Aristote contre Platon

Elections, piège à c… : La fonction des Partis dits populistes n’est pas entropique mais néguentropique

Elections, piège à c… : La fonction des Partis dits populistes n’est pas entropique mais néguentropique

Les élections italiennes nous donnent une fois de plus l’occasion de constater à quel point la gestion paradoxale est à l’œuvre en toute chose et en tout raisonnement, et ceci quelque soit le secteur concerné, la politique n’échappant pas à la règle….

Ainsi les Partis politiques dits antisystèmes ou populistes n’ont pas pour fonction une entropie du- dit système c’est-à-dire une fonction chaotique mais tout au contraire à l’image des guerres une fonction néguentropique c’est-à-dire qu’ils permettent sur le plan politique un reset du système.

Les Partis populistes se montrant en général incapables de gouverner pour cause de non compréhension du système, ils ont une fonction spécifique et inconsciente qui consiste d’abord à amener dans l’impasse les voix des mécontents mais surtout ils permettent à l’image de ce qui s’est passé en Allemagne avec l’AFD l’émergence de coalition mondialiste et une nouvelle répartition en matière de spectre politique…L’Italie compte tenu de la faiblesse idéologique de la Ligue du nord et du Mouvement 5 Etoiles ne devrait pas échapper à cette nouvelle règle en matière de distribution des pouvoirs. Il est à noter qu’en France c’est le FN et le Front de Gauche qui ont permis l’éclosion du « Macronisme Mondialiste ».

LE LUPUS

Elections en Italie : Cinq étoiles et la Ligue du Nord contre l’ancien monde

reinformation.tv mars 5, 2018

A peine connu le résultat des élections en Italie, tous les commentateurs ont noté la victoire des forces antisystème, Ligue du Nord et mouvement Cinq étoiles en tête. Il faut aller plus loin : c’est tout le monde ancien que les Italiens rejettent. En misant pourtant sur des chevaux pas toujours très neufs. Je laisserai aux spécialistes des arcanes romaines et de la formation des gouvernements le soin de disserter sur les combinaisons possibles entre la droite, l’extrême droite, la gauche et le « populisme inclassable » du mouvement Cinq étoiles : les Allemands viennent de prendre pour six mois de négociations avant d’accoucher d’un monstre mortifère. La différence ici, qui tient à la fois au génie du peuple italien et à la personnalité de Silvio Berlusconi, est que l’extrême droite n’est pas exclue de l’arc constitutionnel où l’on puise les candidats au pouvoir. Je m’en tiendrai dans les lignes qui suivent à la signification d’un vote aussi massif qu’ambigu : les Italiens ont voté en toute clarté pour dire non au monde ancien mais ont dispersé leurs votes sur des partis incompatibles, ce qui permettra sans doute à ce monde ancien de survivre.

L’Italie condamne l’ancien monde sans ambiguïté

Une chose est claire comme le jour, les Italiens ont donné une claque monumentale au parti démocrate, qui n’atteint pas 19 % contre 40 % en 2014, et à la coalition qu’il formait (23 %, lui compris). Si l’on prend garde que Forza Italia, le parti de Berlusconi qui se présentait comme le seul rempart contre la montée des eurosceptiques, plafonne à 14 %, on constate que les deux tiers de l’Italie ont rejeté ensemble la gauche et la droite, le socialisme, l’Europe de Bruxelles et l’immigration. Car la lutte contre l’immigration était au cœur de la campagne de tous les partis, sauf le PD. Et l’on est fondé à penser que si Berlusconi a évité, partiellement, la dégelée, c’est qu’il avait lui aussi promis, pour sauver ses meubles, de renvoyer chez eux six cent mille migrants. Le Monde note de son côté que « les partis anti-européens ont fait le plein ». Et RFI estime que « l’Italie est sortie de la modération ». C’est donc tout le discours lénifiant de l’ancien monde que l’Italie a condamné sans appel.

