Art de la guerre monétaire et économique

France Stratégie préconise de voler l’ immobilier des particuliers pour payer la dette

Le Monde détaille sans frémir la dernière et nauséabonde idée de France Stratégie. Cet organisme payé par nos impôts est chargé de « conseiller » le Premier ministre. Il a été dirigé par Jean Pisani-Ferry, qui est désormais un proche du Président Macron et travaille à l’Élysée. L’année dernière, ce comité proposait déjà de taxer les propriétaires occupants et de rajouter à leurs revenus les loyers fictifs qu’ils encaisseraient si leur domicile était loué. Cette spoliation inique était présentée comme la fin d’une fraude massive et scandaleuse et M. Macron a eu beaucoup de mal à se débarrasser de cette suggestion loufoque qu’il n’a (heureusement !) pas reprise à son compte, mais que l’un de ses principaux partisans avait portée.

France Stratégie récidive sans pudeur avec une idée encore plus révoltante. Il préconise que l’État confisque à son profit une partie (non précisée, serait-ce 10 %, 20 %, voire plus ?) des biens immobiliers possédés par des particuliers, cela afin de rembourser la dette colossale qui nous étouffe. Les anciens propriétaires devraient régler chaque année à l’État une rente, car ils occuperaient un domicile qui ne leur appartiendrait plus entièrement. S’ils ne le faisaient pas, le Trésor récupérerait la somme non payée lors de la vente ou de la succession (ajoutera-t-on, alors, des intérêts ?). Les mots me manquent pour décrire cette folie ! Comment quelqu’un qui a au moins un bac+5, voire un doctorat, peut-il pondre un rapport aussi… abracadabrantesque (pour rester poli).

Les auteurs de cette « ânerie » avouent bien volontiers que leur suggestion est détonante, radicale, et qu’elle créera des polémiques. Mais, selon eux, leur mesure est habile, car son impact serait bien plus limité qu’une hausse d’impôts. Les propriétés saisies serviraient de garant à la dette et la rendraient soutenable et, dans les faits, cette mesure reviendrait à faire exploser l’impôt sur les successions, puisque la rente ne serait récupérée qu’à la vente ou lors de la transmission. Bien sûr, ils prétendent que les plus fortunés seraient les plus atteints, mais ces beaux esprits ne voient pas l’évidence : les « riches » n’achèteront plus leur logement, mais les loueront à des sociétés immobilières. La charge de ce prélèvement retombera exclusivement sur la classe des Français moyens, et encore : s’il est mesuré. Mais si l’État est trop gourmand, plus personne n’achètera de biens immobiliers et la valeur des maisons et des appartements s’effondrera dans des proportions incalculables, ruinant les Français et rendant inopérante cette mesure stupide.

Selon les auteurs de cette proposition, la dette est passée de 50 % à 100 % du PIB entre 1990 et 2017 alors que la fortune immobilière détenue par les ménages, elle, a crû de 125 % à 255 %. Faudrait-il donc, pour eux, confisquer 40 % de la valeur de tous les biens immobiliers ? Non, vraiment, il est grand temps que l’État fasse des économies et dissolve France Stratégie.

http://www.bvoltaire.com/france-strategie-preconise-de-voler-l-immobilier-particuliers-payer-dette/?mc_cid=c9b93ae8f5&mc_eid=b338f8bb5e

Une note de France Stratégie avance de nouvelles propositions pour aider les Etats de la zone euro trop endettés en cas de nouveau choc.

L’idée est détonante. Pour ne pas dire provocatrice. Mercredi 11 octobre, France Stratégie, l’organe de réflexion rattaché à Matignon, a publié une note dont certaines propositions, au cœur du débat sur la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), en étonneront quelques-uns du côté de Bercy. 
Intitulée « Comment assurer la résorption des dettes publiques en zone euro ? », elle évoque plusieurs pistes, que ses auteurs définissent volontiers comme polémiques. « Certains iront jusqu’à les qualifier de dangereuses », écrivent-ils. En particulier, celle-ci : « Permettre à un Etat excessivement endetté de décréter qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels. » Et ce, à hauteur d’une fraction limitée de leur valeur.(…) Pour prouver à ses créanciers que sa dette est soutenable, l’Etat concerné pourrait, dès lors, devenir copropriétaire d’une partie des terrains résidentiels. En échange, les propriétaires privés lui verseraient l’équivalent d’une rente annuelle. S’ils ne veulent pas la payer, l’Etat récupérerait la somme due lors de la vente ou de la transmission du bien. L’équivalent, en somme, d’un nouvel impôt sur le capital immobilier résidentiel ou d’une hausse des droits de transmission.

http://www.fdesouche.com/893563-vers-droit-de-preemption-generalise-de-letat-proprietes-privees#

10 réponses »

