1984

L’Occident entre nazisme soft et néo-bolchévisme

L’Occident entre nazisme soft et néo-bolchévisme


Par Nicolas Bonnal – Août 2018 – Source nicolasbonnal.wordpress.com

Nicolas Bonnal

L’Occident est sorti de sa version classique, et il ne prend plus de gants. Tout cela est advenu par petites touches avec la chute de l’U.R.S.S. dont j’avais dit dans la presse russe qu’elle nous avait protégés, nous les sans-grades durant de nombreuses années. Peu de temps après le seul économiste US honnête, Joseph Stiglitz l’avait reconnu.

Depuis c’est l’hallali néo-libéral et sociétal ; tout est en capilotade dans ce camp de concentration monétaire, les libertés, les salaires, les impôts pour les pauvres, sans oublier les invasions célèbres qui ont amené notre salaire minimum au niveau des Chinois dans une douzaine de pays dits européens. La baisse tendancielle du taux de tolérance est aussi allée de pair avec cette situation impossible qui nous est faite de vivre « comme nos parents » et de nous reproduire. Le fascisme néo-féministe sert encore le vieil agenda de dépopulation en combattant les droits des hommes au nom de l’Homme. 

J’ai utilisé l’expression de nazisme soft et on me l’a reproché. Sacrés anti-systèmes tout de même… Pourtant la guerre contre la Russie décidée par les oligarques américains va nous mener à la même destruction. Si j’ai parlé de nazisme soft c’est en fonction du philosophe libertarien Shaffer Butler. Je le répète, son test Hitler.

Le test Hitler

Les années précédentes, le premier jour de classe, j’ai donné un bulletin de vote à mes nouveaux étudiants, indiquant qu’il est temps d’élire le chef d’une grande nation et leur ai proposé deux candidats, A et B.

Le candidat A est identifié comme « un critique bien connu du gouvernement, cet homme a été impliqué dans des mouvements de protestation fiscale et a ouvertement préconisé la sécession, la rébellion armée contre le gouvernement national existant et même le renversement de ce gouvernement. Il est un membre connu d’un groupe de miliciens impliqué dans une fusillade avec les autorités chargées de l’application de la loi. Il s’oppose aux efforts de contrôle des armes à feu du gouvernement national actuel, ainsi qu’aux restrictions à l’immigration ouverte dans ce pays. C’est un homme d’affaires qui a gagné sa fortune dans des secteurs tels que l’alcool, le tabac, la vente au détail et la contrebande ».

Le candidat B est ainsi décrit: « Ancien combattant décoré de la guerre, il est un non-fumeur et un défenseur de la santé publique. Ses intérêts en matière de santé publique comprennent la promotion de la recherche médicale et son engagement à éliminer le cancer. Il s’oppose à l’utilisation d’animaux pour mener de telles recherches. Il a appuyé les restrictions sur l’utilisation de l’amiante, des pesticides et des rayonnements et favorise les normes de santé et de sécurité au travail déterminées par le gouvernement, ainsi que la promotion d’aliments tels que le pain et le soja à grains entiers. Il est un défenseur des mesures gouvernementales de contrôle des armes à feu. Fervent opposant au tabac, il a soutenu une augmentation des restrictions à l’utilisation et à la publicité des produits du tabac. Ces restrictions publicitaires comprennent : 1) le fait de ne pas permettre que l’usage du tabac soit présenté comme inoffensif ou comme un signe de masculinité ; (2) ne pas permettre que de telles publicités soient dirigées vers les femmes ; 3) ne pas attirer l’attention sur la faible teneur en nicotine des produits du tabac ; et (4) des limitations quant à l’endroit où ces publicités peuvent être faites. Cet homme est un défenseur des programmes environnementaux et de protection de l’environnement et croit en l’importance d’envoyer des troupes dans des pays étrangers pour y maintenir l’ordre. »

