Art de la guerre monétaire et économique

Le Billet du LUPUS en réalité augmentée : Argumentaire spécieux complémentaire mais non exhaustif à destination des Vegans et autres minorités abusives, focus sur leur Marxisme culturel

Argumentaire spécieux complémentaire mais non exhaustif à destination des Vegans et autres minorités abusives, focus sur leur Marxisme culturel

En introduction quelques généralités en écho avec mon Billet de la Semaine dernière :  

Le Billet du LUPUS en réalité augmentée : Argumentaire (e)spécieux à destination des Vegans et autres minorités abusives

Les mots ont un sens et si je parle de réalité augmentée c’est que je grossi volontairement le trait afin d’en faciliter la compréhension par tout à chacun et si je souligne non sans humour le caractère spécieux de mon argumentaire c’est qu’il est bien entendu sujet à controverse et à contre argumentation.

Ceci étant dit Il ne s’agit pas pour moi d’ouvrir à nouveau un débat ici sur le pour ou le contre de la consommation de viande, tout simplement parce que je trouve particulièrement ridicule pour des gens qui dénoncent souvent la société de consommation de se définir par une non consommation de tel ou tel produit, le port de tel ou tel vêtement ou le choix de tel ou tel coupe de cheveux et barbe. On est ce que l’on est, le fait d’avoir ou pas importe peu à mes yeux. Je ferme la parenthèse.

Mon propos est davantage philosophique et politique et par voie de conséquence économique puisque j’avance l’idée que la consommation de viande est un facteur qui civilise l’être humain et qui l’éloigne de sa sauvagerie primaire, la viande a donc une utilité sociale dont tout gouvernement responsable devrait tenir compte au regard de la population dont il a la responsabilité. Pour votre information et vous montrez qu’il ne s’agit pas pour moi de mettre en avant mes goûts et mes couleurs  sachez qu’a titre personnel  je mange très peu de viande et que je la préfère crue, que je ne chasse pas non plus et que je ne suis pas un aficionados mais que pourtant je défend le droit à la chasse et à la corrida avec mise à mort et cela pour la même raison qu’exposée plus haut : un transfert d’agressivité dans la tradition vaut mieux qu’une transgression « cannibalistique » sur autrui. De même que je préfère un streetfighter officialisé et encadré qu’un combat de rue organisé et sponsorisé par une quelconque mafia locale.

Deuxième point important  en rapport avec la partie plus politique de mon propos

Je sous -entend effectivement que suivant les théories exposées dans las Années 70 par Jurgen Habermas pape du marxisme culturel -et relayé abondement en France par Derrida and co – le marxisme et les groupes d’extrême gauche ont investi ce qu’il était convenu d’appeler alors les minorités actives pour les instrumentaliser de manière politique et les faire basculer ainsi d’une revendication à la base non violente vers ce qu’il convient d’appeler le fer de lance d’une révolution qu’ils espèraient prolétariennes et les dévoyer ainsi de leur mission première : Une revendication de droit et d’égalité de traitement devant la loi. Aujourd’hui ces minorités antiracistes, féministes, antispécistes sont récupérés par le Socialisme international au travers du Mondialisme à l’éthique oligarchique et financé abondamment par Soros and co, et ceci dans l’objectif de créer un chaos international, dans le but affiché, assumé et avoué d’imposer par le biais de ce chaos des structures de gouvernement supranationales, selon toujours la même vieille tactique du pompier pyromane. On a donc bien affaire ici à une volonté de puissance d’un ou de quelques  individus qui instrumentalisent des mouvements collectifs minoritaires au détriment de la majorité des individus. Le droit des minorités est une chose l’abus en est une autre, c’est pourquoi je parle en la matière de minorités abusives. Sachant qu’en tant que libertarien je déni aux mouvements collectifs d’être à l’origine du moindre mouvement de quoique ce soit, ils sont toujours instrumentalisés par la volonté de puissance de quelques uns et pour ce qui nous concerne notre sujet d’aujourd’hui au détriment du plus grand nombre.

Venons en au troisième point de mon billet : L’aspect philosophique et religieux.

D’un point de vue philosophique il ne vous aura pas échapper que je suis un « Anti-Rousseiste » patenté  et qu’à la théorie du bon sauvage je lui préfère l’homme est un loup pour l’homme non pas pour son coté carnassier mais en rapport à l’aspect sauvage originel qui verra avec le temps l’homme se magnifier, arguant de sa pleine volonté de puissance dans l’exercice de sa volonté de domination d’abord sur la nature, puis sur les animaux, et enfin sur ses congénères. Struggle for life, la lutte pour la survie ne  signifiant pas nécessairement destruction mais peut tout a fait signifier suivant les époques protection des plus faibles par les plus forts.

L’agressivité se trouve donc être une composante forte de l’être humain en tant que pulsion de vie mais se doit d’être canalisé sous peine  de se transformer rapidement en pulsion de mort. On mange le cœur de son ennemi, cela s’est vu à plusieurs reprises dans l’actuelle guerre de Syrie. On peut le faire en réel ou en symbolique, je vous passe les détails, mais ignorer l’animal qui est en nous c’est castrer l’humain qui est en nous, c’est comme errer dans la caverne de Platon sans jamais atteindre la lumière. La viande à une fonction hautement symbolique  de nature rituelle et sacrificielle, l’Homme n’est pas seulement matière comme le voudrait les marxistes et leur matérialisme historique dégénéré en économisme de bas étage, il est aussi métaphysique et là j’en arrive à une parenthèse importante qui est celui du spécisme.

