1984

Arsenalisation anti-Trump des obsèques de McCain : Marécage nous voilà !

Il aura été jusqu’à choisir la date de sa mort, à quelques jours du lancement officiel de la campagne pour les législatives. Renonçant au traitement devenu illusoire de son glioblastome, donc provoquant son décès immédiat, le sénateur John McCain a fait de ses obsèques le point de ralliement du marécage washingtonien, excluant Trump de la liste des invités.

Un outil anti-Trump ayant trois objectifs : faire oublier à un moment clé du cycle électoral les spectaculaires résultats de l’économie américaine enregistrés depuis l’élection du Président, rappeler clairement au monde entier que ce dernier ne fait pas partie du club distingué de l’establishment, et intimider les brebis égarées du parti séduites par Trump afin d’en reprendre le contrôle.

Ou à défaut leur faire perdre leur poste, quitte à laisser les démocrates gagner les élections au Sénat et à la Chambre, afin que survive le « Parti Unique Américain » au service de la superclasse mondiale. Et que ne reste au Congrès que des gens « sûrs », qui pourront se coordonner autour du rapport à venir du procureur spécial Mueller, avant-garde du lobby des agences de renseignement qui ont monté le coup contre Trump le naïf en instrumentant l’appareil d’État contre lui comme dans n’importe quel état-voyou de la planète. Fillon et Le Pen en savent quelque chose…

Donc ces obsèques, vaste machine à manipuler les idiots utiles patriotiques, ont permis de rappeler que les États-Unis sont un pays exceptionnel, parce que multiethnique et universel, guidé par des principes moraux fondamentaux qui lui garantissent sa prééminence mondiale, tels qu’incarnés par John McCain. Beaucoup d’hypocrisie sirupeuse de la part de ceux qui, il y a peu (à l’occasion de ses campagnes présidentielles), présentaient McCain comme tantôt fasciste, tantôt démolisseur du parti républicain. Un proto-Trump, en quelque sorte, qui avait par exemple exigé de Bush la démission de Donald Rumsfeld.

La raison d’être de la présentation du cadavre était bien de rappeler à tous la venimeuse opposition de McCain à Trump, ce novice fait de mesquinerie ou de bassesse qui avait pourtant réussi à se faire élire en dépit d’un budget électoral ridicule face à ceux des autres candidats républicains, comme à celui, pharaonique, d’Hillary Clinton. Parce qu’il avait été le seul à comprendre le système électoral (gagner un maximum d’États plutôt qu’un maximum de voix).

Une opposition si venimeuse que les historiens découvriront un jour que ce sont ses manœuvres avec ses réseaux américains, australiens, britanniques, ukrainiens, et russes de l’opposition, sans oublier son compère le milliardaire Browder – auteur de la nouvelle guerre froide avec la Russie parce que Poutine l’empêchait de faire main basse sur les industries de l’énergie et voulait le mettre en prison – que l’infamant « dossier russe » anti-Trump a pu prospérer au sein de l’appareil d’État comme dans les médias, avec pour résultat de nommer le procureur spécial Mueller, chef des pompiers pyromanes dans l’affaire russe.

Du fond de son tombeau drapé d’union nationale, McCain aura de plus réussi à empêcher Trump de donner un grand coup de balai au sein du ministère de la Justice, en dépit de récentes révélations qui valident la théorie du complot anti-Trump visant un changement de régime. Autant d’informations inutilisables maintenant. Trump aura eu tort de sous-estimer le crocodile en chef du marécage américain…

http://www.bvoltaire.fr/arsenalisation-anti-trump-des-obseques-de-mccain-marecage-nous-voila/

Il semble que les funérailles du sénateur John McCain aient offert une tribune très politique aux principales figures de l’État profond US, ciblant en premier lieu l’actuelle locataire de la Maison Blanche. 
La tentative des médias de mystifier ou plutôt canoniser McCain ex-nihilo ou encore ce spectacle fort étrange d’une garde d’honneur de l’organisation terroriste Jabhet Al-Nusra (ex-Qaïda en Syrie) déchargeant 24 fusils Kalashnikov en l’honneur de celui qu’ils considèrent comme « leur » héros ou encore la présence à ses funérailles des éléments les plus radicaux des néo nazis ukrainiens, combinés à la présence des dynasties ultra corrompues des Bush, la marionnette Obama, Clinton, Dick Cheney, Donald Rumsfeld, la totalité des membres de l’AIPAC, et dans le rôle de star, le grand gourou Kissinger confirment définitivement et indubitablement l’union des segments et des factions les plus corrompues et les plus idéologiques (lire bellicistes) de ce que l’on peut appeler le grand égout puant de l’État profond et son désarroi face à une administration ayant osé pulvériser un masque de vertu et exposer le vrai visage d’un régime basé sur la guerre comme unique source de profit et d’enrichissement pour des oligarchie restreintes dont l’influence s’étend sur la totalité du monde dit libre.

Il ne s’agit point de McCain ou de son parcours et encore moins de sa fille, dont l’esprit dérangé par la haine aurait bien voulu imposer une réécriture ou une révision scandaleuse et fort erronée du fiasco que fut la très meurtrière guerre du Vietnam. Non ce à quoi on a assisté lors de ces funérailles est leur exploitation politique outrancière, scandaleuse, dépassant toutes les limites de la décence par un établissement miteux, fier de son impunité et de ses crimes, convaincu par un exceptionnalisme de classe et de caste et dont les membres appartiennent aux 1% de ceux qui détiennent 80% des richesses de la première puissance mondiale. 
A la lumière de ces développements, il apparaît clairement que Donald Trump et ses frasques ne sont rien face aux crimes et à la corruption à l’échelle astronomique de cette oligarchie venue se refaire une virginité impossible aux funérailles de McCain. Trump n’avait d’ailleurs rien à faire dans ce conciliabule salué par Al-Qaïda et le régime lunatique de Kiev et ou George W. Bush s’amusait à offrir des bonbons à Michelle Obama. Ces funérailles sont devenus le prétexte à une réhabilitation de celles et ceux qui ont échoué. 
L’hypocrisie a assez duré. on peut reprocher énormément de choses à Donald Trump sauf l’hypocrisie et c’est ce qui fait rager les pontes d’un système dépassé, croyant draper ses guerres injustifiées et ses crimes dans la vertu droit-de-l’hommiste, humanitaire ou autre.

Ce spectacle n’est pas nouveau. Il fut de rigueur lors de la décadence de l’empire romain et plus anciennement dans l’effondrement des institutions démocratiques grecques et/ou carthaginoises. C’est un signe de décadence avancé.

Ce spectacle affligeant confirme et soutient les narrations dites conspirationnistes et complotistes, il met en lumière par dessus tout l’appareil de mystification de la propagande, capable d’avoir convaincu la moitié de la population mondiale qu’un président comme Obama est une personne admirable, pondérée et apte à la fonction présidentielle alors que la réalité est aux antipodes de cette fiction utopique à la sauce puritaine et signé par Hollywood. 
Comble de ridicule, Bush, Cheney et consorts ont été appelées à rejoindre un « front de la Résistance » contre une autre Amérique bien réelle, représentée par Trump. 
Cela se passe de commentaires.

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