Art de la guerre monétaire et économique

Douce France : À qui profite l’impôt ?

La France est championne d’Europe des prélèvements obligatoires. C’est presque la moitié des richesses produites par les Français que l’État confisque chaque année. Pourtant, cela ne lui semble pas assez. Le gouvernement projette de généraliser la redevance télévisuelle à tous (même ceux qui n’ont pas la télé), d’augmenter les impôts sur les successions (sur des biens, donc, qui ont déjà subi l’impôt), et l’abaissement de la vitesse sur les routes a déjà permis une augmentation des revenus des radars (ce qui est une forme de taxation).

Si cet argent, pris essentiellement aux classes moyennes, permettait un service public efficace aux citoyens, si ceux-ci recevaient de l’État en proportion de ce qu’ils lui donnent, ce record pourrait se justifier. Mais qu’observe-t-on ?

Les routes sont de moins en moins bien entretenues, surtout en milieu rural. Milieu rural qui voit disparaître les trains et les services publics. Les enseignants français sont parmi les plus mal payés de l’OCDE et les enquêtes internationales montrent le peu d’efficacité de l’école française. Les infirmiers et les aides-soignants des hôpitaux, eux aussi mal payés, sont en nombre insuffisant ; tout comme les médecins hospitaliers. Les commissariats et les gendarmeries sont dégradés, parfois insalubres ; les matériels vétustes (en dehors des radars…) ; les policiers sont tellement sollicités qu’ils ne peuvent prendre leurs congés. Les prisons sont dans un état qui fait honte à la France, qui se prétend le pays des droits de l’homme ; les prisonniers s’entassent dans des cellules miteuses où ils doivent parfois disputer la place aux rats. Les délais de jugement des tribunaux s’allongent, faute de magistrats et de greffiers en nombre suffisant ; là aussi, l’état des bâtiments pose problème : des dossiers prennent l’humidité, parfois même des pièces disparaissent. Les soldats en opération sont mal équipés, beaucoup d’entre eux sont contraints d’acheter leur propre matériel s’ils veulent une protection efficace contre les armes ennemies ; beaucoup de matériels (hélicoptères, blindés) sont inutilisables, faute d’entretien et de pièces.

Pourtant, c’est encore aux fonctionnaires, qui portent à bout de bras les services publics, que le gouvernement demande des efforts pour réduire le déficit de l’État : baisse d’effectifs, gel du point d’indice, heures supplémentaires, sans perspective d’amélioration de leurs conditions de travail.

Il apparaît clairement que l’argent pris par l’État aux citoyens ne concourt pas au bien commun. Dès lors, la question se pose : à qui profite cet argent ? Ce serait à ces accapareurs qu’il faudrait demander des comptes et sur eux qu’il serait légitime de faire porter l’effort de réduction des déficits publics. Encore faudrait-il avoir la volonté d’identifier les profiteurs, ce qui ne doit pas être très difficile, et, surtout, la volonté de sévir.

En 1269, Louis IX expulsait les banquiers lombards qui, par l’usure, accaparaient les richesses des Français. Aujourd’hui, c’est un de leurs protégés qui est à la tête du pays. Autre régime, autres mœurs.

http://www.bvoltaire.fr/a-qui-profite-limpot/?mc_cid=ed5ee6548f&mc_eid=b338f8bb5e

Notre président de la République méprise les pauvres, déteste les classes moyennes et matraque les retraités prétendument « aisés » (au-dessus de 1.200 € par personne). Mais il existe une classe sociale qu’il chouchoute et qu’il adore : les 5.034 personnes qui constituent les 0,01 % les plus riches des Français. Un article d’Emmanuel Lévy dans Marianne fait le point sur les cadeaux fiscaux faits aux plus aisés des plus aisés. Cela donne à réfléchir.

