Divide and Conquer

Douce France – Divide and Conquer : Le Roi est nu, vive le RoY !

Le roi est nu, vive le roi !

rouscailleur.blogspot.com 29/03/2018

La science comme l’expérience le confirment à tout individu éveillé : il n’y a pas des races mais UNE seule, la race humaine. Avec grosso modo, la même proportion divine de crétins et de lumières (80/20 ?). Et oui : la même proportion d’humains à peau noire sont aussi cons que celle des humains avec une autre couleur de peau. Incitation à la haine raciale ? Et pourquoi la couleur de peau protégerait de la connerie ? Ce serait du racisme inversé, non ? Mais l’inversement des valeurs, des charges et des preuves est à l’oeuvre depuis longtemps. A partir du moment où la lucidité est flinguée en vol, l’époque se tire une balle dans le pied : nier la connerie sous couvert d’égalité, c’est évidemment parachever, s’il en était besoin, le nivellement par le bas d’humain. Parce que les 80 % osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît depuis Audiard.

La cigarette ? Pas bien. L’alcool ? Pas bien et même pas halal. La drague ? Dangereux. La liberté ? Désir égoïste et nauséabond contraire à l’intérêt collectif et solidaire. Vous pensez que l’islam pose un problème de compatibilité culturelle avec le judéo-christianisme ? Vous êtes fasciste. Vous pensez que les réseaux « sociaux » sont une calamité que Georges Orwell lui-même n’avait pas osé anticiper ? Vous appartenez à l’ancien monde. Vous pensez qu’être français, cela signifie partager une certaine culture, comme c’est le cas de chaque pays ? Bien sûr, si vous pensez cela, vous avez déjà pris l’habitude de vous censurer et de n’oser parler qu’entre gens de confiance. 1984 ? Non, 2018. Finis les commissaires politiques, aucun besoin : l’auto-censure est intégrée dans le logiciel de chacun et les condamnations sans jugement sur les réseaux « sociaux », ça t’a quand même une autre gueule médiatique qu’un triste procès stalinien.

L’individu est à droite, la société est à gauche : le développement de l’irresponsabilité personnelle est bien le signe d’un glissement progressif vers un totalitarisme 2.0, une société qui excuse l’assassin et voue le voleur aux gémonies. Personne pour défendre Roman Polanski, cet ignoble salaud (juif en plus, donc responsable de la politique israélienne) mais des « quartiers » entiers pour soutenir radouane lakdim, pauvre victime d’une France colonialiste et raciste, et se réjouir de la mort d’Arnaud Beltrame, ce mécréant et dernier vestige d’une civilisation chevaleresque où le fort préférait mourir à la place du faible plutôt que de le devenir lui aussi.

Le roi est tellement nu que même les grands habilleurs de néant, comme France Inter, ne parviennent plus à cacher son postérieur : à Trèbes, ces belles âmes ont constaté que leurs conditions de travail se rapprochaient dangereusement de celles en vigueur en zone de guerre. Circulation contrôlée ou empêchée, menaces, insultes, violences, destruction de matériel : pas de quoi faire les gros titres mais l’émotion étonnée des bobos des médias a fuité sur les réseaux « sociaux » qu’ils aiment tant. Fichtre : si la toile peinte qui sert de décor postiche à notre « vivre ensemble » commence à se déchirer ainsi, où allons-nous ?

https://rouscailleur.blogspot.fr/2018/03/le-roi-est-nu-vive-le-roi.html

Pétition contre « le nouvel antisémitisme » : les pompiers pyromanes ?

By Nicolas Gauthier, www.bvoltaire.com avril 23, 2018

Trois cents « personnalités » viennent de signer une pétition contre « le nouvel antisémitisme », à l’occasion décrété « cause nationale ». Dans ce texte, on lit notamment : « Dix pour cent des citoyens juifs d’Île-de-France – c’est-à-dire cinquante mille personnes – ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’Émile Zola et de Clemenceau. »

Et les pétitionnaires de pointer ce nouveau péril : « L’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des juifs en victimes de la société. » Fort bien. Et les mêmes d’exiger l’abrogation de certaines sourates du Coran pas toujours très tendres à l’égard des mêmes juifs. Fort bien, une fois encore, mêmes si cela fait tout de même beaucoup de problèmes d’un coup, surtout lorsque posés par ceux-là mêmes qui ont contribué à les créer.