Les étudiants sont invités à voter anonymement pour l’un ou l’autre de ces deux candidats. Je n’utilise cet exercice que tous les deux ans, au plus, pour que les étudiants ne soient pas tenus de l’attendre. Au fil des ans, les résultats du vote ont donné au candidat B environ 75% des voix, tandis que le candidat A a obtenu les 25% restants. Après avoir terminé l’exercice et compilé les résultats, j’informe les étudiants que le candidat A est composé des « pères fondateurs »américains (par exemple, Sam Adams, John Hancock, Thomas Jefferson, George Washington, etc.). Le candidat B, quant à lui, est Adolf Hitler, dont le plaidoyer pour les programmes cités se trouve dans des œuvres telles que The Nazi War on Cancer de Robert Proctor.

Le nazisme soft d’avant-guerre est donc bien présent chez nous. Au service d’une race supérieure qu’on nommera la nomenklatura européenne, la surclasse de l’autre andouille [Jacques Attali, NdSF] ou des hommes de Davos [selon Charles Gave, qui incarne l’honneur perdu des libéraux, NdA] qui décident en ce moment d’éliminer Chine, Russie, Iran, Turquie, ce qui reste de Syrie en attendant l’Italie, ses ponts, ce qui ne leur convient pas.

Pour ne pas se fâcher on peut aussi utiliser l’expression de néo-bolchévisme. On nous interdit de parler, de penser, on conditionne les enfants, on abrutit la moitié des gens avec les chaînes info, on répand le multiculturalisme (U.R.S.S…), on trafique la réalité, on a recours aux attentats et aux ennemis de classe, bref la panoplie bolchévique-orwellienne façon Podemos est activée. Ici on a une surclasse de bureaucrates bien choisis et dûment sélectionnés, ici aussi on se moque du peuple au nom du peuple. On citera notre immortel Cochin qui résuma tout à propos de 1793 :

« La volonté générale, croit-on, serait celle du nombre. Il n’en est rien. Le mythe de la volonté active, réelle, de tous, s’imposant à chacun, n’a qu’une valeur de fiction légale, aucune, réelle. Ce qu’on entend par la volonté de tous, c’est celle de quelques-uns…

Désagréger la matière votante, isoler les individus, pour les rendre inorganiques – ce qui s’appelle liberté – indifférents et homogènes – ce qui s’appelle égalité – leur imposer néanmoins cette mutuelle adhérence qu’on nomme fraternité ; en un mot les réduire à un magma docile et périssable, tel est l’effet du machinisme. »

Sur les lois hispano-françaises monstrueuses en matière de sexualité (y compris de pédophilie) et qui commencent à réveiller même les plus avachis, Cochin disait :

« Celui-ci (le régime) pousse son chemin de désastre en désastre, produisant une forêt de lois contre-nature dont le succès dans les sociétés et le vote à la Convention sont aussi fatals que leur exécution dans le pays est absurde ou impossible. »

La liberté d’expression n’existe plus (hate speech). Cela aussi est très révolutionnaire, de droite comme de gauche. Et Cochin disait à ce sujet :

« … le peuple passe maître en 93 ; et, gouvernant lui-même, supprime les libertés publiques qui n’étaient que des garanties à son usage contre ceux qui gouvernaient : si le droit de vote est suspendu, c’est qu’il règne ; le droit de défense, c’est qu’il juge ; la liberté de la presse, c’est qu’il écrit, la liberté d’opinion, c’est qu’il parle. »

Tout ceci pour dire que les termes nazisme soft et néo-bolchévisme me conviennent parfaitement et également, et que je les laisse aux uns et aux autres le soin d’encenser ou de regretter le nazisme, le communisme, ou cette société kleptomane, hystérique, autoritaire, qui est à deux doigts de déclencher son énième guerre mondiale pour se maintenir.

http://lesakerfrancophone.fr/loccident-entre-nazisme-soft-et-neo-bolchevisme

OK++++++++++++++++++++++++++++++++++++

EN BANDE SON : 

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