Suite à la suppression de l’impôt sur la fortune et à l’instauration d’un forfait de 30 % sur les revenus financiers, chaque membre de cette caste a gagné, en moyenne, 238.000 euros et a vu les prélèvements sur ses revenus passer de 52 % à 46 %. Un record de baisse ! Au total, ces cadeaux aux très riches ont coûté 1,23 milliard d’euros. Cette somme est énorme, surtout si on la compare aux économies draconiennes décrétées par le régime : le gouvernement n’a pas réévalué suffisamment les pensions des retraités pour récupérer 2,7 milliards d’euros. Les 1 % des plus riches des Français (500.000 personnes) ont reçu, eux, en cadeau, 4,5 milliards, soit 10.000 euros en moyenne par contribuable. Les 10 % les plus riches qui ne font pas partie de ces 1 % ont, en revanche, perdu du pouvoir d’achat s’ils sont assujettis au nouvel impôt sur l’immobilier (l’IFI) car ce dernier est moins favorable que l’ISF pour le contribuable, notamment lors de la prise en compte des emprunts. D’ailleurs, l’IFI, qui ne devait rapporter que 850 millions d’euros en 2018, fera entrer 1,53 milliard d’euros en 2019 dans les caisses de l’État.

En France, la différence de revenus entre les 50 % les plus modestes et les 10 % les plus riches est réduite de 28 % une fois qu’ont été pris en compte les impôts et les cotisations sociales. Aux États-Unis, cette réduction est plus forte : 34 %. Cette « efficacité » de la fiscalité américaine est due à la prévalence, chez nous, d’impôts au taux fixe comme la TVA et la CSG. Néanmoins, notre société est plus juste que celle d’outre-Atlantique car, chez nous, après impôts, les 50 % les plus modestes ont à leur disposition 27,6 % des revenus, contre 18 % aux USA.

Que retenir de cette avalanche de chiffres ? Les cadeaux fiscaux ont été anormalement élevés pour les 1 % les plus riches, et notamment pour les 0,01 %, d’autant plus que, pour contenir le déficit, le gouvernement a dû voler les retraités et les pauvres. Et alors que les cadeaux aux ménages les plus aisés ont été immédiats, les diminutions pour les autres catégories sociales ont été étalées dans le temps : la taxe d’habitation va baisser d’un tiers par an tandis que les cotisations sociales diminuent en deux temps. Pourquoi le Président n’a-t-il pas imposé un calendrier semblable pour l’ISF avec un rabais de 20 % par an jusqu’en 2022 ? De même, pourquoi le forfait sur les revenus financiers n’est pas venu par étapes à 30 % ?

Surtout, ces cadeaux n’ont aucune justification : M. Macron croit-il vraiment que les 5.034 Français les plus riches vont réinvestir en France la somme rondelette qu’ils ont économisée ? Non, bien sûr. On pourra s’estimer heureux s’ils augmentent leurs dépenses dans l’Hexagone d’un tiers, ce qui générera fort peu d’impôts. En outre, si le nombre de nos compatriotes qui s’exilent à l’étranger pour raison fiscale diminuera peut-être, le montant des impôts que paieront ces contribuables qui renoncent à s’expatrier sera sans doute faible, bien moindre en tout cas que le trou généré par la suppression de l’ISF. Les cadeaux fiscaux de M. Macron sont une erreur. Il aurait dû se contenter d’un geste sur l’ISF (25 % de baisse, par exemple) et mettre le forfait sur les revenus financiers à 42 % et non 30 %.

Mais que voulez-vous, notre Président est vraiment l’ami des très riches.

http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-adore-les-tres-riches/?mc_cid=ed5ee6548f&mc_eid=b338f8bb5e

OK+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

5 réponses »

  1. Actions délibérées des racailles qui nous gouvernent
    exemples :
    -1- paupériser volontairement les enseignants pour augmenter leur adhésion aux thèses marxistes afin de mieux (dé)former les cerveaux de nos enfants.
    -2- recruter tant qu’à faire ce peut les « maléables »

  2. ou passe l argent? dans les salaires et les retraites des fonctionnaires tout simplement et les subventions a toute une faune de bons a riens suceurs du travail des autres, car qd meme en france 2.5 infirmieres pour 1 malade, en allemagne 1.5 infirmieres, les policiers les plus nombreux pour 1000 habitants en france que dans tous les pays europeens. il suffit de se rendre dans un hopital pour se rendre compte que ca se balade beaucoup , ca discute beaucoup et ca ne fait pas grand chose, idem dans tous les commissariats de france. macron n est pas le president des riches mais juste un bon socialiste etatiste, profondement anti liberal


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