Art de la guerre monétaire et économique

 Châteaudouble ou Bruxelles, le Système interdit à Orban et Le Pen de défendre les populations d’Europe

 Châteaudouble ou Bruxelles, le Système interdit à Orban et Le Pen de défendre les populations d’Europe

Venue défendre la population du village de Châteaudouble contre un afflux sauvage de 76 migrants décidé par Bruxelles, Marine Le Pen a été chahutée. Viktor Orban, lui, est menacé par le parlement européen. Le système utilise contre les peuples d’Europe, la synergie de micro-groupes manipulés et d’une agora hors sol.
 
Il ne s’agit pas de se demander si Viktor Orban et Marine Le Pen ont des défauts, ou des limites. Ni de relever que l’un vient du conservatisme libéral et siège au PPE, ou que l’autre a perdu bien de la cohérence doctrinale dans ses contorsions censément dédiabolisatrices. Il ne s’agit pas non plus de nier leur côté démagogue. Il s’agit ici de reconnaître que, face au danger migratoire, ils font partie avec Salvini de ceux qui font un petit quelque chose pour aller dans le bon sens. A ce titre, le système déchaîne contre eux ses grandes orgues, à Châteaudouble comme à Bruxelles.
 

Le Pen à Châteaudouble devant une population divisée

 
Châteaudouble est un village de l’arrondissement de Fayosc dans le département du Var. Il compta jusqu’à plus de mille habitants sous la monarchie de juillet et moins de deux cents Giscard régnant, il en abrite aujourd’hui 462, nous dit-on. Nul fait ni figure saillant n’illustre sa longue histoire, sinon un caractère constant qu’indique son nom : avant la conquête romaine déjà, assure Wikipedia, deux oppida, deux châteaux, commandaient le site. 
 
Marine Le Pen aurait dû prendre garde à cette duplicité. Elle est venue à Châteaudouble afin de protester contre l’importation décidée par Bruxelles de 76 migrants dans un foyer du village, ce qui équivaut, la règle de trois nous le confirme, à faire en venir « douze millions en France en une nuit. » Une grosse minorité des habitants de Chateaudouble ayant voté pour elle à la présidentielle, Marine Le Pen espérait y dénoncer la chose en toute quiétude, quasiment en famille.
 

Les populations intériorisent les interdits du Système

 
Elle a été déçue. Dupée. Une cinquantaine de malappris l’ont insultée, bousculée, une pelleteuse l’a empêchée de passer. Le traintrain de la démocratie postmoderne. Marine Le Pen a imputé les faits aux « gauchistes ». Je ne suis pas sûre qu’elle se soit renseignée avec précision. La majorité des habitants de Châteaudouble a voté contre elle, et, comme toutes les majorités, elle est conformiste, sensible à la propagande du système. La méthode employée aujourd’hui dans les campagnes ressemble à celle des Américains au début de la guerre du Viet Nam : une petite force spéciale de trotskistes et d’agitateurs chevronnés suffit à animer les locaux, en général via une association quelconque. Le tissu social est ainsi polarisé, gauchisé. Plus besoin de gauchistes pour agir à la base.
 

Châteaudouble, un modèle pour les populations d’Europe

 
Pour Châteaudouble, la règle de trois le montre, il s’agit d’une question de vie ou de mort. Avec 76 migrants, le Chateaudouble tel qu’on le connaît depuis deux mille ans ne saurait continuer, le grand remplacement est un fait, et c’est un fait aussi que cela a été décidé par Bruxelles sans demander l’avis des habitants. Mais ceux-ci, dûment manipulés par ceux qui ont entrepris de les rayer de la carte, aiment mieux mourir que de devoir leur survie à Marine Le Pen. Ils chassent donc celle qui venait les défendre. C’est une technique proche de ce qu’on nomme le « micro-trottoir » à la télévision : on soumet les populations à une propagande, puis on lui tend un micro à la fois complaisant et sélectif pour montrer qu’elle pense spontanément bien. Le passage par les associations et la base est ici magistralement réussi. La télévision loue les gens de Châteaudouble. Ils accueillent d’un coup 17 % de leur population, et ils sont pour ! Quel meilleur rejet du fascisme et du repliement sur soi ! Quelle leçon de vivre ensemble !
 

