Art de la guerre monétaire et économique

L’Empire de la Dette : La dette réelle publique française est en fait, de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit 300 % du PIB

La dette réelle publique française est  en fait, de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit 300 % du PIB

En Europe, les banques centrales détiennent une trop grande partie de leurs dettes nationales souveraines. La Banque de France détient un peu moins de 20 % de la dette négociable de l’État, alors que le pourcentage n’était que de 5 % en 2014. Malgré l’euro, tout se passe comme si la Banque de France continuait à financer directement le déficit de l’État français…

La dette publique française s’élève à 2.218,4 milliards d’euros, soit 97 % du PIB ; les intérêts s’élèveront à 42,1 milliards d’euros en 2018. Mais le drame, c’est que la dette réelle, selon la Cour des comptes, est de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit trois fois plus que le chiffre médiatisé.

Il convient d’ajouter, en effet, à la dette publique les engagements hors bilan de l’État français, c’est-à-dire l’ensemble des engagements futurs de l’État et toutes les garanties et cautions qui s’activeraient en cas de défaillances ou de krach. Les futures pensions et retraites des agents en exercice de l’État sont estimées à 2.150 milliards d’euros, ce qui fait déjà passer la dette française à 200 % du PIB. Quant aux garanties et cautions accordées par l’État français à, par exemple, la Grèce, Areva, EDF, Dexia et le Crédit lyonnais, elles s’élèvent à 1.920 milliards d’euros.

La dette réelle publique française est donc bien, en fait, de l’ordre de 6.000 milliards d’euros, soit 300 % du PIB

Et pendant ce temps là 

Le chiffre : un milliard

C’est, en euros, le montant de ce qu’a versé en trop l’Unédic (l’union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce) à des « chômeurs » qui n’y avaient pas droit. Cela correspond à 2,3 millions de versements indus. Le phénomène s’étend, il a augmenté de 36 % entre janvier 2015 et décembre 2017. Ce milliard représente environ 3 % du total des allocations versées, qui s’élève à 36 milliards.

A Noté qu’aux États-Unis, la situation n’est guère plus  brillante car la quantité de monnaie offerte a été multipliée par 16, en passant de 940 milliards de dollars à 15.000 milliards entre 1981 et 2016, tandis que la vitesse de circulation de la monnaie s’écroulait des deux tiers, en passant de 3,6 à 1,2. La dette globale des États-Unis, elle, a été multipliée par 47, de 1.500 milliards de dollars, en 1969, à 70.000 milliards, en 2017, alors que, pendant la même période, le PIB américain n’était multiplié que par 19, c’est-à-dire qu’il a fallu, pendant ces 48 dernières années, 2,5 dollars de dette pour générer 1 dollar de PIB. Depuis 2006, il a même fallu 5 dollars de dette pour générer 1 dollar de PIB. 

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EN BANDE SON : 

 

4 réponses »

    • Je ne le pense pas….Je crois que la France est idéologiquement profondément socialiste au sens mutualisation des pertes et étatisation des profits….Malgré que De Gaulle est acté la fin de l’Empire français (Yalta, Indochine, Algérie) au profit de l’Empire américain, la classe moyenne a accepté de financer l’Etat providence au nom de la solidarité nationale et d’une certaine idée du rôle de l’Etat et de la Souveraineté nationale et de la mise en place de que l’on appeler plus tard le modèle français…Aujourd’hui malgré qu’Hollande est acté de la fin de la souveraineté nationale au profit de l’Europe germanique, la classe moyenne continue d’accepter de payer au nom cette fois de la solidarité internationale et en contrepartie d’une exportation du modèle français à l’ensemble de la planète : droit de l’hommisme, capitalisme monopolistique d’Etat, marxisme culturel, immigrationisme….C’est ce que nous appelons ici le Mondialisme qui s’inscrit idéologiquement dans la Mondialisation…Macron en bon stratège politique et en bon communicant use et abuse de cette rhétorique symbolique.
      Aux Allemands le carburant industriel, aux Français le carburant idéologique

      Si les Français s’en foutent tout en épargnant beaucoup cependant c’est aussi parce qu’ils savent que ce sont les Allemands (très peu endettés au niveau dette publique) qui finiront pas payer ! Tout à un cout et les Allemands le savent : ils ont payé pour la réunification allemande et ils paieront pour le Pan Germanisme européen….Ils ont déjà commencés dailleur via la BCE Italienne au travers du système Target 2…

      Les Français peu pragmatiques en la matière ont accepté de se soumettre et de perdre leur liberté-voir la fable du Chien et du Loup- simplement au nom de l’idée qu’il se font de cette dernière , c’est que l’on appelle le sentiment national et que d’autres vantent en parlant d’Ame des peuples…et cela même si cette âme fut vendue il a maintenant bien longtemps, dans le cadre d’un pacte faustien, au Diable !

      Il est évident tout de même que compte tenu du niveau de promesses politique atteint, ce que l’on appelle la Dette implicite les Français devront accepter de rogner sur quelques situations de rente et c’est dailleurs tout l’enjeu autour du nouveau statut de la SNCF…Il en est ainsi des vaincus dont le sort fut scellé un jour de février 1945 à Yalta…Ou il fut décidé de l’abandon d’une certaine identité nationale au profit de ce que l’on devait appelé désormais un roman national, une certaine idée de la France ou la variable démographique viendrait enrichir une narrative patrimoniale ou strate par strate on annihilerait toute histoire individuelle au profit d’une histoire collective…qui rentrerait à tout jamais dans l’histoire…Pari réussi !

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