Cela se passe près de chez vous

Paris incendié par des casseurs payés… Comment le pouvoir néo-totalitaire (Halimi) de la démocratie-marché a piégé les gilets jaunes pour mieux les faire insulter par la presse à sa solde : par Lucien Cerise (interview sur Tarnac), Pierre Jovanovic et Michel Onfray

En termes hégéliens, la thèse produit elle-même son antithèse ; de la sorte, la thèse est sûre de garder le contrôle de sa propre contradiction antithétique ; elle est donc sûre de ne jamais être contredite fondamentalement, seulement à la marge, et de garder le contrôle tout court. Le Pouvoir en vient donc à organiser lui-même sa propre contestation. Il met en scène de la pseudo incertitude, avec des faux terroristes (Tarnac, 11 Septembre, etc.) et des faux mouvements d’opposition. Par exemple, en France, le Ministère de l’Intérieur ne se contente pas d’infiltrer les milieux gauchistes, il organise lui-même les grèves et les manifestations au moyen de ses indicateurs et agents doubles (naguère trotskistes, aujourd’hui plutôt libertaires). Depuis les grandes grèves de 1995 et le « Plus jamais ça ! » de Juppé, de gros moyens ont été déployés. Toute l’extrême gauche, que je connais bien, est aujourd’hui complètement sous influence, noyautée et infiltrée par la police. J’en ai eu des preuves au fil du temps. On en voit la conséquence dans l’inefficacité totale du syndicalisme révolutionnaire, qui a complètement cédé sa place au syndicalisme de cogestion réformiste. Le seul type de grève vraiment efficace serait une grève pendant laquelle on ne perd pas d’argent. On peut ainsi la poursuivre indéfiniment. C’est une « grève durable », ce qu’on appelle généralement une grève du zèle. On vient au travail, mais on ne fait rien, ou presque, et surtout on organise collectivement cette absence de travail, évidemment sans préavis de grève ni aucune déclaration officielle. Ce ne serait guère que de la désobéissance civile de bon aloi. Arriver à cette conclusion et commencer à la mettre en pratique est juste du bon sens, mais tout est fait au niveau des directions syndicales pour qu’on n’y arrive jamais.

Jovanovic Pierre :

Autre erreur, les canons à eau: cela a forcé immédiatement les manifestants à prendre tout ce qui se trouvait à portée de mains pour empêcher ce camion d’avancer. Résultat: les Champs, ainsi que l’avenue de la Grande Armée, Hoche, Mac Mahon, etc., ont été mis à sac (et à sec par la même occasion avec les barrages). 

J’ai pris ces photos après être rentré de la dédicace dans l’Essonne. Comme vous pouvez le voir avec les décombres encore fumants, le mouvement a maintenant pris une orientation carrément insurrectionnelle. Je regrette que 22 tentes (sur 80 environ) des antiquaires installés comme chaque année sur la Grande Armée aient été dépouillées par les casseurs, venus exprès pour cela. Ils se sont servis des tentes pour dresser les barrages, et certains antiquaires ont vu leur marchandise soit être volée, soit être brûlée sur l’avenue (photos) ce que m’ont confirmé les responsables sécurité du salon temporaire. Triste, mais notez au passage qu’il n’y avait aucun policier à ce moment pour les protéger ainsi que leurs bien fragiles tentes en plastique.

Autre preuve de la manipulation de Mr Castaner: il n’a pas fermé la station Etoile.

Evidemment. Du coup, il a obtenu le massacre des avenues donnant sur l’Etoile pour discréditer, ENFIN…, le mouvement des Gilets Jaunes. Il a été aidé pour cela par BFM qui a invité pour commenter les images de la matinée un député En Marche (!!!) et un autre communiste (ça existe encore ?!!). Pas un député de NDA ou du RN, évidemment. Le communiste a même osé désigner les black-blocks de gauche comme étant des casseurs de la droite extrême !!!

Mieux vaut entendre ça que d’être sourd comme on dit. Communiste devrait être définitivement remplacé par Crétin.

Et pour finir, soulignons la tentative désespérée des médias de salir les Gilets Jaunes disant qu’il n’étaient plus que 106.000 à manifester dans tout le pays. Voici ce qu’a donné le syndicat France-Police:

« A 15h, France Police – Policiers en colère annonçait environ 1500 points de blocage partout en France. A 19h25, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, annonçait 1619 lieux d’actions. Notre estimation de 15h était donc particulièrement précise et même légèrement minorée.

