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Paul Joseph Watson – Le massacre de Las Vegas : ce qu’ils ne vous disent pas (Vidéo vostfr)

Après plus de trois jours d’enquête, on ne sait toujours pas qui est vraiment monsieur Paddock. Mais on sait que, les cadavres encore tièdes, les chiens de Pavlov ont été à la hauteur :

Chez ceux qui, chroniquement, ont le trouillomètre à zéro, l’on a immédiatement nié toute piste terroriste, décriant les deux revendications de l’État islamique (qui, certes, semblent tirées par les cheveux), fixant l’attention sur un acte de folie.

Chez ceux qui veulent mettre Trump à la porte, l’on souligne que cet acte est le symptôme du contrôle de la Maison-Blanche par les nazis américains. Hillary Clinton, sortie du formol, laboure le terrain sur ce thème, tout en faisant la promotion de son livre, allant au-delà d’un impeachment de Trump qui ne fait pas son affaire, posant patiemment les jalons d’une remise des compteurs à zéro, soit l’annulation pure et simple de l’élection présidentielle par les tribunaux… parce que les Russes l’ont empêchée de gagner.

Chez ceux qui préparent les prochaines législatives ou présidentielles, l’on pense enfin avoir trouvé le moyen de torpiller la toute-puissante NRA (National Rifle Association), qui a l’outrecuidance de faire élire, chez les démocrates autant que chez les républicains, des députés et sénateurs « déplorables », autrement dit ces « rednecks » du Sud ainsi que ces cols bleus de la « Rust Belt » (états industriels), tous réfractaires au sens de l’Histoire incarné par les gardiens du « marécage » de Washington.

Chez ceux de l’establishment républicain qui attrapent la grippe chaque fois que Trump éternue, l’on continue de détaler devant les démocrates, acceptant déjà de revoir la loi fédérale sur les possession et port d’armes, sans savoir et sans vouloir analyser pourquoi la société américaine est malade de son fardeau messianique, de son étau « orwellien » et du souvenir refoulé de deux « ethnocides », l’un physique (les autochtones), l’autre psychique (les esclaves).

Et puis il y ceux qui tentent d’y voir clair, qui remarquent que la cible du tueur en masse était composée de ce public de « déplorables » trumpiens, amateurs de musique country. Ils se demandent s’il ne s’agit pas d’une réplique de l’attentat gauchiste perpétré en juin par John Hodgkinson, supporter de Bernie Sanders. Après tout, Hollywood avait lancé de multiples fatāwā (فتاوى) contre Trump et ses sous-hommes, banalisant entre autres sa décapitation, sans oublier une valeur sûre : la balle dans la tête.

Enfin, il y a ceux qui se demandent (comme le fait maintenant le shérif du Nevada Joe Lombardo) comment on peut planifier une telle opération, impliquant une logistique quasi militaire, sans disposer d’une aide. Comment plusieurs centaines de kilos d’armement ont été stockés dans deux suites contiguës très spécifiquement requises et réservées avant le concert. Deux suites protégées par des caméras plantées par le tueur dans le couloir d’accès.

Et puis les questions tombent : pourquoi avoir « envoyé » sa compagne aux Philippines, son pays d’origine ? Et pourquoi y avoir viré 100 000 dollars ? Et voilà que l’on apprend maintenant (le 5 octobre) que le « suicidaire » avait, en fait, un plan de fuite, et l’on suggère ce même jour qu’il aurait eu également pour objectif de faire exploser deux réservoirs géants de kérosène installé à un jet de pierre du concert country. La rapidité de la police l’aurait donc surpris ? Peut-être…

Une chose est sûre : on sait que l’on ne sait rien !

http://www.bvoltaire.fr/massacre-de-las-vegas-tenebreuse-affaire/

Sans que l’on puisse attribuer aux seuls antidépresseurs la folie meurtrière du tueur de masse de Las Vegas, on sait que Stephen Paddock s’était vu prescrire du Diazépam (mieux connu sous son nom ancien de valium) dont les effets secondaires peuvent être désastreux : comportement agressif et psychotique, hostilité, confusion, levée des inhibitions, pensées suicidaires. Prescrite à un individu aussi instable et présentant de grandes difficultés à créer des liens relationnels, la drogue peut libérer des tendances bien ancrées à la violence. Si la grande presse et la gauche américaine se focalisent sur la question de la vente libre d’armes à feu, note The New American, il faudrait peut-être aussi et davantage penser à mettre en cause les médicaments dangereux. Et ce d’autant que d’autres tueurs de masse aux Etats-Unis se sont révélés consommateurs d’antidépresseurs.

EN BANDE SON : 

2 réponses »

  1. Sauf erreur de ma part, Daesh ne revendique jamais les attentats dont il sait que les auteurs sont vivants. Pour Paris, qui fait exception, Abdeslam n’aurait pas dû en réchapper, d’où la revendication.
    Ça lui permet de revendiquer des attentats même commis par des isolés dès lors qu’ils ont des liens avec la communauté musulmane où qu’ils entrent dans la stratégie de terreur de Daesh et de laisser toute liberté de défense y compris la folie, le « déséquilibrisme » à ceux qui en ont réchappé.


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