L’affaire des agressions sexuelles de Weinstein déborde sur Amazon
Jeff Bezos, PDG d’Amazon et propriétaire du Washington Post ; Rose McGowan violée par Weinstein et censurée par Amazon quand elle en a parlé, et Weinstein
By Jean-patrick Grumberg, www.dreuz.info
Je disais hier que de nombreuses personnalités de la gauche américaine vont se trouver rapidement entraînées dans le scandale du prédateur sexuel et grand donateur Démocrate Harvey Weinstein parce que son attitude vis à vis des femmes est la signature typique d’une gauche hypocrite et donneuse de leçons. Amazon est le suivant sur la liste.
Rose McGowan est revenue sur Twitter après en avoir été bannie temporairement. Après avoir avoué avoir été violée par Harvey Weinstein, elle accuse maintenant Jeff Bezos et Amazon.
Dans le même temps, le directeur des studios Amazon Roy Price vient d’être suspendu pour… une affaire de harcèlement sexuel. Pure coïncidence du calendrier dira-t-on chez Amazon. Ben voyons.
Dans une série de tweets postés hiers jeudi, l’actrice a affirmé que Harvey Weinstein (qu’elle appelle par ses initiales HW) l’a violée, qu’elle en a parlé au PDG d’Amazon, et qu’elle a été déprogrammée en représailles.
« J’ai dit au directeur de ton studio que HW m’a violée. Je lui ai répété encore et encore. Il a dit que cela n’avait pas été prouvé. J’ai dit que j’étais la preuve « , a-t-elle tweeté à Jeff Bezos, probablement en référence à Price suspendu pour une affaire d’agression sexuelle qui ne concerne pas McGowan.
« J’avais déjà vendu un script que j’avais écrit pour ton studio, c’était en cours de développement.
Quand j’ai entendu qu’un plan de sauvetage de [la réputation de] Weinstein était dans les tuyaux, j’ai supplié avec force le directeur des studios Amazon pour qu’il prenne la bonne décision. J’ai été ignorée. L’accord a été passé. Amazon a remporté un Oscar – mais très sale.
J’ai appelé mon avocat et j’ai dit que je voulais récupérer mon script, mais avant que je puisse le faire, le numéro 2 d’@amazonstudios m’a appelée pour me dire que mon émission était enterrée.
Je te demande d’arrêter de financer les violeurs, les pédophiles présumés et les harceleurs sexuels. J’aime @amazon mais il y a de la pourriture à Hollywood.
Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. Restez du côté de la vérité. «
Les accusations de McGowan contre Amazon sont venues quelques heures avant que Isa Hackett, une productrice exécutive sur « Man in the High Castle » d’Amazon, ait affirmé que Price l’avait harcelée sexuellement en 2015.
Hackett, qui est la fille de l’auteur Philip K. Dick, a déclaré au Hollywood Reporter qu’elle, Michael Paull, un ancien dirigeant d’Amazon et actuel PDG de BAMTech et Roy Price étaient dans un taxi sur le chemin d’un dîner à San Diego.
« Vous allez adorer m b.te », m’a dit Price.
Elle a également affirmé que Price avait parlé «de sexe anal» lors de la fête pendant qu’elle parlait à d’autres dirigeants.
Hackett a dit qu’elle a signalé le harcèlement et qu’un enquêteur externe a été embauché, mais elle n’a jamais plus entendu parler de l’affaire.
« Nous prenons au sérieux toutes les questions sur la conduite de nos employés », a déclaré un porte-parole d’Amazon dans un communiqué au Hollywood Reporter suite aux déclarations de McGowan.
Amazon a déclaré jeudi au Daily News que Roy Price a été suspendu et qu’il prenait un congé.
McGowan n’a pas précisé quel film Amazon a remporté le «sale Oscar», elle faisait probablement référence à «Manchester by the Sea», pour lequel Casey Affleck, lui aussi accusé de harcèlement sexuel, a remporté le prix 2017 du meilleur acteur.
Dans l’affaire Casey Affleck contre Gorka et White, deux collaboratrices, en 2010, la plainte décrivait l’irruption de la star dans le lit d’une des deux femmes, du harcèlement verbal et sexuel, des attouchements… Le cas s’est finalement réglé à l’amiable, le montant du dédommagement n’ayant pas été communiqué, selon les informations du Huffington Post.