La Ligue du Nord veut rendre l’Italie grande à nouveau

La figure qui incarne le plus nettement cette éruption de lassitude est le nouveau maître de la Ligue du Nord, Matteo Salvini, qui a gravi un à un les échelons de l’appareil, a l’oreille des militants, et soulève des foules avec des slogans simples, comme « Les Italiens d’abord ». Il admire Trump et Poutine, voit dans « l’immigration non maîtrisée » le problème nodal de l’Italie, dénonce dans l’euro, non sans emphase, un « crime contre l’humanité ». Mais dans ses envolées de tribun, il a des paroles nettes, ainsi récemment devant le Dôme de Milan : « Je jure d’être fidèle à mon peuple, à la Constitution italienne et de respecter les Saints Evangiles ». Son parti stagnait à 4 % de voix aux dernières élections générales, il atteint presque 18 %, une multiplication par 4,5. Ce saut extraordinaire ne nous dit rien sur sa capacité à gouverner, mais tout de l’attente pathétique de l’Italie.

Le mouvement Cinq étoiles, quintessence de confusion

Cette aspiration très claire est cependant brouillée par le parti le mouvement Cinq étoiles, 32 %, qui a gagné l’élection, et son chef. Celui-ci a notamment infléchi sa position sur l’Europe afin de paraître sérieux et « premier ministrable ». Luigi di Maio, qui a succédé au fondateur du parti Beppe Grillo, postule au poste de président du conseil européen, et, alors que son groupe siège au parlement de Strasbourg avec l’UKIP britannique, héraut du Brexit, a modifié l’ancienne ligne du mouvement Cinq étoiles, Bruxellesophobe, en euro-critique. Il entend rester dans la zone euro et a failli négocier voilà quelques mois un ralliement au parti ALDE (alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe), qui est le parti européen le plus fédéraliste. Est-ce par souci tactique ou par conviction ? Nul ne le sait avec certitude, mais la vraie question qui se pose est : a-t-il des convictions ? Et si oui lesquelles ?

La jeunesse contre l’immigration et le monde ancien

Ce jeune napolitain modéré a des allures de contestataire comme il faut avec ses cravates trop longues mais sobres. Remarquons, à toutes fins utiles, qu’il est le fils d’un cadre du MSI, le parti néofasciste de Giorgio Almirante. Il a senti le vent d’exaspération que la révolution des mœurs et l’invasion provoquent en Italie. L’hebdomadaire Famiglia christiana estime que « sur l’éthique et l’immigration, sa pensée ressemble à celle d’un surfeur qui suit la vague ». D’autres relèvent que ses études furent courtes et que son expérience professionnelle n’encombre pas son CV. Mais ses nombreux partisans, lui savent gré justement de n’avoir rien fait, ils y voient la marque de sa virginité, et comme un garantie : « Il restera comme il est, il ne fera pas comme les autres ». Leur vote est une sanction morale contre les turpitudes du monde ancien. Quant à lui, il note que Macron n’a pas quarante ans et Sebastian Kurz, le premier ministre autrichien, 31 ans comme lui. Ils pensent incarner la jeunesse dressée contre un monde en décrépitude. Les vieux briscards de la politique italienne estiment, eux, que Beppe Grillo, qui a fait mine de prendre du champ, pourra écrire à sa convenance sur cette feuille blanche.

Beppe Grillo, un Ferdinand Lop qui aurait gagné les élections

La vraie question est ici : en moins de dix ans, le mouvement Cinq étoiles, parti de rien, est arrivé à dominer les élections générales, que veut-il, qui est-il ? Son fondateur Beppe Grillo, né dans la bourgeoisie génoise, une fois son diplôme de comptable en poche, a choisi de faire carrière en jouant de la dérision dans les médias. C’est un chansonnier qui a fait un tabac à la télévision dans les années 80 avant de se lancer dans la politique, bref, un bouffon sur le point de devenir roi, comme y avait songé un moment Coluche. A l’approche de ses septante ans, ce vieil étudiant cornaque de loin un parti critique-tout, donc attrape-tout : on l’a même dit à la fois antisémite et sioniste. C’est un Ferdinand Lop qui aurait réussi. Il est contre tout ce qui est pour et pour tout ce qui est contre. Il fait son beurre avec l’immigration, l’environnement, la disparition des syndicats, la lutte contre la malbouffe, la semaine de vingt heures, la réduction des dépenses militaires, le referendum d’initiative populaire, etc., il n’a nulle cohérence doctrinale et pas d’autre limite à son programme que le mécontentement populaire. Cela en fait l’opposition de sa majesté au système.