En revanche, nous contestons formellement le chiffre de 106.301 gilets jaunes. Comme samedi dernier, les points de blocage ont rassemblé en moyenne 250 gilets jaunes. Pour tenir sur une plage horaire de 10 à 12 heures, les postes ont été doublés soit environ 500 manifestants en moyenne par point. Très approximativement : 1619 points x 500 gilets jaunes = 809.500 manifestants.

En outre, notre syndicat est totalement scandalisé d’entendre notre ministre se vanter d’avoir fait pression sur les Parquets en leur donnant des consignes de fermeté pour influencer leur appréciation des affaires en liens avec les gilets jaunes. Les procureurs ne sont pas à la botte du ministre de l’Intérieur« .

Wouaa… Encore une bévue de Mr « Castagnette » qui n’a pas encore bien compris son rôle et que la justice était indépendante de la police!!!

https://nicolasbonnal.wordpress.com/2018/11/28/paris-incendie-par-des-casseurs-payes-comment-le-pouvoir-a-piege-les-gilets-jaunes-pour-mieux-les-faire-insulter-par-la-presse-a-sa-solde-par-lucien-cerise-interview-sur-tarnac-et-maurizio-blon/

Pour finir, laissons la parole à Michel Onfray, toujours aussi saignant, dans son dernier billet intitulé « Une semaine en jaune » (à écouter ici) :

Tout à leur entreprise de désinformation, les chaînes qui tournent en boucle leur propagande anti-Gilets jaunes ont commencé la semaine en faisant savoir que, le lundi, la mobilisation avait beaucoup baissé, que les occupations étaient moins nombreuses, etc, etc. Faut-il préciser à ces néo-journalistes que ce petit peuple exprimant sa souffrance ne peut manifester sur la longue durée comme peuvent le faire les fonctionnaires ? Certes les agents de l’Etat perdent de l’argent (quand le syndicat ne négocie pas, c’est parfois dans son plan, un paiement du temps de certains jours de grève…), mais jamais leur travail. Alors que les Gilets jaunes perdent et de l’argent et leur travail s’ils s’installent durablement sur les ronds-points parce qu’ils ont une profession modeste, voire un employeur qui n’hésiterait pas à les licencier si d’aventure ils ne venaient pas travailler. Pour les Gilets jaunes, c’est la double peine. Mais les néo-journalistes préfèrent titrer sur « le mouvement qui s’essouffle » dès le premier jour de la semaine.

Ensuite, ils insistent sur les accidents causés par les Gilets jaunes. Là aussi, là encore, il s’agit de discréditer le mouvement. Il ne vient pas à l’idée de ces néo-journalistes que ce sont la plupart du temps non pas des accidents causés par les Gilets jaunes mais par ceux qui refusent les Gilets jaunes ! Car le filtrage, et non l’immobilisation, exige des gens un peu de leur temps et non, comme il fut dit, des nuits passées dans des véhicules. De sorte que ceux qui s’énervent parce qu’on les ralentit et le font savoir de façon agressive, parfois en fonçant dans la foule, font naître l’énervement des Gilets jaunes. Il y a toujours un internaute bien inspiré qui filme et met en ligne afin de faire savoir que tel incident dans tel endroit est représentatif de la totalité du mouvement de revendication. La création d’un hashtag pour mettre en ligne toutes ces scènes bout-à-bout fait les choux gras de cette télévision qui jouit de relayer les éléments de langage venus de l’Elysée et du ministère de l’Intérieur : ce mouvement est entièrement raciste, totalement antisémite et absolument homophobe !

Par ailleurs, la valse des récupérations ayant commencé, il est de bon ton d’associer ce mouvement qui n’a pas de chef, pas de tête, donc pas de leader à acheter ou à qui proposer un poste dans une commission, une entrée au Conseil d’Etat ou un statut de chargé de mission très bien rémunéré, on souligne, surligne, puis souligne et surligne encore, que le mouvement procède de Marine Le Pen, donc, à l’aide de force joffrinades, du nationalisme, du vichysme, du pétainisme, du fascisme.

C’est dans cet ordre d’idée que BHL commente le mouvement. Il tient les mêmes propos que Castaner. Dans une dégustation à l’aveugle, on pourrait douter de qui est qui ! A part dans les dictatures brunes ou rouges, c’est un cas rare de philosophe qui se fait le ventriloque d’un ministre de l’Intérieur –ou l’inverse.

