Art de la guerre monétaire et économique

Mondialisme : La mise en esclavage des classes moyennes américaines par la Dette

Mondialisme :  La mise en esclavage des classes moyennes américaines par la Dette

La dette vécue par la classe moyenne non pas comme un mode de vie mais comme une nécessité devenue vitale à sa survie !

« Si le libre-échange et le libre mouvement des capitaux sont des idées erronées, pourquoi les élites de Davos les soutiennent ?

La réponse est que ces théories, qui ne concernent pas vraiment l’homme de la rue, représentent l’écran de fumé parfait pour l’agenda caché des élites. Cet agenda a pour objectif de réduire le pouvoir des États-Unis et du dollar sur le commerce mondial, de permettre l’émergence de nations secondaires, surtout la Chine.

Si plusieurs centaines de millions de Chinois peuvent être sorties de la pauvreté en gardant les marchés américains ouverts tandis que la Chine subsidie ses marchés, met en place ses propres droits de douane, vole la propriété intellectuelle et limite les investissements américains directs, personne n’y voit rien à redire. Si les travailleurs américains perdent leur emploi en conséquence, ce n’est pas grave non plus. Les élites se moquent du sort des États-Unis, elles se soucient uniquement de leur vision d’un monde unifié. »

Jim Rickards, publié le 2 février 2018 sur DailyReckoning.com

L’endettement global des Américains a explosé de 45 % depuis le pic enregistré avant la crise. C’est le constat troublant de cet article de Wolf Richter :

« Durant le T4 2017, le crédit à la consommation a augmenté de 5,4 % sur base annuelle pour atteindre un total cumulé record de 3,84 trillions de dollars, d’après les statistiques de la Federal Reserve. Cette dette inclut les cartes de crédit, les crédits auto et les prêts étudiants, mais exclut les crédits immobiliers. Décembre fut un mois un peu décevant pour les prêteurs, mais depuis le dernier trimestre de 2016, nous avons assisté à une hausse soutenue de l’endettement des particuliers. Pensez ce que vous voulez de l’élection présidentielle, les consommateurs ont fêté le résultat ou ont noyé leur chagrin de la même façon : en accumulant des dettes.

Le graphique ci-dessus met en exergue la hausse de l’endettement des ménages américains depuis 2006 (chiffres bruts, sans ajustements saisonniers). On peut observer une baisse de la tendance après la crise financière, alors que les consommateurs réduisaient la voilure, notamment en faisant défaut sur leurs dettes. Mais le répit fut de courte durée. Depuis, la dette des ménages a augmenté. Elle est aujourd’hui supérieure de 45 % par rapport au T4 2008. Pour mettre tout ceci en perspective, l’inflation des prix à la consommation s’est élevée à 17,5 % durant la même période.

Les dettes de type carte de crédit et autres crédits renouvelables ont augmenté de 6 % sur base annuelle durant le dernier trimestre de l’année dernière pour atteindre 1,027 trillion. Cette progression est néanmoins inférieure au 9,2 % du T3, et aux presque 10 % du T2, sans parler de la hausse incroyable de 12 % du T1 2017. (…)

Le problème avec la dette est qu’elle ne disparaît pas par magie. Lorsque le débiteur ne parvient pas à rembourser, il y a fatalement un créditeur qui doit encaisser une perte. Certains crédits auto et sommes empruntées par carte de crédit restent sur le bilan des prêteurs, tandis que d’autres ont été titrisés et vendus à des investisseurs. En revanche, les prêts étudiants sont presque tous garantis par les contribuables, ou directement financés par le gouvernement. (…) »

https://or-argent.eu/lorgie-de-credit-a-repris-dans-les-menages-americains/

ok++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

EN BANDE SON :

4 réponses »

  1. Mais dans le chaos général probable qui se profile, les Etats-Unis n’ont-ils pas malgré tout, quand même, les fondamentaux pour être un refuge tant sociétal qu’économique ?

Laisser un commentaire