Cinq étoiles, le stratagème de la synarchie mondiale

Les voix qu’il capte entrent en effet dans un grand trou noir qui peut mettre au pouvoir des personnages dont rien n’indique qu’ils auront même la velléité de satisfaire l’électorat qui les a élus, puisque l’éventail des mécontentements qui les porte ne définit nul profil politique. On l’a vu à Rome avec la jeune et séduisante Virginia Raggi, élue par plus des deux tiers des votants en juin 2016. Avocate, elle avait fait campagne sur le thème attrape-tout de la lutte contre la corruption et a sombré dans des affaires de corruption. A part cela, en bonne militante Cinq étoiles, c’est une poly-démagogue, contre la GPA et pour une « économie circulaire sans déchets », elle veut « faire bosser les Roms » et faire payer « un impôt foncier » à l’Eglise italienne. En fait, cette ancienne électrice de l’Olivier et du parti démocrate est une bobo typique de la confusion qui a présidé au succès de Cinq étoiles et qui y règne. La fonction de cette confusion est de dériver la colère de l’Italie sur un bassin de rétention où elle s’apaisera. Les élections expriment une défiance générale des Italiens à l’égard de la synarchie mondialiste et des maux qu’elle cause en Italie, le mouvement Cinq étoiles est là pour empêcher que cette défiance ne mène à la victoire de quelque fascisme national. Sur tout cela plane, pour l’instant, le prudent silence du pape François.

Pauline Mille

http://reinformation.tv/elections-italie-cinq-etoiles-ligue-nord-monde-ancien-mille-81498-2/

OK+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

EN BANDE SON :

9 réponses »

  1. J’AI TOUJOURS PENSER QUE LES DÉMOCRATIE , ÉTAIENT EN FAIT DES PIÈGES INSTRUITS PAR DES GENS DE L’OMBRE CONTRE LES POPULATIONS IGNORANTES DES ENJEUX NATIONAUX POUR CAUSE DE PENSÉES OPPOSÉES AUX AUTRES , LEUR ACTIONS , Y COMPRIS DANS LES FAMILLES , ET TOUT CELA AFIN DE GARDER LE POUVOIR SUR LES POPULATIONS PAR CES OPPOSITIONS INTERNES .


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  2. Ce qui est inquiétant c’est que le « Mouvement 5 étoiles » est une sorte de copie de LREM, dirigé par des marionnettes aux ordres du Nouvel Ordre Mondial.
    Les électeurs de « M5S » se sont fait duper tout comme ceux de LREM en France.
    Hier le jeune candidat du parti M5S se disait « Anti-Européen et Anti-Système »,
    Aujourd’hui il se dit « Pro-Européiste » à 200%
    il n’est donc qu’un leurre visant à capter les voix d’une bonne partie des mécontents,
    il joue la fausse carte de « la jeunesse » contre les anciens comme l’a habilement fait Micron,
    mais en fait Luigi di-Maio est clairement aux ordres des Dirigeants Pro-Mondialistes de l’Ombre.
    S’il gouverne, les désillusions sont au Rendez-vous car il courbera le dos face à Merkel, face à Bruxelles face aux Manipulateurs du Pouvoir bien tapis dans l’ombre, comme les Bildebergs, les instigateurs du « Nouvel Ordre Mondial » , les Financiers, et Soros….
    Nous le sauront bientôt, et nous le verrons concrètement au pied du mur quand il s’agira pour lui de faire un choix entre des décisions favorables au peuple italien, ou bien des décisions favorables à Bruxelles et à l’Establishment.
    Tel Micron qui n’est pas un « Nouveau, Jeune et Réformateur », mais qui est l’instrument des Banques et de l’Ancien Système pour leurrer les Moutons et amener à l’installation du Nouvel Ordre Mondial,
    Di-Maio n’est pas le Messie qui va changer l’italie et son Destin,
    mais celui (qui s’est auto-déclaré « Pro-Européiste »…) qui est chargé de lui faire avaler la couleuvre.
    il vaudrait mieux pour bloquer l’invasion de l’Europe par des millions d’arabo-africains, et pour stopper le déclin de l’italie, que le pouvoir revienne à l’Alliance gravitant autour de la Ligue Lombarde et qui a obtenu 37% des voix, plutôt qu’à une marionnette du Système tel Di -Maio..