Avec l’affaire Orban, l’Europe de Bruxelles va-t-elle éclater ?

 
L’affaire Orban est beaucoup plus « basique », j’allais dire automatique. L’Europe de Bruxelles (commission, parlement, fonctionnaires) reproche à Orban et à l’Etat hongrois de ne pas respecter ses « valeurs ». En conséquence elle entend soit le lui interdire, soit l’exclure. Le parlement a voté hier à cet effet le recours à l’article 7, ce que l’on nomme ici le feu nucléaire. Cela indique qu’on en est encore aux gesticulations diplomatiques et homériques, si tu ne te retiens pas on fait un malheur, on en est encore dans un processus de dissuasion. Qu’adviendra-t-il si Orban passe outre ? L’Europe de Bruxelles peut-elle éclater ? Quelqu’un le souhaite-t-il ? Bannon ? Trump ? Poutine ? D’autres ?
 
Naturellement la question qui se pose aujourd’hui pour Orban se posera demain sans doute pour Salvini, pour Kurz, Zeman, etc. « Les peuples d’Europe veulent qu’il n’entre plus de migrants et que ceux qui sont déjà là sortent. La démocratie c’est de les écouter ».
 
Ici, l’opposition est frontale entre la ligne Orban et Bruxelles. L’un défend « la nature chrétienne de l’Europe, la nation, la famille, la lutte contre la migration », l’autre promeut ses valeurs. Humanistes. Forcément humanistes. Maçonniques. Si l’Europe de Bruxelles s’interdit des racines chrétiennes, c’est pour promouvoir ses valeurs humanistes. Elles seules, et non l’histoire ou la géographie, définissent aujourd’hui le projet européen selon Bruxelles. Si l’on écarte la Turquie, ce n’est pas parce qu’elle n’est pas d’Europe, c’est parce qu’elle ne respecte pas les valeurs de Bruxelles.
 

L’humanisme des valeurs interdit les racines chrétiennes de l’Europe

 
Sous ce mot de valeurs (et le panier qui va avec, liberté, démocratie, etc.) gît tout un frichti de préoccupations pas toujours bien nettes. Orban, dans sa soif de gouverner les coudées franches, a probablement violé un certain nombre de lois, qu’il s’agisse de médias ou de corruption. Mais le rapport Sargentini qui a déclenché le vote sur l’article 7 est un sac assez hétéroclite de récriminations. Un peu comme si l’on reprochait à Hitler d’avoir triché à la canasta. 
 
Deux accusations fondent cependant le ressentiment de Bruxelles contre l’ancien enfant chéri du PPE : il a combattu le coup d’Etat permanent des juges en limitant les empiètements de la cour constitutionnelle hongroise, et il a monté un grillage qui interdit le libre flux de l’invasion venue du sud. Dans les faits, il a nié le postulat mondialiste qui veut que les droits des migrants l’emportent sur le droit national.
 

Orban, Le Pen et la police du système

 
Bien qu’Orban ait finalement ait été lâché par le PPE, le chemin de l’article 7 est encore loin d’aboutir. Quatre cinquièmes des Etats membres doivent s’y rallier en conseil européen pour qu’il prenne effet. L’important n’est pas là. L’important est que le combat sur les valeurs soit engagé. On verra ce qu’il en advient. Le lâchage de Sebastian Kurz, favorable à l’article 7, n’est pas de bon augure. L’important est aussi que, comme en Pologne hier ou en Autriche avant-hier, l’Europe de Bruxelles s’érige en policier et en juge, et s’arroge le droit d’espionner les affaires intérieures d’un Etat membre afin d’en diriger les consciences et d’en dessiner le destin. Il y a là un abus manifeste. Il n’y a plus hélas d’alternative raisonnable à la destruction pure et simple de l’Europe de Bruxelles.
 

Pauline Mille

https://reinformation.tv/chateaudouble-bruxelles-systeme-interdit-orban-le-pen-population-europeenne-mille-87921-2/

Le « Parlement » européen a donc voté aux deux tiers des suffrages exprimés la mise en œuvre de l’article 7 à l’encontre de la Hongrie de Viktor Orbán. Cette sanction est révélatrice de la réalité de la « droite » européenne à moins d’un an des élections européennes prévues au mois de mai. Le même missile lancé par le même personnage produit, aujourd’hui, en Europe, le même résultat que celui subi par la droite française lors de son élection à la présidence.