Amazon a deux séries de la société de Weinstein en préparation – une de « Mad Men » et un autre de David O’Russell avec Robert de Niro en vedette – mais un porte-parole a déclaré jeudi que la société est en train « d’examiner ses options sur ces projets. »
McGowan a reçu un 100 000 $ de Weinstein en 1997 après «un épisode dans une chambre d’hôtel pendant le Festival de Sundance», a rapporté le New York Times. Mais c’est la première fois qu’elle a parlé d’avoir été violée.
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Les dizaines de femmes témoignant de la frénésie sexuelle du producteur Harvey Weinstein sèment une petite révolution à Hollywood. Le scandale révèle les contradictions d’un système qui prétend régenter la morale politique, comme l’ont rappelé ses récentes campagnes anti-Trump. Harvey Weinstein n’est pas n’importe qui dans le cinéma américain. Les Etats-Unis ne pratiquent pas le cinéma d’auteur et le producteur y a le dernier mot, the final cut, pour décider d’un film. Ceux de Weinstein ont collectionné soixante oscars, notamment pour Shakespeare in Love, The Artists, Pulp Fiction, Kill Bill, Le discours d’un roi. Cannes lui a donné aussi sa palme d’or pour Sexe, mensonges et vidéo, et les Bafta anglais l’ont aussi récompensé. Il avait le nez, le sens des affaires, celui du cinéma, n’hésitait pas à investir. Bref, une pointure admirée et redoutée.
Il y a prédation sexuelle, y a-t-il viol ?
Aujourd’hui, plus de vingt femmes, connues ou inconnues, ont déclenché un scandale qui faire bruire Hollywood, elles l’accusent de harcèlement, d’atteinte sexuelle, d’agression sexuelle et même, pour quatre d’entre elles à ce jour, de viol. Deux enquêtes ont été ouvertes. Concernant les viols allégués, Harvey Weinstein a affirmé par communiqué que toutes les relations sexuelles en cause étaient « consenties ». Les accusations manquent pour l’instant de clarté. L’une des quatre accusatrices, la starlette Asia Argento, reconnaît avoir couché à plusieurs reprises avec Harvey Weinstein pendant cinq ans, mais ajoute s’y être sentie « obligée ». Laissons donc la police et la justice faire leur travail avant d’avoir une opinion. En revanche, il paraît clair, à lire les autres témoignages, que la frénésie sexuelle de Weinstein était impérieuse et expéditive. Il entendait manifestement profiter de sa situation en donnant à ses jeunes proies l’espoir d’une sélection canapé. Le marché, pour être fréquent, n’en est pas moins sordide. Et le personnage n’apparaît pas bien ragoûtant.
Harvey Weinstein, personnage peu ragoûtant
Reconnaître cette évidence n’empêche pas de relever les contradictions d’Hollywood en l’affaire, des accusatrices en particulier. On trouve de tout parmi elles, scénaristes, secrétaires, et actrices de différents âges et formats, Mira Sorvino, Kate Beckinson, Jessica Barth, Katherine Kendall, Gwineth Paltrow, Rosana Arquette, Angelina Jolie, Cara Delenvigne, et pour la France Emma de Caunes, Judith Godrèche, Léa Seydoux, Florence Darel, sans compter celles qui n’ont encore rien dit. Première constatation, l’immense majorité de ces dames se plaignent qu’Harvey Weinstein ait essayé de les embrasser, généralement dans sa chambre, avant qu’elles ne se dégagent. Ca a pu leur être désagréable, mais ce n’est pas une agression sexuelle bien terrible, puisqu’il leur a suffi de se dégager pour mettre fin à la chose. Quand on sait ce qui arrive tous les jours dans les banlieues, dans les lycées, on se prend à penser qu’il faut être joliment culottée pour faire tout un scandale à propos de ce geste. C’est à mon sens une véritable insulte à toutes les vraies, et anonymes, victimes de viols et d’agressions sexuelles. Accessoirement on se demande si ce n’est pas, de la part de ces stars et starlettes, une manière de faire un peu parler d’elle : l’oscar de l’attention sexuelle d’Harvey Weinstein pourrait servir pour un prochain casting.