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  3. Depuis longtemps la France est sous l’emprise d’une pseudo-démocratie caractérisée par un bipartisme de copinage (ou de connivence) piloté par l’État profond.
    Les suites du référendum sur l’Europe (en 2005) ont montré que les élections sont de la commedia dell’arte.
    Pour canaliser le vote des électeurs dans le cadre du bipartisme, le scénario est bien rodé :
    (1) agiter les polichinelles et matamores des extrêmes qui font partie intégrante de la structure ;
    (2) raviver les partis « secondaires » pouvant servir d’appoint (scaramouches, pulcinellas, scapins…) ;
    (3) montrer que la pensée bipartisane est plurielle en mettant en lumière les critiques internes (colombines et pantalons frondeurs) qui aboient très fort tout en restant près de la gamelle ;
    (4) favoriser l’abstention qui sert le système…


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  4. L’article me semble une bonne analyse……française d’une realite italienne.
    Je vis en Italie et je perçois bien la différence existante entre les modes de pensée , les systèmes proprement dits ( similaires mais différents ) .
    On pourrait illustrer ces différences par 2 exemples qui me semblent suffisamment éloquents :
    1) il n’y a pas d’ENA en Italie et la structure industrielle ( ou ce qu’il en reste ) est constituée très majoritairement de petites et moyennes entreprises.
    2) la presse de Berlusconi permet une information dissociée à défaut d’impartialité. L’électeur conserve une grande défiance de l’état quel que soit et indépendamment du parti qui gouverne.
    Quant au M5S et la Lega leur attrait ne réside peut être pas dans leurs capacités à changer le système , réelles ou supposées, mais dans leur orientation politique à changer de système.
    Notion pas forcément perceptible à un spectateur français figé dans ses valeurs supposées gravées dans le marbre.
    En France, il y’a ce qui est bien et ce qui n’est pas bien.
    En Italie , souvent on essaye d’abord puis on voit. Déroutant au premier abord puis on s’y habitue facilement .
    La mondialisation / globalisation a cependant entamé la capacité de vivre plus joyeusement ( pizza / chianti / chansons ) pour importer stress et angoisses du monde moderne ( ou supposé tel ) .
    Les semaines qui viennent vont nous dire l’orientation que l’Italie va prendre , wait and see comme diraient les anglais , ces auteurs du Brexit !

