Art de la guerre monétaire et économique

Ingérences américaines dans les élections des autres pays : c’est POUR ton bien, mon enfant…

Ingérences américaines dans les élections des autres pays : c’est POUR ton bien, mon enfant…

By Andre Archimbaud, http://www.bvoltaire.fr mars 13, 2018

L’ancien patron de la CIA, James Woolsey, est récemment parti d’un éclat de rire à la télévision lorsque la journaliste Laura Ingraham lui a demandé si les États-Unis « s’ingéraient dans les élections des autres pays ».

« C’est pour le bien, la bonne cause, la démocratie » a-t-il dit… Puis Laura Ingraham (qui a séjourné en URSS) de lui demander si on ne se trompait pas d’ennemi : « Quand j’entends « Russie, Russie, Russie », moi je crie « Chine, Chine, Chine! » . Elle est donc un agent russe…

Les États-Unis et l’URSS/Russie sont intervenus 117 fois dans des élections étrangères entre 1946 et 2000,
(source : When the Great Power Gets a Vote: The Effects of Great Power Electoral Interventions on Election Results – International Studies Quarterly – par Dov H. Levin, Juin 2016).

Dans cette période 81 ingérences électorales furent américaines (coups d’Etat exclus).

Voici quelques exemples tirés des 81 ingérences américaines répertoriées (source KQED News) :

– Le livre bleu argentin de 1946, ou l’ancêtre du dossier Steele sur Trump : publication peu avant l’élection d’un document de 130 pages accusant Juan Perón, le candidat populiste en tête, de préparer l’instauration du 4e Reich en Amérique du Sud. Mais Perón gagne massivement.

–Le tungstène japonais : transfert « discret » par la CIA du précieux métal saisi dans les caches de l’armée impériale, vente du stock au Pentagone pour 10 millions de $, et utilisation des fonds « discrets » pour initier un financement à long terme des conservateurs japonais (au pouvoir pendant 20 ans).

–Le référendum vietnamien : organisation en 1955 pour décider qui de l’ex empereur Bao Dai et de Ngo Dinh Diem sera du leader du Vietnam du sud. Investissement sur Diem. Sur 400 000 électeurs inscrits, Diem obtient … 600 000 voix. Diem continue d’être soutenu jusqu’à son renversement en 1963 après avoir rué dans les brancards.

–Le cas Salvador Allende (Chili), ou le « précédent Trump ». Des efforts considérables furent déployés pour empêcher une élection d’Allende au début des années 60. La CIA investit 2,6 millions de $ (50% du coût de la campagne) sur son champion, Eduardo Frei qui est élu en 1964. En 1970 la CIA tente de répliquer l’opération, mais Allende gagne. Suit une tentative de coup d’Etat qui échoue. Allende ne tient cependant pas les fils d’un pouvoir qu’il ne peut consolider face aux ingérences constantes (ce qui ressemble beaucoup à la fragilité actuelle de Trump face au coup d’État larvé du « Deep State »). Allende est assassiné en 1973. Suivent 17 années de Pinochet.

–Les élections yougoslaves de 2000, ou le « précédent Poutine » : les américains choisissent avant l’élection Vojislav Kostunica contre Slobodan Milosevic (le Poutine de l’époque). Le Congrès consacre 40 millions de $ (de l’époque), ce que le Washington Post décrit comme « un effort extraordinaire pour déposer un chef d’État étranger ». Avec succès: Kostunica gagne, les révélations sur les crimes de guerre se multiplient, Milosevic est traduit devant la Cour de la Haye où il meurt… avant d’avoir été aujourd’hui exonéré.

Poutine a survécu à l’élection de 2012 et celle de 2018. Mais le film continue…
Car la Russie est devenue l’objet des attentions de la CIA. Les américains avaient aidé Eltsine, puis furent fort dépourvus par la relance du pays par Poutine. Conclusion : il faut le changer. L’effort perdure depuis 2012. Prochaine étape : le sabotage de la coupe du monde…

http://www.bvoltaire.fr/ingerences-americaines-elections-autres-pays-cest-bien-enfant/

Le CFR recommande l’utilisation de l’armée des Etats-Unis au service d’armées étrangères pour « promouvoir la démocratie »

ReinfoTV 23/6/2016

Un mémorandum politique publié dernièrement par le Council on Foreign Relations, l’une des officines mondialistes les plus puissantes et les plus influentes par la qualité de ses membres, appelle le Département de la Défense américain à renforcer le financement, l’entraînement et l’équipement de forces armées étrangères afin de « promouvoir la démocratie » à travers le monde. Le CFR constate dans ce mémorandum que le Pentagone en fait déjà beaucoup en matière d’éducation et d’entraînement militaire sur le plan international, mais que son action en faveur de la diffusion de la démocratie reste insuffisante. Il recommande en somme que l’effort consenti par le contribuable américain pour assurer la défense des États-Unis soit détourné pour imposer une idéologie à travers le monde.

Les armées étrangères en ligne de mire

Le programme du Département de la défense, International Military Education and Training Program (IMET) a pour but affiché « d’aider les armées étrangères à améliorer leurs liens avec les États-Unis, à apprendre à utiliser le matériel militaire américain, à améliorer leur professionnalisme et à instiller des valeurs démocratiques parmi leurs membres ».