L’Antispécisme porte ouverte au totalitarisme minoritaire  

En tant que Polythéiste et attaché à la Tradition Primordiale et donc croyant que le Divin est dans toute chose je ne déni pas aux animaux et aux plantes une certaine conscience, par conséquent j’entend qu’ils et qu’elles soient traités avec le respect qu’ils et qu’elles méritent, y compris dans le sacrifice de leur vie pour le plus grand bonheur gustative de nos papilles et quant aux plantes et légumes, fruits je ne vois pas pourquoi ils devrait en être différemment avec ces derniers qu’avec les animaux c’est pourquoi je suis un fervent défenseur d’une agriculture raisonnée et raisonnable et non subventionnée afin que chacun puisse redécouvrir la valeur et le juste prix de ce qu’il consomme.

Mais ce qui précède ne signifie en rien que l’Homme se doive d’être ramené au rang de l’animal  ou à celui d’une plante, l’Homme est peut être un prédateur mais c’est le plus intelligent des Prédateurs, et c’est cette intelligence qu’il met au service de sa domination. Est ce un mal ? Devront nous faire acte de repentance permanent pour cela ? Je ne le crois pas, cela serait mal connaitre la nature que de penser qu’elle ne reprendrait pas ses droits ancestraux  face à un Humain déshumanisé et faible. On peut faire un parallèle aisé de ce qui se passe avec le spécisme/antispécisme avec ce qui se produit avec l’antiracisme qui prend prétexte de la colonisation/décolonisation pour pratiquer un racisme anti-blanc, de même qu’un féminisme dévoyée prend prétexte d’un patriarcat circonstanciel et conjoncturel pour imposer un matriarcat structurel et féminiser ainsi l’ensemble de la Société…On voit bien dans tous ces exemples que la volonté de puissance étant inhérente à la nature humaine, vouloir éradiquer les phénomènes de domination d’un groupe sur tel autre relève de la plus grande chimère et utopie.Tout au plus pouvons observer des renversements de tendance et des changements de leadership, dans tous les cas un totalitarisme soft en chassant un autre et conduit à des situations de nature abusive. 

De l’héroïsme des gens ordinaires

L’être humain authentique, c’est celui qui sait instinctivement ce qu’il ne doit pas faire et qui, de plus, y rechignera. Il mettra les pieds au mur, même si cela doit avoir des conséquences terribles pour lui et ceux qu’il aime. Cela, à mes yeux, constitue le trait héroïque ultime des gens ordinaires: ils disent non aux tyrans et assument sereinement les conséquences de leur refus. Leurs actes peuvent être modestes et passent pratiquement toujours inaperçus aux yeux de l’histoire. Leurs noms ne sont pas retenus, et du reste ces humains authentiques ne demandent pas à ce qu’ils le soient. Leur authenticité, je la vois dans un paradoxe: non dans leur résolution à accomplir de grands gestes, mais dans leurs refus silencieux. Dans leur essence, on ne peut pas les contraindre à être ce qu’ils ne sont pas.

— Philip K. Dick, The Shifting Realities of Philip K. Dick: Selected Literary and Philosophical Writings (traduction SD)

LE LUPUS

OK++++++++++++++++++++++++++++++++++++

EN BANDE SON :

 

7 réponses »

  1. Excellent! je retiens aussi l’influence du langage,c’est pour cela qu’il est tellement « modifié » depuis 40ans,détruire la langue Française c’est fait.

  2. Bonjour M. Lupus,

    Je lis régulièrement avec intérêt vos billets, mais là, je ne vois pas bien ce que vient faire Marx dans cette affaire de petit- bourgeois dégénérés et désespérés.

    .Laissons Marx tranquille en ce bicentenaire de sa naissance, et profitons-en pour relire ses oeuvres qui, plus qu’aucune autre , analysent parfaitement les causes du naufrage du capitalisme, comme le reconnaissent Patrick Artus, Michel Aglietta, Nouriel Roubini, Bradford Delong et…vous -même !
    Dans un billet du 2 septembre 2015, vous écriviez :  » notre cadre analytique emprunte au marxisme la thèse de la sur-accumulation et de l’écart croissant entre la masse de capital productif
    et fictif accumulés et la masse de revenus et cash-flows disponibles pour les servir et les honorer
    ( mettre en valeur).

    Bien à vous,

    Jean Sur.

    • Visiblement, cher Monsieur, vous ne devez pas me lire très souvent car vous en êtes encore à me confondre avec Bruno Bertez….Dailleurs si votre esprit ne nageait pas en pleine confusion marxiste vous n’en seriez pas à me débiter vos fadaises sur Marx tout en me citant à l’appui un flot de néokeynésiens dont je me contrefout royalement…Vous sauriez que je suis un antimarxiste congénital et vous vous seriez un tant soit peu documenté sur ce qu’est le marxisme culturel !

      A bon entendeur salut !

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