  5. L’entropie-système et le germe populo-néguentropique:
    Le Système produit la substance toxique qui le mène inexorablement à sa propre mort. L’entropie est une longue agonie, non linéaire certes, mais dont la trajectoire ne peut être détournée… Le mouvement général doit aller jusqu’à son terme. Au cœur de l’entropie se trouve déjà le germe de l’avenir, le germe de la phase néguentropique.
    L’occident, puisque c’est ainsi qu’il faut cerner le berceau originel du Système, a produit de nombreuses idées qui se sont ‘cristallisés » en de nombreux modèles de références et d’inférences « logiques », déployés comme une mosaïque écarlate se comprenant comme la culture sociale occidentale; elle englobe et se chevauche de l’individu à la famille et de la sphère nationale jusque dans sa dimension supra nationale et donc mondiale.
    Ces modèles sont des constructions extensives/récessives à multiples échelles structurelles et ont en commun de drainer « en soi » des valeurs (considérées comme) essentielles… c.à.d essentialistes car il s’agit ici de philosophie de vie comme valeur fondamentale devant être véhiculée et justifiant l’existence de l’organisme sociétal (la « société »). On constatera que la communauté des idées fait le ciment d’une nation et au delà, elle repose sur l’adhésion et donc la confiance… en France on appelle cela le « vivre ensemble » qui est la condition extensive et recherchée des modèles auxquels on adhère.
    Si nous prenons le cas du système financier, celui-ci comprend des structures drainant des flux sensés représenter des valeurs qualitatives s’échangeant et empruntant des aspects véhiculaires différents (véhicules financiers de la sphère financière pouvant par translation se transformer en valeur économique -produit et service et capital productif- qui sont eux mêmes des véhicules exprimant des valeurs sociales).
    On constate alors que tout est un jeu alchimique de translation d’une échelle de réalité à une autre et que le ciment d’une telle super structure repose sur la CONFIANCE et la CROYANCE. Celle-ci n’est valable et durable qu’en regard d’une homéostasie qui soit respectueuse de l’équilibre général et qui se conçoit donc comme la bonne répartition des flux (ici de richesse) porteurs de valeurs « bienfaitrices » (1) (« nutritives ») entre les différentes cellules du Grand Corps Social qui est aussi « l’organisme social » dans sa complétude… ici l’occident comme cœur nucléaire du Système… mais pas uniquement car la « société monde » (ou « village global » de la novlangue) est constitutive d’une multiplicité d’organismes sociaux (sociétés) tendant, du fait des échanges, à incorporer les modèles de référence/inférence et à les intégrer/ingérer dans leur propres modèles « traditionnels ».
    Le Système occidental a donc, par les échanges (pressions/coopérations/subjugation), produit une fonction contaminante des idées (sortie du berceau originel des commerçants et financiers appuyés par les politiques aux ordres qu’ils ont asservis (2)) et lessivé (à mesure) les modèles socio-économiques plus traditionnels qui pré-existaient auparavant (la Chine est un bon exemple de cette incorporation des modèles occidentaux financiers, économiques et socio-comportementaux ad-hoc) L’état de fait et l’état d’etre de ces pays ont donc tendance structurellement et culturellement à s’homogénéiser. L’une des armes silencieuses extrêmement efficace pour contaminer/convertir des pays non encore développés est y implémenter le tourisme… le tourisme est un cheval de Troie insidieux puisqu’il apporte avec lui des us et coutumes totalement étrangers aux locaux entraîne dans le pays cible des investissements (souvent étrangers) et finit de travestir le pays de fond en comble au bout de quelques années,. La bétonnisation s’accélère dans l’anarchie, les plastiques se répandre partout, les pollutions prennent des accents de catastrophes irréversibles… Le soft power occidental est une lèpre que l’aveuglement de l’argent facile et du confort addictif qu’il procure condamne ceux qu’elle avilie.
    Le maintiens des flux (autant que quantité et qualité ne varient pas trop et conservent leurs destinations premières), assis sur les structures qui les sous-tendent (organes), peuvent donc assurer la fonction régulatrice de « l’organisme social ».
    Dans la situation caractéristique du post-modernisme la toxicité des modèles philosophiques de vie (consumérisme, profitabilité, quête du confort maximal, trou noir des besoins non essentiels…égoïsme.) a depuis 40 ans franchis de nombreuses étapes d’entropisation (amplifications des crises de régime économique, financier, énergétique et psychologique).
    La nature même des échanges de flux (mondialisés) a transformé le visage du monde par le biais de celle de la répartition (des flux) en y modifiant les répartitions de richesse entre organes (pays) ou systèmes organiques (groupes de pays) mais aussi instruit une disjonction infra organique (par l’appauvrissement de la classe moyenne, la robolution…) en ce sens que la profitabilité devenue raréfiée par la compétition mondialisée et induite par des acteurs « émergents » attractifs (hautement concurrentiels et consommateurs) a appauvris les différents organes du corps social français mais aussi plus largement celui de l’occident (puisque c’est la matrice originelle et épicentrée du berceau historique de cette contamination idéique traduits en modèles exportés).
    Le grand basculement des flux, couplé à la démographie mondiale, la corruption morale et la cupidité des acteurs influents du Système mondial, produit les meilleurs atouts pour une dissolution/autodestruction du dit Système. La machine s’emballe et perd en cohésion d’ensemble, les valeurs sont tronquées par les instruments de mesure… et l’aveuglement du plus grand nombre de cohabiter avec la vision lucide du plus petit dénominateur
    (en croissance constante), éclaireur et géniteur du produit/résultat de notre millénaire naissant car le germe néquentropique est toujours contenu dans le fruit en cour de décomposition avancé de nos modèles.
    La viscosité mentale participe de l’inertie comportementale du plus grand nombre mais déjà se dégage une pensée construite sur les fractures de notre civilisation, une pensée critique qui cherche et entreprend de corriger les erreurs du passé. Les populismes sont une tentative passionnelle et encore anarchique de réagir. Motivée par l’instinct de survie, le dégoût des injustices et des inversions vertueuses de nos élites supplées de leurs chiens de garde médiatiques, ils ont le désir viril de corriger ainsi une trajectoire délétère et mortifère dont ils savent par intuition qu’elle ne peut qu’empirer en nous entraînant dans de plus grands malheurs.
    Hélas ou heureusement, le Système doit aller jusqu’au bout de sa propre logique (cadre) et emporter avec lui toutes ses tares… Les populismes ne feront bien sûr qu’accélérer ce processus et donneront par ailleurs une opportunité inestimable pour qu’un cycle naissant, chargé d’espoir et de cohésion, apparaisse et rétablisse l’homéostasie sociale/sociétale… Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme… radicalement (?)… le Big One systémique est inévitable et sera proportionnelle aux causes tectoniques qui produisent les grands séismes sociétaux. .
    Toute philosophie de vie, incluant son socle spirituel, instruit donc des modèles idéologiques qui sont, par interpolation, des « véhicules d’action » , ils déterminent des « états de fait » instruits eux même par des « états d’être » (psycho-affectifs, mentaux). Cette double intrication produit un ballet elliptique comme mouvement vectoriel (trajectoire) de l’Histoire car ces 2 états se nourrissent naturellement l’un l’autre, se déployant en un foisonnement de boucles de rétroactions positives et négatives.
    La fonction elliptique produit donc un modèle constructal (fractal), une topographie du langage des idées qui est aussi celles de forces tectoniques sise dans l’Humain ou concourent des tensions entre 2 pôles: raison et passion. Ces 2 pôles sont eux mêmes inclus dans un Système ontologique que nous appellerons LOGIQUE-cadre. Cette logique-cadre, c’est l’environnement mémoriel, « l’histori-cité » du corps social… qui aujourd’hui se meurt devant nous et se doit -le plus naturellement du monde- renaître… ainsi va la vie.
    (1) le concept de « valeurs bienfaitrices » est une évaluation subjective mais à une échelle sociale collectivement reconnue ces « valeurs bienfaitrices » prendront un caractère objectif. La richesse matérielle, par exemple, définit la « valeur de l’homme » dans nos sociétés contaminées par des adjuvants idéologiques comme celui de « progrès ». Le « progrès » apparaît alors comme le vecteur social qui ascensionne les êtres en les enrichissant ce qui les sur-évalue aux yeux d’eux-mêmes et des moins riches.
    (2) Ce qu’il nous faut comprendre c’est qu’à l’origine des nations le souverain assurait la verticalité du monde (axis mundis) en étant garant du respect entre le domaine spirituel (l’au delà) et le monde profane, ce dernier se comprend comme l’horizontalité ou cohabite grossièrement dans le peuple les serfs, les commerçants, les financiers et les clercs de l’église. Après la Renaissance la puissance détenue par les commerçants et les financiers affaiblissait puis renversa définitivement cet ordre social et spirituel… le peuple fut déclaré souverain en France… mais une monarchie mosaïque prit le pas, une élite de riches commerçants et financiers hissés sur le mont Olympe se transmettait, comme de droit divin, le rôle de berger et de boucher.


