Art de la guerre monétaire et économique

Petit Précis de Mondialisme par Emmanuel « Mao » Macron

Petit Précis de Mondialisme par Emmanuel « Mao » Macron

« Avec Trump, nous contribuerons à la création d’un ordre mondial du 21e siècle pour le bien de nos concitoyens » Emmanuel Macron

« Acculturation, assimilation et collectivisation de la réussite : Pari tenu et réussi ! La France désormais ramenée à une idée : Hegel l’a pensé, Marx la théorisé et les Anglo-Saxons l’ont appliqué….L’exception française s’est désormais mu en exceptionnalisme et a pour vocation à devenir désormais messianique ! Et cela Emmanuel Macron en as du marketing l’a parfaitement compris ! La France est devenue un marque capable de s’exporter dans le Monde entier et il en est devenu le premier VRP ! » 

Macron a eu beaucoup de chance. Mais il faut reconnaître qu’il a su forcer la chance. Il a parfaitement mesuré l’envie de « dégagisme », de renouvellement, mais aussi de « verticalité », qui montait dans l’opinion depuis des années. Instruit par l’expérience de ses prédécesseurs, dont il ne veut pas répéter les fautes, il a parfaitement compris que les vieux partis institutionnels ont fait leur temps et que le clivage droite-gauche ne veut plus dire grand-chose dès lors qu’il ne renvoie plus qu’à une « alternance unique ». C’est ce qui lui a permis de réussir là où Giscard et Rocard avaient échoué : regrouper au « centre » les libéraux de gauche et de droite acquis à la mondialisation.

Sur le plan de la personnalité, Macron est un libéral autoritaire, absolument pas un moraliste « humaniste » (il est aussi dénué de scrupules que Sarkozy, et s’il a fait appel à Jean-Michel Blanquer, c’est avant tout pour adapter l’école aux exigences de l’entreprise). « Agnostique » sur les problèmes de société, c’est un homme qui n’a pas d’amis mais seulement des conseillers techniques, qui a réussi à faire de ses ministres des employés et de sa majorité parlementaire une armée de zombies, simple reflet de son électorat. Le « macronisme », c’est Macron et rien d’autre.

Sa façon de gouverner est typique du style managérial : apparaître sympathique, ouvert et détendu, aller « au contact », favoriser par principe le « dialogue » et la « délibération », mais sans jamais dévier d’un pouce de ce qu’il a décidé par avance. En d’autres termes, parler avec tout le monde mais n’écouter personne. Main de fer et sourire commercial. C’est ainsi qu’il est arrivé à faire passer sa loi de « moralisation de la vie politique », puis la réforme du Code du travail, puis celle de la SNCF, en attendant celles de l’audiovisuel public, des retraites et de la fiscalité.

À sa manière, n’est-il pas, lui aussi, un populiste ?

Je le définirais plutôt comme un contre-populiste. Il a opéré pour la classe dominante le regroupement que les populistes tentent de réaliser à la base. Dans son vocabulaire, le clivage principal est désormais celui qui oppose les « progressistes » aux « conservateurs ». Les premiers sont tout simplement les libéraux, les seconds ceux qui restent attachés à des valeurs ou des principes que l’individualisme moderne n’a pas encore liquidés.

L’objectif qu’il s’est fixé est simple : réformer la France pour l’adapter aux exigences de la modernité libérale. Et pour ce faire, parier sur les ambitions et les initiatives individuelles des « premiers de cordée » plutôt que sur les énergies et les passions collectives. Cette volonté d’être en phase avec l’idéologie dominante est le cœur même de sa doctrine. « L’article un du macronisme, c’est l’européisme », constatait récemment Marcel Gauchet. L’idée sous-jacente est celle énoncée jadis par Margaret Thatcher : « Il n’y a pas d’alternative. »

Comme l’a écrit Paul Thibaud, « Macron considère la France de l’extérieur, à partir de l’universalisme direct où il s’est établi. » Il reconnaît, certes, à l’appartenance nationale une valeur sentimentale, mais la réduit à sa capacité d’adaptation au milieu ambiant. La France n’est pas, pour lui, le support d’une identité commune, mais une quasi-entreprise (une « start-up ») qui doit avant tout se tourner vers l’avenir et à laquelle il faut donner toutes ses chances de réussir, fût-ce au détriment des perdants, étant entendu que sa capacité à réussir implique son alignement sur les critères de Maastricht, ce qui ne peut qu’aboutir à toujours plus de précarité, de dévaluation salariale, de difficulté à vivre pour cette partie grandissante de la population qui n’appartient pas aux secteurs compétitifs insérés dans la mondialisation. D’où sa réputation justifiée de « Président des riches » – mais sans doute faudrait-il plutôt dire de « Président des gagnants ». Les nouvelles fractures politico-sociales ne peuvent donc que s’aggraver.

