette de la Generalitat envers l’État espagnol. Si celui-ci fermait le robinet, pas un seul policier, pas un seul fonctionnaire, pas un seul des dirigeants de la sédition n’aurait touché, ce 30 septembre, son salaire. En espagnol, on appelle ça « ser, tras cornudo, apaleado ». En français, être cocu et content.

Les résultats obtenus par tous les collabos objectifs de la sécession – depuis Juan Carlos Ier et son fiston jusqu’à l’ensemble des dirigeants de droite, de gauche et du centre – sont maintenant là : une région, la Catalogne, irréconciliablement, mortellement scindée en deux ; et une nation, l’Espagne, vieille de plusieurs siècles, qui risque d’être démembrée. C’est ainsi qu’elle deviendrait le premier État-nation européen à périr.

« Mort à l’État-nation ! », « Vive l’Europe des mille petites régions ! », vont s’écrier certains, tandis que d’autres – les mondialistes qui souhaitent et le Grand Remplacement et le Grand Éparpillement conduisant à la mort des peuples et des nations – vont se frotter les mains. Il faut, certes, œuvrer pour la grande Europe, pour l’Europe vécue en tant que patrie charnelle, puissante, grande, belle. Mais cette Europe, qui passe certainement par la reconnaissance des particularités et les droits de ses régions, ne passe nullement par la dissolution de ces grandes unités de langue, de culture et d’histoire que sont les peuples devenus nations depuis des siècles.

Que va-t-il se passer maintenant en Catalogne ? La révolution gronde, c’est évident. Mais non seulement la révolution sécessionniste. L’autre aussi : celle commandée par les gauchistes et les communistes de CUP, Podemos et Esquerra Republicana, qui voient dans l’indépendance le premier pas vers la dissolution du pays et la révolution totalitaire de leurs rêves. Plus les eaux seront troubles, plus et mieux pourront-ils y pêcher. Or, il s’agit d’une révolution d’un type nouveau. Non pas la révolution des prolétaires (ou prétendus tels), mais celle des bobos. La première révolution du XXIe siècle, la révolution 2.0, celle du « dernier homme », que dirait Nietzsche, la révolution de l’Homo festivus, que dirait Philippe Muray.

La grande question est, dès lors : les enfants de l’angélisme, les bobos à l’esprit Bisounours qui ont, dans un air de fête, occupé tout le week-end les écoles pour rendre possible la tenue, dimanche, d’un simulacre de référendum, les révolutionnaires de ce prétendu « populisme de gauche » qui recueille le plus grand nombre de voix dans les seuls quartiers huppés, en un mot tous ces gens si gentils et charmants, vont-ils être capables de dresser des barricades et d’y laisser vaillamment, s’il le faut, leur peau ?

On peut en douter. Tout comme on peut douter que, lorsque lundi ou mardi la République indépendante de Catalogne sera proclamée, Mariano Rajoy ose prendre les mesures que la loi commande et le moindre bon sens exige : état d’urgence, suspension de l’autonomie de la Catalogne et arrestation du président Carles Puigdemont et des principaux dirigeants du coup d’État.

http://www.bvoltaire.com/catalogne-mariano-rajoy-deviendra-t-mariano-kerenski/

Une vingtaine de camions de l’armée de terre sont partis hier soir d’une base militaire près de Saragosse (Aragon) pour Barcelone, où ils sont arrivés ce matin à l’aube. Il s’agit, certes, de camions de logistique destinés à appuyer les forces de la police et de la Guardia Civil (équivalent de la gendarmerie), le matériel lourd emmagasiné dans les casernes catalanes devant suffire amplement. C’est, de toute façon, un signe et un premier pas vers un affrontement qui apparaît de plus en plus comme inévitable face à l’entêtement des sécessionnistes qui ne seraient prêts à parler que d’une seule chose : des conditions de la reddition de l’Espagne face à leurs exigences d’indépendance.