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  6. Master T
    je ne permettrais pas de juger d’un doigt nonchalant l’expression de votre pensée ni de le juger par une étoile deux étoiles …5 étoiles…!!!!!!!!!!!!!!!!!
    je vous cite:
     » La viscosité mentale participe de l’inertie comportementale du plus grand nombre mais déjà se dégage une pensée construite sur les fractures de notre civilisation, une pensée critique qui cherche et entreprend de corriger les erreurs du passé. Les populismes sont une tentative passionnelle et encore anarchique de réagir. Motivée par l’instinct de survie, le dégoût des injustices et des inversions vertueuses de nos élites supplées de leurs chiens de garde médiatiques, ils ont le désir viril de corriger ainsi une trajectoire délétère et mortifère dont ils savent par intuition qu’elle ne peut qu’empirer en nous entraînant dans de plus grands malheurs.
    Hélas ou heureusement, le Système doit aller jusqu’au bout de sa propre logique (cadre) et emporter avec lui toutes ses tares… Les populismes ne feront bien sûr qu’accélérer ce processus et donneront par ailleurs une opportunité inestimable pour qu’un cycle naissant, chargé d’espoir et de cohésion, apparaisse et rétablisse l’homéostasie sociale/sociétale… Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme… radicalement (?)… le Big One systémique est inévitable … »
    Les populismes ne feront rien …il n’y a plus rien a espérer …vous croyez a l’age d’or?
    il existe au centre de nous..
    Réorganisations spécifique des forces du Mal:.
    « les sataniques ne sont pas les princes des ténèbres mais plutôt de pauvres diables » Plus ils gagnent plus ils perdent plus ils détruisent plus ils s’autodédruisent »
    Mais ils tiennent le monde.
    La globalisation du nihilisme c’est précisément la coextention radicale de l(homogénéisation planétaire et des hétérogénéités métalocales
    Voici donc ce monde sous nos yeux,ces yeux qui ne veulent pas voir, ni surtout se brûler:
    Les Bêtes s’autodétruisent en détruisant le Monde, puisqu’elles sont le Monde auquel elles se substituent.
    Le sursinge est devenu roi sur terre
    Nous sommes entre les mains de machines sociales.Elles sont ce que l’humanité a comme ennemi de plus mortel…
    Et des machines plus simplement:
    https://www.numerama.com/tech/335029-elon-musk-insiste-il-faut-que-lhumanite-parte-sur-mars-si-elle-veut-survivre.html