Certains espèrent que, lorsque le macronisme aura commencé à décliner, le vieux paysage politique bipolaire va renaître de ses cendres après lui. Je ne le crois pas un instant. L’élection de Macron a engagé un processus de recomposition générale sur lequel on n’est pas près de revenir. C’est en cela que réside son caractère historique.

Une autre tendance lourde, à laquelle on n’attache pas assez d’importance, c’est la décomposition progressive des classes moyennes, qui se retrouvent aujourd’hui de plus en plus menacées de déclassement. Les bénéficiaires de la mondialisation ont, jusqu’ici, bénéficié du soutien de deux secteurs protégés : les fonctionnaires et les retraités. Or, les fonctionnaires sont en passe de perdre leurs « privilèges » et les retraités, qui ont largement voté pour Macron, sont les principaux perdants des dernières réformes fiscales. Les puissants savent très bien que nous ne sommes plus à l’époque des Trente Glorieuses qui avaient vu enfler les classes moyennes parce que tout le monde finissait par bénéficier peu ou prou des profits accumulés au sommet de la pyramide. Aujourd’hui, la pyramide a cédé la place au sablier : les profits ne redescendent plus jusqu’à la base, les pauvres sont de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux, et les plus riches cherchent à rafler la totalité du gâteau parce qu’ils voient bien que sa taille ne cesse de diminuer.

Alain de Benoist

http://www.bvoltaire.fr/contrairement-aux-apparences-emmanuel-macron-contre-populiste/

Le baiser de la Mort : Les classes moyennes après avoir financé l’Etat providence et ainsi précipité leur chute  au nom de la miséricorde  accordée aux plus pauvres , chose qui de tous temps incombait aux plus riches au nom d’une certaine morale chrétienne,  reçoivent aujourd’hui l’injonction morale de creuser leur tombe par devoir d’accueil de populations venues les remplacer  au nom d’une certaine morale nihilo-macronienne 

Dans les deux cas un seul vainqueur : l’Etat mais un Etat mafieux aux mains des plus riches et aux ordres des banquiers et qui se sert de l’aide sociale et de l’aide aux migrants comme d’une pompe à finance, comprenez une pompe à siphonner l’épargne de la classe moyenne pour se renflouer et se financer à bon compte !

OK+++++++++++++++++++++++++++++++++

EN BANDE SON : 

4 réponses »

  1. N’oublions pas un point capital,
    qui permet d’y voir plus clair sur ce qui est planifié dans les coulisses pour la suite et qui se mettra en place suivant un agenda :
    L’Élection de Macron a été instrumentalisée et truquée, c’est incontestable,
    surtout quand on voit tous les « Grands Patrons » qui l’ont soutenu et financé, les « Groupes Médiatiques » totalement à son service, les outils spécifiques de manipulation instrumentalisée des masses, ainsi que l’utilisation de techniques subliminales,
    et bien sur le soutien personnel de « Hussein Barack Obama »….
    Et il planera néanmoins un doute sérieux sur des dérives alambiquées où dans certains bureaux électoraux de province et même dans certains arrondissements, comme à Lyon,
    où dans 2 arrondissements il n’y eu « Aucun vote Blanc » ni « Aucun vote Nul »,
    ce qui est en fait techniquement impossible….
    On passe bien sur sur la « sacoche » des relevés finaux des bulletins de vote du 13eme arrondissement de Marseille qui est à majorité électorale FN,
    « sacoche finale des bulletins de vote » qui fut « perdue » durant 3 jours 1/2 ….
    et dont les bulletins de vote ne purent pas etre comptabilisés le jour J du 2eme tour de l’élection
    il y eu aussi en province des scores différents entre ce qui fut décompté et annotés lors du dépouillement dans plusieurs bureaux, et ce qui fut validé au final en préfecture.
    Néanmoins, au global pour les élections, la comptabilisation finale des votes étant électronique, et le nombre de votes Blancs ou Nuls étant très importants aux Niveaux Régionaux,
    une simple « correction de saisie informatique », entre le nombre de votes Nuls ou Blancs (votes que personne ne réclamera jamais) vers celui d’un candidat, peut toujours aider à faire gagner un candidat qui ne fait pas un score plus élevé que les autres…


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