Allemagne

Refugiés vs Migration économique : 68,5 millions de personnes déplacées en 2017, 85% des réfugiés vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, 5 pays sont à l’origine des ⅔ des réfugiés

L’année dernière, le nombre de personnes forcées de fuir leur foyer en raison de violences ou de persécutions a atteint le nombre record de 68,5 millions, quasiment l’équivalent de la population de la France (67,2 millions en 2017). Dans le monde, désormais, un être humain sur 110 est une personne déplacée. C’est aussi la sixième année consécutive que ce nombre augmente.

« Il ne faut pas s’attendre à ce que les nations les plus pauvres qui accueillent l’essentiel des réfugiés le fassent éternellement »

“Premièrement, 85% des réfugiés et des personnes déplacées vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. La plupart des personnes déplacées par la violence restent dans leur propre pays. Celles qui sont expulsées ont tendance à rester aussi près que possible de chez elles, dans les pays voisins. Seule une infime fraction de tous les réfugiés – moins de 1% dans le monde – part s’installer ailleurs, y compris dans les pays occidentaux. Mais ce sont les nations les plus pauvres du monde qui s’accaparent l’essentiel de ce fardeau. Nous ne pouvons tout simplement pas continuer de penser aveuglément qu’elles continueront à le faire, sans tenir compte des politiques [en matière d’immigration] que les pays les plus riches adoptent.

5 pays sont à l’origine des ⅔ des réfugiés

Deuxièmement, malgré la générosité des contribuables occidentaux et toutes les vies sauvées, les milliards d’aide humanitaire fournis annuellement ne suffisent pas à répondre aux besoins des 68 millions de personnes déplacées et des communautés qui les accueillent actuellement, et ce sera encore moins le cas si les chiffres continuent de croître. Aucune solution ne viendra en maintenant le statu quo, ou si nous faisons encore moins d’efforts, ou si nous laissons ce problème à d’autres pays.

Troisièmement, pas moins des deux tiers des réfugiés relevant du mandat du HCR proviennent de seulement 5 pays : la Syrie, l’Afghanistan, le Soudan du Sud, le Myanmar et la Somalie. La paix dans l’un de ces cinq pays, créant les conditions pour que les gens rentrent chez eux, ferait baisser le nombre de réfugiés à travers le monde de plusieurs millions. C’est ce sur quoi nous devrions faire pression sur nos politiciens en tant qu’électeurs : leur demander qu’ils nous expliquent comment leurs politiques s’attaquent à la racine du problème. (…) 

Se référant à des sources italiennes, lesobservateurs.ch résume les propos aussi rationnels que scandaleux de la chercheuse Anna Bono, spécialiste en histoire africaine à l’université de Turin.

De quoi parle-t-on lorsqu’on dit «migrants»? De réfugiés menacés de mort dans leur pays d’origine qui seraient donc sous la protection explicite de la Déclaration des droits de l’homme? Dans 5% des cas seulement, précise l’universitaire. Pour l’essentiel, il s’agit d’une émigration économique du sud vers le nord. Et ce ne sont de loin pas les plus nécessiteux qui arrivent jusqu’à nos côtes!

«Seulement 5% de ceux qui viennent en Italie sont vraiment des réfugiés. Ce ne sont pas les “derniers des derniers » car ils paient des milliers de dollars pour le voyage et les faux documents ». C’est ce qu’a expliqué Anna Bono, ancienne professeur d’histoire et d’institutions de l’Afrique à l’Université de Turin, qui démonte certaines des fausses nouvelles les plus courantes sur l’immigration. Une voix qui émerge dans une solitude presque totale dans le domaine académique.

En regard des faits précis avancés par cette chercheuse, le peu d’intérêt des médias de grand chemin pour l’origine et les motivations précises des migrants, doublé d’un chantage moral permanent à l’égard des populations européennes, apparaît comme une gigantesque opération de désinformation. La crise migratoire traitée par les médias de masse ne serait-elle pas LA fake news de ce début de siècle?

http://log.antipresse.net/post/italie-5-des-migrants-sont-des-vrais-refugies-et-le-reste

OK++++++++++++++++++++++++++

EN BANDE SON : 

3 réponses »

  1. 5% des migrants sont des vrais réfugiés — et le reste . . . des malfrats ou en devenir, du fait qu’ils se rendent compte très rapidement qu’ils ne peuvent pas trouver un travail ni à hauteur de leurs espérances ni de par leur manque de compétences, à moins qu’ils ne rejoignent les rangs des lgbti.
    Quand vous posez une question à un émigré et que vous lui demandez de vous répéter ce que vous venez de lui dire, il rougit verdi commence à éructer quelques borborygmes (probablement pour s’éclaircir la gorge), des heu, des silences . . .


    https://polldaddy.com/js/rating/rating.js

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