Les nombreuses contradictions des accusatrices
Mais le plus fort est que ces dames vivent leur accusation comme un acte de courage, presque militant, pour la cause des femmes, et c’est là que la contradiction est un peu forte. En effet, elles savent toutes, et elles le disent, que le système d’Hollywood est pourri, elles affirment qu’Harvey Weinstein n’est que « la part émergée de l’isberg ». Et elles se sont toutes mises volontairement en position d’être « agressées » par le producteur, afin de faire carrière. En d’autres termes, avant de faire tardivement la morale, elles se sont soumises à un processus de prostitution, qui est d’envisager de coucher pour avancer.
Les confessions naïves de Léa Seydoux
Le cas le plus typique est celui de Léa Seydoux. Venant par sa mère de la famille Schlumberger et par son père de la tribu Seydoux (son grand père, Jérôme, est le président de Pathé, et son grand-oncle, Nicolas, celui de Gaumont), Léa Seydoux est le type même de l’héritière bobo de gauche, actrice de second rang, engagée contre le FN, soucieuse d’arriver. Rencontrant Harvey Weinstein, elle a « tout de suite su qui il était », et noté qu’il la regardait « comme un morceau de viande ». Il lui a d’ailleurs dit qu’il aimerait coucher avec elle. Cependant elle a accepté de monter seule avec lui dans sa chambre, et elle s’en explique : « C’était dur de dire non, il avait tellement de pouvoir ». Après cela il « s’est jeté » sur elle, tentant de l’embrasser, mais, lui échappant, elle s’est enfuie. On ne saurait avouer plus candidement le partage des tâches entre la starlette ambitieuse et le producteur vieux cochon. Léa Seydoux ajoute sans fard qu’elle avait bien senti qu’il parlait cinéma mais qu’il n’y aurait pas de rôle à la clé. La question est : et s’il y avait eu rôle, se serait-elle dégagée ? C’est une question qu’on pourrait poser aux actrices que Weinstein a fait jouer.
La révolution sexuelle a créé Weinstein et ses starlettes
Autre contradiction, non moins forte, ces vedettes féminines font commerce de l’image de leur corps, et l’industrie de Hollywood a fait la promotion du désir sans frein, « libéré » des contraintes dites selon le moment bourgeoises ou chrétiennes. Cette révolution antifamiliale a objectivement promu la femme objet, et stars et starlettes y ont consciemment contribué. Elles sont en quelque sorte victimes de leur propre activité. Léa Seydoux a eu la palme d’or pour le film Adèle, qui fait la promotion de l’homosexualité féminine. L’ambiguïté du cinéma est que tout s’y mêle, image et réalité, et que les actrices, pour qui « c’est dur de dire non » à un producteur puissant, contribuent fortement à ce mélange malsain. Il n’est pas sans signification que le mannequin et actrice britannique Cara Delenvigne, qui s’affiche bisexuelle, ait émoustillé elle aussi Harvey Weinstein. Avec le scandale d’aujourd’hui, la révolution sexuelle par le cinéma se mord la queue.
Hollywood moteur d’une révolution mondiale
C’est dire que le vrai scandale est politique et qu’il tient au moment historique où nous vivons. Longtemps la machine à rêves d’Hollywood a fonctionné pour casser la morale traditionnelle.
Aujourd’hui lui est dévolu une autre fonction, qui est de véhiculer la révolution mondialiste et de garder le politiquement correct. On a vu tout Hollywood et les people attaquer Trump lors de la dernière cérémonie des oscars. Harvey Weinstein était tout à fait dans ce mouvement. Les films, souvent anticatholiques, et les réalisateurs, qu’il a produits le montrent. Il était de gauche, donnait beaucoup d’argent aux Démocrates, de Clinton à Obama, était l’ami des Clinton. Il était même chevalier de la légion d’honneur, c’est tout dire ! Il militait « contre le sida et la pauvreté », il militait pour la limitation des armes à feu. Bref, un citoyen au dessus de tout soupçon et un cochon ordinaire.Scandale politique et hypocrisie morale
En attendant de prouver que ses « victimes » n’aient pas été consentantes, Hollywood, qui comme toutes les vieilles putains a des pruderies dignes de l’Armée du salut, monte à son propos une campagne visant à imposer le sexuellement correct pensé par les associations féministes. Les Bafta anglais ont rayé de leur liste le prix donné à Harvey Weinstein, et les Oscars font mine de se demander s’ils ne vont pas faire de même. L’association qui les décerne condamne dans un communiqué l’activité sexuelle de Weinstein, « répugnante, odieuse, et contraire aux hautes exigences de notre institution et de la communauté créative qu’elle représente ». On frise là un sommet du grotesque....