L’armée des Etats-Unis a un rôle idéologique, selon le CFR

En visant ainsi à construire et à renforcer des alliances et de la sympathie à l’égard des forces armées américaines – et, accessoirement, favoriser le choix et la vente d’équipements matériels américains – on peut dire que le Département de la défense assure une réelle promotion des intérêts des Etats-Unis. On peut admettre aussi que ce grand pays veuille se donner les moyens de l’assistance humanitaire, autre objectif affiché par l’IMET.

Mais il s’agit en outre clairement d’un programme de subventionnement public de systèmes de défense étrangers, de mise en place de chefs militaires triés sur le volet, le tout selon des conditions politiques qu’on imagine à géométrie variable : ainsi un grand allié des États-Unis, l’Arabie Saoudite, ne brille pas par son respect des droits de l’homme et de la démocratie…

On peut se demander d’ailleurs à quel point la démocratie est respectée dans la démarche elle-même, puisque les Américains qui portent le poids de ses investissements et subventions n’ont guère le choix de les approuver.

Promouvoir la démocratie en vendant des armes au passage

Le CFR se lamente de l’insuffisance de l’engagement des Etats-Unis au service de la démocratie dans le monde. C’est pourtant au nom de la démocratie qu’ils sont intervenus en Irak, avec les effets désastreux que l’on sait, qu’ils ont soutenu le « Printemps arabe » et piloté l’intervention en Libye où le « chaos démocratique » a aujourd’hui pour ainsi dire détruit le pays.

Cet interventionnisme est systématiquement justifié, au moins en apparence, par la sauvegarde et la promotion de la démocratie. On se doute bien qu’il y a d’autres motifs, comme la maîtrise des sources d’énergie et d’autres manipulations du désordre international. Le CFR en veut donc davantage.

Les Etats-Unis et la démocratie : l’exemple de l’Irak et de la Libye…

Celui-ci aimerait bien voir le programme IMET ajusté afin qu’il puisse être utilisé « à la fois comme carotte et comme bâton » : il s’agit de s’assurer que le financement et le matériel fournis aux armées bénéficiaires « puissent être maintenus même si une entité militaire étrangère venait à organiser un coup d’Etat, de manière à permettre aux Etats-Unis de préserver son avance sur le gouvernement qui en résulterait ». Machiavel n’est pas mort !

On connaît les liens de Hillary Clinton avec le CFR. Elle affirmait en 2009 devant ses membres : « Le CFR nous donne beaucoup de conseils, cela veut dire que j’aurai moins de chemin à faire pour qu’on me dise ce que nous devons faire et comment nous devons envisager l’avenir. » Donald Trump, de son côté, est soutenu par des membres anciens ou actuels du CFR, et que lorsqu’il s’exprime sur la politique étrangère, il ne rechigne pas à s’entourer de membres connus de cette organisation mondialiste.

http://reinformation.tv/cfr-armee-etats-unis-etrangeres-democratie-dolhein-56981-2/

ok++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

EN BANDE SON : 

5 réponses »

  1. Le retour à l’âge de pierre est toujours l’objectif final des ricains.
    Les états unis d’Amérique (E.U.A) doivent impérativement être découpés afin d’anéantir leur force de prédation.
    Les ricains d’aujourd’hui, les ricains des E.U.A (états unis d’Amérique) ne sont pas un peuple mais une population.
    Une population coloniale récente et non un peuple avec une Histoire multi centenaire.
    La seule histoire factuelle qu’ils peuvent revendiquer est celle de très nombreux massacres en tout genre. Des massacres tant humains que des massacres zoologiques sans oublier ces désastres phytologiques et géologiques.
    Les terres américaines doivent être restituées aux peuples originels que sont les sages Indiens d’Amérique.
    Les E.U.A avec sa culture « améric-haine » sont une organisation prédatrice, invasive et criminelle. Ce pays doit être envahi et occupé par une alliance mondiale afin de dissoudre cette fédération illégitime. Les responsables du chaos mondial provoqué par le gouvernement profond de cet égrégore doivent être saisis et jugés par un tribunal pénal international comme ils le firent eux-mêmes en organisant le procès de Nuremberg en 1945 pour bien moins de guerres provoquées et de crimes effectués. Les motifs à charge seront « crimes contre l’humanité, crimes contre la planète et crimes économiques ». La population occupante d’aujourd’hui devra être dispersée vers leur pays d’origine. Le pays ainsi dissout et nettoyé de sa lie coloniale reviendra aux autochtones, unique peuple légitime vivant en ce moment encore dans des parcs sur des terres pauvres ou désertiques.
    N’oublions pas le nouvel égrégore prédateur en la création de l’union européiste. Celle que les petits esprits nomment ridiculement et à des fins de tromperie, l’Europe. N’oublions pas l’égrégore et ceux le composant. C’est à dire, la mafieuse tripartie finance, industrie et politique. Si un tribunal pénal international ne prend pas l’affaire en charge, il est naturel que la foule le fasse pour sa propre survie. De l’oligarchie ploutocratique totalitariste, naîtra l’ochlocratie. Et justice sera faite !
    Adam Smith, recommandait aux législateurs de limiter drastiquement la liberté des marchands et des banquiers : « L’exercice de la liberté naturelle de quelques individus, qui pourrait compromettre la sûreté générale de la société, est et doit être restreint par les lois, dans tout gouvernement possible, dans le plus libre comme dans le plus despotique. »


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