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  7. Bonjour Anders, toujours heureux de vous lire et de répondre à vos commentaires.
    Vous me dites: « vous croyez a l’age d’or? il existe au centre de nous.. »
    Vous avez parfaitement raison, cet Age d’Or existe en nous, c’est le résultat du très long et difficile voyage dans nos intimes. C’est la confrontation avec « nous-même/noumène », ce qui procède de nos instinct délétères, ce que le vil recouvre chez soi et se reflète dans la manifestation (phénomène) doit être anoblis (alchimie véritable car transfiguratrice)… C’est la quête dans le royaume de l’Être qui doit nous mener au Sein de nous-même/noumène.
    L’Age d’Or c’est à mon sens cela: une transfiguration ou l’insertion de ce que nous nommons le Mal a disparu du paysage humain… Or cette conception ésotérique et ontologique se reflète bien-sur dans les phénomènes, au niveau mondain… dans ces extériorités.
    Donc oui, je crois à l’Age d’Or dans les 2 sens complémentaires que ce terme recouvre et Non je ne pense que nous touchions du doigt cette réalité historique. L’age des Ténèbres des religions dans lequel nous sommes plongés ne suit aucunement une trajectoire linéaire mais bien une sinusoïdale… à la manière de cycles selon les règles naturelles d’ascendance/croissance, de point de retournement puis de descendance/décroissance.
    Nous sommes dans les proximités de la frontière qui nous sépare de cet Age d’Or mais je ne saurais dire combien de générations humaines nous en sépare.
    Vous dites encore: « les sataniques ne sont pas les princes des ténèbres mais plutôt de pauvres diables » Plus ils gagnent plus ils perdent plus ils détruisent plus ils s’autodédruisent »
    Mais ils tiennent le monde. » C’est effectivement une manière de dire ce que je tente d’expliquer quand je décris ce que semble être le Système… car le Système en soi n’est pas de ce monde bien qu’il utilise la matrice fictionnelle des Etres qu’il parasite et à vrai dire il est « Non Etre », il est au niveau phénoménal la matérialisation de l’ombre de l’Humain projetée ici-bas…. voyez-y une allusion platonicienne (« mythe de la caverne ») et évidemment nous ne pouvons faire autrement que de prêter allégeance à ce qui ressort de nous-même/noumène et sur laquelle nous fondons notre identité. L’identité est ici transitive (sans cesse reformulée par les événements) et transitoire entre un « ici » et un « au delà ») car elle découle de la mémoire factuelle qui elle même découle de notre relation à notre extériorité et pour laquelle nous éprouvons attirance ou répulsion; si bien que nous nous construisons une personnalité entre ce que nous éprouvons des « objets » du monde (au sens philosophique) et de ce qui dans nos intimes y résonnent (émotionnellement et mentalement). Les serviteurs zélés du Système sont donc effectivement de « pauvres diables » et ceci puisque  » Plus ils gagnent plus ils perdent plus ils détruisent plus ils s’autodédruisent »… en fait ce « ILS » c’est un « NOUS »… car il n’ y a pas séparation, l’Humanité est un tout collectif qui suit et poursuit une finalité, que l’on en soit conscient ou non ne change rien.
    Nous marchons vers l’Age d’Or qui est l’Unité principielle et effective qui est au cœur de l’Humain et doit se projeter et rayonner dans le monde… mais le gros coup de pied salvateur dans le cul de l’Humanité c’est ce fameux nihilisme comme néantisation de l’Etre en Soi, réprouvé jusque dans les chairs de l’Histoire (c’est entre autre le symptome du matérialisme historique) « La globalisation du nihilisme, c’est précisément la coextention radicale de l’homogénéisation planétaire et des hétérogénéités métalocales. » Cette course à l’Anthropie/entropie annonce des jours terribles mais offrent en contre-partie de l’épreuve cette possibilité du grand saut quantique et évolutif pour de nombreux « marcheurs » de l’ombre… en quête de Lumière.