Pauline Mille
5 octobre 2017, un jeudi noir pour Hollywood. Harvey Weinstein, fondateur avec son frère, il y a presque quarante ans, du studio Miramax, devenu depuis The Weinstein Company, fait la couverture du prestigieux New York Times, mais pas pour l’un des films à succès qu’il a l’habitude de produire. Car ce jour, c’est le prédateur et le harceleur sexuel qu’on célèbre. Son tableau de chasse ? Tout ce qui, dans le gotha du septième art américain, voire européen, porte plus ou moins jupon. Son surnom ? « Le porc ». Sa méthode ? « Tu veux faire ce film, tu sais ce qu’il te reste à faire… »
On dira que, dans la profession, ça a souvent été la loi du genre ; mais là, il ne s’agit pas de n’importe qui. En effet, Harvey Weinstein est la caution arty et culturelle de l’industrie cinématographique. Même longtemps possession de Disney, Miramax a la réputation d’être à la fois studio indépendant et machine à Oscar®. The place to be, donc, et pour happy few only.
L’homme a du flair. Le Discours d’un roi, Shakespeare in Love et The Artist, c’est lui qui œuvrait en coulisses. La découverte de Ben Affleck et Matt Damon : encore lui. La promotion aux USA de cinéastes européens de renom, Jean-Pierre Jeunet et Patrice Chéreau : toujours lui. La reine d’Angleterre le fait commandeur de l’ordre de l’Empire britannique. Nicolas Sarkozy lui épingle la Légion d’honneur au revers du veston. Il est même distingué par le Centre Simon Wiesenthal en raison de ses engagements humanitaires ; c’est dire le pedigree du grand homme.
Le gratin cannois ne jure que par lui ; celui de la politique, à Washington, aussi. N’est-il pas l’un des plus généreux donateurs du Parti démocrate ? C’est l’homme auprès duquel il convient d’être vu ; enfin, de pas trop près, finalement. Car si le satyre se trouve aujourd’hui mis à nu, d’autres victimes le sont tout autant. Les premières qu’il obligeait à se déshabiller ; mais surtout les secondes, tout aussi nombreuses, qui savaient mais ne disaient rien, qui voyaient les yeux grand fermés tout en détournant le regard. Soit le grand bal de la faudercherie. Celles qui se sont tues pour sauver leurs carrières, on les comprend. Moins les autres, parce que dire tout haut ce qui se murmurait tout bas, dans ce milieu-là, ça ne se fait pas. Sauf que Hillary Clinton, atterrée, a promis de rendre l’argent. Parce que ça se fait et qu’elle ne peut faire autrement.
Pas la peine de posséder l’imagination d’un scénariste dément pour faire le rapprochement avec un certain Dominique Strauss-Kahn. Là, une fois de plus, la loi du silence. Parce que de tels comportements ne sauraient être que l’apanage de gros lourdauds vaguement réactionnaires : un Donald Trump, pour ne citer que lui. Lequel, à la seule lecture des journaux, doit désormais s’affoler le brushing à force de se dilater la rate.
Ainsi, même en France, des actrices telles que Léa Seydoux, Emma de Caunes ou Judith Godrèche, toutes trois estampillées femmes pensantes, progressistes et citoyennes, font depuis quelques jours mine de se réveiller. Elles savaient, elles aussi. En silence, toutefois, leur féminisme n’allant manifestement pas jusqu’à dénoncer les agissements d’un satrape pour lequel l’échange durable et équitable consistait à échanger une promesse de boulot contre de sordides étreintes, bien réelles, celles-là.
À les en croire, de tels comportements seraient également monnaie courante dans le cinéma français. Quelques noms commencent déjà à circuler, dont celui d’un metteur en scène palmé et connu pour son militantisme en matière sociétale. On espère pour lui qu’un Denis Baupin se portera bientôt caution morale afin de faire taire ces vilaines rumeurs.