Mais ils oublient que, pour que l’ennemi se rende, il faut d’abord avoir gagné la guerre. La vraie : non pas la guerre de propagande, qu’ils ont certes gagnée avec la pantalonnade du faux référendum de dimanche et les erreurs et bêtises commises par Rajoy. Quant à la guerre pour de vrai, les sécessionnistes disposent certes de 17.000 Mossos d’Esquadra (la police autonome). Mais c’est tout. Donc…

Mardi soir, le roi a enfin parlé. Il s’est adressé à la nation dans une allocution empreinte du langage diplomatique propre à un monarque, mais suffisamment plein de clarté et de fermeté pour que tout le monde ait compris le message. L’essentiel a tenu en deux phrases : l’une présente, l’autre absente. La phrase que Philippe VI n’a pas prononcée, c’est quelque chose dans le genre « Ouvrir la voie à des négociations avec les rebelles », des négociations qui, comme je le disais, ne pourraient concerner que les conditions de reddition – quelque chose qui était encore présent (« dialogue » fut le mot employé) dans le message prononcé par le timoré Rajoy dimanche soir. La phrase que, par contre, le roi a bel et bien prononcée, c’est « La déloyauté inadmissible de la part du gouvernement de la Generalitat », avec l’avertissement sous-jacent : si vous continuez sur cette voie, l’article 155 de la Constitution sera appliqué (article qui prévoit la suspension de l’autonomie d’une région).

De l’autre côté, il semble clair que le gouvernement séditieux s’apprête à proclamer formellement, lundi prochain, la République indépendante de Catalogne. Il s’agit de savoir maintenant si le gouvernement de l’Espagne attendra ce moment pour appliquer l’article 155 et arrêter les chefs de la sédition (pour l’instant, le chef de la police autonome a déjà été mis sous examen par le juge d’instruction) ou s’il prendra déjà de telles mesures d’ici à lundi.

Mais la question essentielle n’est pas là. La grande question est : comment les séditieux vont-ils réagir ? Que vont-ils faire, puisqu’il est exclu qu’ils se laissent tout simplement faire ? Ou, pour le dire autrement, ne disposant pas de forces militaires, iront-ils jusqu’à envoyer des manifestants se faire tuer devant les chars ? Espérons et prions pour que leur folie et leurs outrances n’arrivent pas jusque-là.


Post-scriptum : j’apprends à l’instant, de sources très sérieuses – les événements se précipitent comme un tourbillon –, l’existence d’un mécontentement de plus en plus grand au sein de l’armée. Il s’exprimerait notamment à travers une organisation regroupant des militaires haut gradés qui a pour nom Alerta. Mais tout cela reste à confirmer.

http://www.bvoltaire.com/larmee-espagnole-mouvement-vers-catalogne/?mc_cid=4944be66ac&mc_eid=b338f8bb5e

EN BANDE SON : 

1 réponse »

  1. Les joueurs en présence ne s’épargnent aucune feinte voire aucun coup bas , si l’on dit que c’est de bonne guerre cela veut il dire qu’ils sont en guerre civile plutôt qu’autour une table de jeu?
    Les joueurs en présence ont étés ÉLUS , bien ou mal, légitimement ou non, ils ont étés élus ! Dont acte .
    Chaque électeur est responsable de son vote , la Macron ‘ s story en témoigne. L’électeur ne peut denier, refuser , ignorer son rôle d’arbitre ou alors se faire « acheter  » ……..de multiples manières.
    Gouverner c’est prévoir, la c’est rate .
    La main du Kremlin, bah ! Voyons …. n’est pas Poutine qui veut !
    Soros , certainement , sans l’ombre d’un doute , Poutine a chassé ses organisations de Russie , on comprend pourquoi .
    L’Espagne masochiste , prisonnière du jeu européen destructeur des nations , oui mais elle l’a accepte d’avance, après on s’étonne……
    La police reste la police, volontaire, payée, sans états d’âmes , fonctionnaires, serviteurs de l’état ( le pouvoir est au bout de la matraque ) , aux ordres ( je n’ai fait qu’obéir aux ordres ) , objets inanimés avez vous une âme…..
    Hormis exceptions individuelles , elle fait la ou on lui dit de faire , comme les ministres , un policier &gendarme ça obéit en fermant sa gueule ou ça démissionne. Anges ou demons ? Qui a parlé des Hell ‘ s Angels ?
    A ce stade, le divorce est bien annoncé entre la Catalogne et le reste de l’Espagne qui est Kahtleen Turner et qui est michael Douglas , la guerre des Rose , aille aille aille ( ma mère pourquoi m’as tu fait ça ? ) les épines .
    A ce stade , la seule question qui reste d’importance : qui va garder le chien, le chat , le canari et le poisson rouge…….?
    La chanson des Brigandes  » au parlement  » parle des politiques tous confondus , se comportant comm des gamins , chacun accusant l’autre , bref des irresponsables a qui le peuple se voit démocratiquement obligé de croire que son destin est entre dé bonnes mains , infantile non ?
    Que dire , que faire docteur ?
    Rien. Continuer à espérer , on dit que c’est l’espoir qui meurt en dernier.


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