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  8. Sorry réponse a réponse tardive…
    Vous dites:
    « . L’age des Ténèbres des religions dans lequel nous sommes plongés ne suit aucunement une trajectoire linéaire mais bien une sinusoïdale… à la manière de cycles selon les règles naturelles d’ascendance/croissance, de point de retournement puis de descendance/décroissance. »
    Pouvez préciser………… car le temps linéaire a bien été imposé par l’Église de Rome et il me semble que tous les monothéismes s’inscrivent dans ce temps linéaire…
    je ne comprends pas votre phrase…
    Nous sommes selon le temps circulaire de la Tradition dans l’Age de Fer: Kali Yuga et la roue du cosmos continue de tourner d’Eres en Eres ce que vous confirmez quant a vos précisions concernant l’Age d’Or
    Alors pourquoi imaginer une sinusoïdale…… a la maniére des cycles pour ces religions qui n’ont eu de cesse de tuer et d’anéantir justement le temps circulaire??
    Niezsche qui l’a payé de sa raison a été le seul a repenser le temps circulaire a travers l’Eternel Retour ….


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  9. Bonjours Anders, la sinusoïdale n’est évidemment pas une linéarité puisque c’est contre-nature, de plus si vous représentez une sinusoïdale (2D) il nous faut aussi la représenter dans un plan axial (3d) façon colimaçon. L’idée d’une hélice à mouvement sinusoïdal ou si vous voulez une hélice circulaire pourrait suffire bien qu’il nous faudrait la « boucler » pour que l’alpha se confonde avec l’oméga au niveau graphique mais nullement pour les qualités qu’ils seraient sensés représenter..


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