De son côté, Harvey Weinstein, dont le studio portant son nom devrait tôt être débaptisé par ses actionnaires, promet de « changer », espérant même avoir un jour « une seconde chance »… Rien de tel qu’une bonne petite contrition publique et en direct à la télévision pour se refaire une virginité humaniste. C’est simple, Hollywood pourrait même en faire un film.
http://www.bvoltaire.com/harvey-weinstein-dsk-a-hollywood/?mc_cid=c9b93ae8f5&mc_eid=b338f8bb5e
Toute l’ironie réside dans la manière dont Hollywood façonne les mentalités depuis sa création. Cadenassée par plusieurs ligues de vertus depuis le début du XXe siècle, comme le pre-code entre 1929 et 1934 ou le code Hays de 1934 à 1936, l’industrie des grands studios a veillé à bannir les images immorales, la sexualité, la nudité, promouvoir la famille… Et bien entendu à projeter les figures des ennemis de son temps, attribuant sans sourciller les places dans le camp du bien et du mal en fonction des remous géopolitiques qui affectaient l’histoire des Etats-Unis.
En 2009, le L.A. Times révélait en outre que Harvey Weinstein avait accordé une interview où il donnait sa vision de la morale. «Hollywood a le meilleur compas moral, parce qu’il a de la compassion. Nous sommes les personnes qui avons organisé la collecte télévisée pour les victimes du 11 septembre. Nous étions là pour les victimes de Katrina et toutes les catastrophes mondiales», se félicitait Harvey Weinstein. Il y a, manifestement, des victimes plus visibles que d’autres.
Harvey Weinstein a toujours soutenu le cinéma français, au point de recevoir la Légion d’honneur en 2012 des mains de Nicolas Sarkozy pour services rendus. Il a notamment distribué aux Etats-Unis « The Artist », qui a décroché cinq Oscars. Dès 1994, il distribue, à travers sa société Miramax, « la Reine Margot », ce qui vaudra un grand succès sur place à son réalisateur, Patrice Chéreau, et à Isabelle Adjani. Au fil des années, Weinstein, devenant toujours plus puissant, prend en mains le destin américain d’autres films français, comme « le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain » ou « Intouchables ».
A chaque fois, le producteur ne se contente pas de les sortir en salles : puissant lobbyiste, il oeuvre en coulisses pour qu’ils brillent aux Oscars, ce qui fonctionnera à merveille pour « The Artist ». Chaque année, Weinstein se montre à Cannes, et décroche plusieurs fois la Palme d’or avec les films de Steven Soderbergh, Quentin Tarantino ou Michael Moore.
«Harvey a même sur place un surnom très parlant : the Pig»
Cannes : c’est ici, entre les palmiers et le tapis rouge, que l’envers de la médaille de ce conte de fées franco-américain se révèle le plus apparent. Certains savaient très bien que Weinstein était connu comme organisateur de parties fines tout autant que producteur. « A Cannes, Weinstein est connu pour deux choses : les hôtels et les loueurs de yachts, témoigne un professionnel du cinéma. Chaque année, il y organise des fêtes avec partouzes et cocaïne. Harvey a même sur place un surnom très parlant : the Pig (NDLR : le Porc). Si les chambres d’hôtels pouvaient parler… »
c’est une raclure et un obsédé sexuel, d’accord. Mais les nanas on les entend moins quand il s’agit de dénoncer les viols par les exogènes « accueillis » en Europe par mama Merkel et consorts.
Quand on donne son cul contre un rôle, ça n’a de viol que le nom, en fait c’est un contrat synallagmatique imparfait .
Quand on se fait tabasser à mort pour ouvrir les cuisses et souvent assassinée ensuite, ça c’est du viol sans fioriture.
A reblogué ceci sur La vérité est ailleurset a ajouté:
Hollywood ! Temple de la manipulation, de la pédophilie, et des excès de toutes espèces ! Brad Pitt l’avait dit, et c’est confirmé ! Oscar du vice, de la perversion à tous les niveaux !
Le commentaire ci dessus est plein de bon sens! Quand on ose declarer consentante une fillette de 11 ans dans une autre affaire, on ne peut pas plaindre celles qui ecartent les cuisses pour devenir célèbres ! Ce qui est horrible dans ce système Hollywoodien, c’est que l’on abusent d’enfants innocents également et que tout le monde ferme les yeux, jusqu’à ce que….
A reblogué ceci sur Virginie Jeanjacquot.
Une grosse manip, pour quel but? on protège Polansky et on tue Weinstein, les partouzes ont toujours existés, une véritable info svp. Pizzagate s’en est où?
https://polldaddy.com/js/rating/rating.js
A reblogué ceci sur Peuples Observateurs Avant Garde Togolaise et Africaine.