  1. Pas de grande surprise ,votre droit à la propriété n’existe dans notre état stalinien et Fafien que dans la mesure ou il profite à la collectivité réduite a sa portion congrue;les hommes de pouvoir et les banquiers,la base de toute société solide dans le temps ne peut se faire que si ce droit de propriété existe,les faillites des états qui ont refusés cette règle multi séculaire en est le résultat,en effet pourquoi travailler si le fruit de vos efforts vous est volé,c’est la mort rapide de toute société,les connards diplomés de france stratégie ne sont pas a une ineptie près et se font un challenge d’aller au plus haut dans les provocations,il serait bon de donner les noms et l’organigrame des ces crétins pour s’en souvenir le moment venu,ces diafoirus nous côutent en plus en fortune


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  2. France Stratégie est aussi à l’origine des propositions de taxes sur les loyers fictifs et de la super taxe foncière sur les terrains constructibles non bâtis..:/ Pour rappel Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie a quitté l’organisme pour faire partie de l’équipe de campagne de Macron ! https://www.capital.fr/economie-politique/l-homme-qui-est-derriere-le-programme-economique-d-emmanuel-macron-1200363

  3. Alors que l’on nous tient des théories dites de « socialistes », des réalités de fond conduisent à constater que, depuis quelques décennies , la France glisse dans un « communisme », du genre pur et dur… et ce n’est pas qu’une question de politique : c’est la mentalité de chacun qui est en cause.
    Qui ne s’est jamais dit : « mais ils sont malades ! ils sont en train de se tirer une balle dans le pied ! », à propos de ce patronat qui, sous couvert de « charges excessives », réclame sans cesse un peu plus d’interventionnisme d’Etat.
    Ne nous y trompons pas : demander et obtenir des réductions de ci, des minorations de ça, sur les salaires, sur les impôts, sur des taxes, sur tout et n’importe quoi, n’est que de l’intervention directe de l’Etat dans le même temps que le discours politique s’élabore autour du terme « libéralisation ».
    En fait, si le discours correspondait à une quelconque réalité, le cas UBER n’aurait posé aucun problème… et pas qu’en France !
    Parce que ce qui est très amusant dans toute cette histoire de charges auxquelles sont soumises les Entreprises, c’est que personne ne parle de l’I.S., personne ne se souvient que dans les années 1980, il était de 50 % et qu’en 2017, le « taux de droit commun » est de 33 1/3 % …avec une « élasticité » qui admet les taux respectifs de 28 % et même 15 %…
    En fait, l’Etat ne fait que ce qu’on lui demande : il intervient à tous les niveaux, mais il lui faut s’en donner les moyens …qu’il n’a pas car le fonctionnement de nos Etats n’est pas fondé sur l’interventionnisme.
    Souvenez-vous : la base du système français est la « répartition », c-à-d. le système des vases communicants, en gros.
    Le pseudo-socialisme qui s’est installé depuis des lustres a fondamentalement modifié cette mécanique en distribuant plus qu’il n’entrait dans l’autre vase.
    Il a fallu trouver des « ressources » : ce que l’Etat à distribué d’un côté, il l’a repris de tous les côtés : l’I.S. a largement diminué, aucun problème, les charges salariales ont allègrement augmenté ; les aides sociales ont explosé, aucun problème, les prélèvements sociaux font dans l’inflation galopante.
    Tout s’est poursuivi, à la même vitesse, de la même façon et il n’est « absolument pas surprenant » qu’il soit envisagé que l’Etat devienne copropriétaire, avec eux, des biens de ses citoyens.
    Par contre, il est très surprenant que personne n’y ait pensé plus tôt : n’ont-ils pas osé ? …à bien y réfléchir, cette solution aurait déjà dû être envisagée au cours des années Chirac, époque ou, tant EDF que les URSSAF, ont été pillés pour colmater les trous et les fissures de ce système qui ne savait plus s’assumer.


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  4. Mais le plus intéressant est la raison de cette taxe.
    pour financer quoi? compenser quelles pertes?

    De même l’allemagne, pour sauver son secteur bancaire, s’est ruiné financièrement & démographiquement en fabricant et prêtant à tout-va et en important des millions d’immigrés pour construire des 93 totalement inopérants.

    Des investissements aussi stupides que ceux en urss.

  5. Bonne questionSassy 2,et la réponse est;engranger un maximum de richesses pour le compte de ceux qui inventent ces vols d’état,le socialisme est le meilleur des systèmes pour rassembler le maximum de richesses dans le plus petit nombre de mains,ce qui explique la richesse de leurs patrimoine(tel Fabius) nous avons 5000 milliards de dettes avec le hors bilan , ce n’est pas pour rembourser quoi que ce soit ces taxes futures,ils s’en foutent,il y aura un grand reset comme le dit Lagarde,la dette des états est l’épargne des citoyens qui vont se retrouver a poil avec les assurances vie,le vol sur les comptes (directives européennes),et le crash des obligations

  6. Ces histoires de la dette ne servent que pour faire peur aux gens, de les rendre malléables.
    Notre dette est de 2000 Milliards, la part excessive n’est que 250 Milliards.
    Nous devons le réduire de 100% à 75%.
    C’est tout.

    Avec la croissance revenue et le gouv sévère, cela ne pose aucune difficulté.

    Ceci dits, je suis plus qu’inquiet de la proximité de ce M Pisani et le Président !

    Ces gars qui ont mis le pays dans le mur devront disparaitre.

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