Comme Macron était parvenu à faire éclater Les Républicains, entre les conservateurs qui demeurent dans l’opposition et les opportunistes qui l’ont plus ou moins rejoint, il est arrivé à ce qu’un certain nombre de membres du groupe du PPE lâchent un des leurs. Son appel lancé à Luxembourg, en compagnie des Premiers ministres belge, luxembourgeois et néerlandais, tous trois libéraux, et non conservateurs, faisait état du « progressisme » de la chancelière allemande, pourtant à la tête d’un parti démocrate-chrétien, et dressait les « progressistes » face aux nationalistes. Cette démarche aurait dû paraître incongrue. Elle a, cependant, abouti parce que ceux qu’on appelle les « conservateurs », le plus souvent des « démocrates-chrétiens », ne le sont nullement et trompent sans vergogne leurs électeurs pour accéder ou se maintenir au pouvoir.

La chancelière allemande gouverne avec les sociaux-démocrates, le chancelier autrichien avec le FPÖ, souverainiste et identitaire. En revanche, Viktor Orbán a le mérite de la clarté. Il défend vraiment le conservatisme européen, en promouvant les valeurs chrétiennes inscrites dans l’histoire de notre continent, et notamment une conception de la famille qui est systématiquement attaquée par l’alliance contre-nature des socialistes et des libéraux, qui dirige la France comme le Luxembourg. De même, il résiste de toutes ses forces à la vague migratoire musulmane qui tend à implanter, en Europe, une communauté identitaire de plus en plus puissante et réfractaire aux valeurs européennes.

Entre les valeurs chrétiennes de l’Europe défendue par un homme qui a eu le courage de s’opposer au communisme en Hongrie avant 1989 et les prétendues « valeurs » européennes qui précipitent le profond changement de notre civilisation, le choix des premières aurait dû s’imposer. L’État de droit, qui définit vaguement les secondes, est l’expression habituelle, pour opposer en apparence la démocratie qui le respecte à la dictature ; en réalité, pour écraser le populisme, c’est-à-dire la volonté du peuple, avec le juridisme méprisant de l’oligarchie.

Élu et réélu avec de très larges majorités, Viktor Orbán a dû liquider l’héritage communiste auxquels les libéraux de l’Ouest n’ont pas été confrontés. C’est la raison pour laquelle il a essayé de mettre fin aux blocages qui provenaient de l’appareil judiciaire hérité de l’ancien régime, en avançant l’âge de la retraite des magistrats, et enrayé l’entreprise de démolition entretenue en Hongrie, comme dans d’autres pays, par M. Soros et les associations qu’il finance. L’« État de droit » ne serait donc que l’ensemble des freins qui doit empêcher la mise en œuvre d’une politique conservatrice, lorsqu’elle est voulue par le peuple ? La péripétie d’aujourd’hui aura eu le mérite de clarifier la situation et d’ouvrir les yeux des électeurs résolus à défendre l’identité des nations européennes contre le « progressisme » suicidaire. […]

Au PPE, il y a des « conservateurs » qui ne conservent rien ; chez les prétendus « libéraux », il y a une volonté de priver les peuples de la liberté de choisir leur destin. Les élections de 2019, malgré l’intense matraquage médiatique contre les « nationalistes » ou les « ultraconservateurs », offrent la possibilité aux peuples de montrer à l’oligarchie ce qu’est une véritable démocratie. D’ici là, la lourdeur de l’« impuissance européenne » aura empêché que rien de désagréable n’arrive à la Hongrie de Viktor Orbán.

http://www.bvoltaire.fr/a-lappel-demmanuel-macron-viktor-orban-lache-par-le-ppe/

OK++++++++++++++++++++++++++++++++++

2 réponses »

  1. Gangréner la campagne pour qu’il n’y ait aucun lieu de repli pour les résistants ou pour les Français d’origine voulant échapper à la dimitude, à la haine anti-blanc, au métissage forcé et à la barbarie.

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