En effet, les pompiers d’aujourd’hui ne seraient-ils pas, un peu, les pyromanes d’hier ? Ceux qui, avec la création d’un mouvement tel que SOS Racisme, en plein règne mitterrandien, ont largement hystérisé les rapports entre les communautés. L’objectif de cette opération de basse politique, téléguidée par l’Élysée et mise en œuvre par les trotskistes de la Ligue communiste révolutionnaire – l’actuel NPA d’Olivier Besancenot –, fut de créer de la haine là où il n’y en avait pas. En persuadant les immigrés que les autochtones étaient la cause de tous leurs malheurs, par exemple. Résultat : les uns se sont enfermés dans une posture victimaire, tandis que les autres, à force de se faire dire qu’ils étaient racistes, ont parfois pu le devenir. Tout cela pour accompagner la progression du Front national, tout en interdisant, en raison d’une morale de façade, à la droite de s’allier avec lui, permettant de fait à la gauche de demeurer au pouvoir alors qu’elle était minoritaire dans les urnes. Les mêmes payent désormais au prix fort leur cynisme passé.

Le paradoxe est que les fondateurs de SOS Racisme, Alain Krivine et ses disciples, mêmes acquis à la cause palestinienne, n’étaient arabo-musulmans que de loin. C’est une litote.

Toujours à propos de l’hystérisation relative à l’antisémitisme, on rappellera deux fake news demeurées fameuses : l’attentat de la rue Copernic en 1980 et la profanation du cimetière de Carpentras, dix ans plus tard. Dans ces deux affaires, le coupable était, là encore, dénoncé à l’avance : cette « extrême droite », paraît-il responsable de tous nos maux, à en croire la vulgate médiatique dominante. Dans le premier cas, c’était la faute de Louis Pauwels et du Figaro Magazine ; dans le second, de Jean-Marie Le Pen et du Front national. Déontologie journalistique, quand tu nous tiens…

Et aujourd’hui ? La faute au gauchisme et à l’islam, semble-t-il. C’est bien vague : l’un comme l’autre n’étant pas des personnes juridiquement constituées, il sera délicat de les traîner devant les tribunaux. D’où l’accueil critique fait à cette pétition par certains éditorialistes – Jean-Michel Helvig, par exemple. Et cet ancien directeur de Libération d’écrire ce lundi, dans La République des Pyrénées : « Chacun sait bien que l’islam n’est pas une église unifiée où une autorité peut officiellement toiletter un dogme anachronique. Au demeurant, le “nouvel antisémitisme” visé par le texte est porté par des individus qui s’embarrassent peu d’une lecture interprétative de textes séculaires. »

En la matière, l’autocritique vaudrait d’ailleurs mieux que la simple critique, sachant que ces belles âmes ont été les premières à stigmatiser tous ceux qui s’alarmaient de l’immigration de masse, de la création de gigantesques ghettos ethnico-religieux, de la montée en puissance d’un islam radicalisé et réduit à sa seule dimension identitaire.

On notera qu’à force de crier au loup, ce dernier a néanmoins fini par prendre forme. Et pas n’importe quelle forme, s’agissant de celle des agneaux que ces mêmes autorités morales couvaient jadis. Quelle ironie. On en rirait presque.

http://www.bvoltaire.com/petition-contre-nouvel-antisemitisme-pompiers-pyromanes/

«  Plusieurs causes profondes sont à l’œuvre qui signent le départ programmé des Juifs de France. « 

Georges Bensoussan, vous aviez interrogé le Tribunal : Est-ce moi qui dois me trouver devant ce tribunal aujourd’hui ? N’est-ce pas l’antisémitisme qui nous a conduits à la situation actuelle qui devrait être jugé ? Et Finkielkraut vous faisait écho en dénonçant cet antiracisme dévoyé qui demandait à la Justice de criminaliser une inquiétude, au lieu de combattre ce qui la fondait. Deux ans après ce 25 janvier, l’atmosphère n’a-t-elle pas empiré ? Onze mois pour reconnaître presque en se pinçant le nez la dimension antisémite de l’assassinat de Sarah Halimi…

L’atmosphère est rigoureusement la même : elle n’a d’ailleurs aucune raison d’avoir changé. Car si l’on comprend le sens profond de la « crise juive de la société française », on entendra qu’il s’agit d’abord d’une crise de la nation française qui dépasse, et de loin, le sort de la communauté juive. Même si c’est elle qui en paie aujourd’hui le prix le plus lourd.

Plusieurs causes profondes sont à l’œuvre qui signent le départ programmé des Juifs de France. Par « départ », il ne faut pas entendre le seul franchissement des frontières vers d’autres destinations (dont l’État d’Israël évidemment). Il s’agit, plus souvent, d’un exil intérieur qui prend la forme d’une « marranisation » des consciences et des comportements. Mais qui s’incarne aussi dans cet exode interne qui, ces vingt dernières années, a vu la Seine-Saint-Denis, par exemple, perdre la plus grande partie de ses communautés juives.

Penser que telle ou telle déclaration d’un responsable politique, martiale, déterminée et généreuse parviendrait à endiguer cette dérive, c’est faire preuve d’une candeur touchante. Comme aussi estimer qu’y concourra la mise en place d’un nouveau comité, ou d’un énième pôle de vigilance contre l’antisémitisme. Ou juger aussi que l’éducation à la « tolérance », à l’« accueil de l’Autre » et à la promotion du « vivre ensemble », renforcée évidemment par un surcroit d’enseignement de l’histoire de la Shoah, viendra à bout du fléau qui mine la société juive de France, c’est faire preuve d’une naïveté sociologique surprenante.

Si l’on veut comprendre ce qui nous a mené là, il vaut mieux lire Jacques Julliard, Jean-Pierre Le Goff, Christophe Guilluy, Louis Chauvel et quelques autres dont Michèle Tribalat et Christopher Caldwell pour le versant démographie. On comprendra alors mieux de quoi il s’agit. Et qu’en conséquence, au-delà des déclarations de bonnes intentions, tout laisse à penser que l’abandon des Juifs de France est en marche. Parce qu’il épouse aussi, et surtout, la logique de fragmentation sociale et géographique qui conduit à l’abandon des classes populaires par une partie des élites de ce pays. Et d’abord par la gauche institutionnelle comme l’ont tôt montré Eric Conan (dès 2004…) et Jacques Julliard.

Pour l’heure, avec l’abandon progressif des Juifs (voyez les tergiversations auxquelles ont donné lieu la laborieuse reconnaissance de la nature antisémite de certains crimes, à commencer bien sûr par celui de Sarah Halimi), et en dépit des bonnes intentions exprimées et réitérées au sommet de l’Etat, qu’il soit de droite ou de gauche d’ailleurs, certains espèrent acheter la paix sociale. Ou au moins obtenir un répit pour entretenir, un temps encore, cette illusion dans l’entre soi médiatique et géographique qui est le leur. Espérons simplement pour eux que cela ne s’effondre pas trop vite sous le poids des réalités sociologiques et démographiques du pays. Or, ces réalités, vous ne les entendrez guère analysées dans le discours médiatique dominant qui caractérise cet entre soi bourgeois que j’évoquai plus haut, marqué par cette posture morale qui se donne à elle même l’image flatteuse de l’« ouverture d’esprit » et de l’ « amour de l’Autre ». Reléguant tout contradicteur à son « simplisme », à sa « bêtise » et à sa « sécheresse d’âme et de cœur ». Autrement dit, moins à l’erreur qu’au camp du mal qui vous campe en retour, vous, en figure du bien et de la vertu.

C’est là répondre d’ailleurs à la question que vous me posiez en début d’entretien sur ma présence dans les médias. Ce sera rapide : ma présence est quasi nulle, à quelques exceptions près dont la votre, Marianne et Le Figaro. Tel est d’ailleurs le but de ce vacarme procédurier, me décréter infréquentable sous le poids de l’accusation de racisme et faire en sorte qu’on se détourne de moi. La grégarité médiatique et l’absence de courage font le reste. Je n’ai, par exemple, plus jamais été invité à France Culture, pourtant la station de l’« esprit d’ouverture ». Je fais partie de ces présences « sulfureuses » qu’on qualifie généralement de « clivantes » lorsque l’on veut les écarter. Cela participe de cette instrumentalisation de l’antiracisme, analysée depuis plus de vingt ans déjà par Paul Yonnet et Pierre-André Taguieff. Un antiracisme dévoyé qui finit par verser dans ces accusations diabolisantes qui résonnent comme l’écho lointain des procès en sorcellerie du XVII° siècle.

On fabrique un monstre moral pour mieux l’ostraciser, c’est à dire pour le faire taire. Ce qui rejoint aussi, il est vrai, cette tendance de fond des sociétés démocratiques que Tocqueville nommait la tyrannie de la majorité. Je voudrais vous rappeler ces lignes vieilles de près de deux siècles, tirées de De la démocratie en Amérique (1835) : « Avant de publier ses opinions, il croyait avoir des partisans ; il lui semble qu’il n’en a plus, maintenant qu’il s’est découvert à tous ; car ceux qui le blâment s’expriment hautement, et ceux qui pensent comme lui, sans avoir son courage, se taisent et s’éloignent. Il cède, il plie enfin sous l’effort de chaque jour, et rentre dans le silence, comme s’il éprouvait des remords d’avoir dit vrai. »

http://www.europe-israel.org/2018/04/georges-bensoussan-plusieurs-causes-profondes-sont-a-loeuvre-qui-signent-le-depart-programme-des-juifs-de-france/

ok++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

EN BANDE SON : 

 

 

3 réponses »

  1. Ne confondez pas espèce et races, celles-ci étant une subdivision de la première. Les races peuvent se croiser, pas les espèces.

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