En clôture de la convention nationale du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), BHL a expliqué « qu’il s’est là incontestablement passé quelque chose ». Nous étions le dimanche 18 novembre, la veille, il avait pourtant écrit dans un tweet : « Poujadisme des Gilets jaunes. Échec d’un mouvement qu’on nous annonçait massif. Irresponsabilité des chaînes d’info qui attisent et dramatisent. Soutien à Macron, à son combat contre les populismes et à la fiscalité écolo. » (17 novembre 2018) Il est vrai que le lendemain, il écrivait aussi : « Il s’est passé quelque chose de très important. Parce qu’un mouvement est inorganisé, auto-organisé, sans chef, il serait sans lendemain, sans identité politique ? Je ne crois pas. S’est produit, hier, un événement politique majeur. » Le 17, ce mouvement était un « échec » ; le lendemain, il est « majeur »… C’est sur cette ligne que BHL continue. Son discours mobilise la Critique de la raison dialectique de Jean-Paul Sartre et Mythologies de Roland Barthes, L’Iliade d’Homère et l’Ethique à Nicomaque d’Aristote, le Gorgias de Platon et la Septante, l’Ancien Testament et le Talmud, Les Passions de l’âme de René Descartes (« de mémoire l’article 202 », dit-il car, bien évidemment, il en connaît les 212 articles par cœur…), l’Ethique de Baruch Spinoza et le Léviathan de Thomas Hobbes, Jean-Claude Milner et Drieu la Rochelle, pour accoucher d’une souris phénoménologique : les Gilets jaunes, ce sont les ligueurs fascistes de 1934…

Or ces Gilets jaunes sont juste des gens qui, quand les casseurs ne les infiltrent pas avec la bénédiction du pouvoir, sont juste des gens modestes qui font savoir qu’à l’approche de Noël ils vont avoir du mal à offrir des cadeaux à leurs enfants ou à leurs petits enfants. Sont-ce des fascistes qui veulent abolir la République ? Non. Ce ne sont rien d’autres que des citoyens qui veulent la restaurer depuis que l’Etat maastrichtien l’a abolie…

On ne me fera pas croire que le pouvoir n’apporte pas son soutien aux casseurs. Car, la chose était visible sur toutes les télévisions qui retransmettaient l’événement en direct : ce pouvoir a laissé certains individus dépaver l’avenue des Champs-Elysées sans intervenir et ce, comme par hasard, devant les caméras de télévision ! Il me semble que, si l’on voit des gens desceller des pavés, ça n’est pas pour emporter un souvenir de Paris chez eux mais, comme la suite l’a montré, pour les envoyer sur la police. Le mieux, pour éviter qu’un pavé ne parvienne sur le visage d’un CRS, c’est de le laisser là où il est, à savoir dans la rue, et d’empêcher les dépaveurs de préparer leur forfait en présence des caméras de BFM ! Par ailleurs, on ne parviendra pas à me convaincre que les forces de l’ordre ne pouvaient pas encercler ces manifestants violents afin de les interpeller si l’ordre leur avait été donné. Ils ne l’ont pas fait, c’est donc que le pouvoir voulait que ceux-là dépavent et jettent ensuite leurs pavés sur les forces de l’ordre et sur les magasins. Le lendemain d’ailleurs, les chaînes que l’on sait faisaient des micros-trottoirs devant les boutiques de luxe dont les vitrines avaient été cassées –probablement au pavé…– pour ne sélectionner que des témoignages de déploration ! « C’est une honte ! », « Quelle image donne-t-on à l’étranger ? », « Quelle misère de détruire ainsi des instruments de travail ! », etc.

Le pouvoir veut discréditer le mouvement, c’est entendu. Cachant mal leur joie, les journalistes n’ont cessé de poser la question : « Est-ce que le mouvement qui bénéficie d’un fort soutien dans la population conservera cette faveur après ce déchaînement de violence ? », comme il fut dit d’une chaîne l’autre. On voyait bien que les néo-journalistes se retenaient d’ajouter : « On espère bien qu’il va le perdre, ce soutien, d’ailleurs on fait tout pour ça, c’est notre boulot et on est payés pour ça… »

Tous ceux qui veulent absolument fasciser le mouvement n’imaginent pas ce qu’est une vie modeste ou une vie de pauvre. Gérald Darmanin, par exemple, qui endosse la soutane de l’abbé Pierre pour mieux cacher sa peau de requin de la politique politicienne, feint de comprendre que la vie est dure pour les gens puisque la note moyenne d’un restaurant parisien est de 200 euros sans les vins –ça, ce sont les cantines du patron de Libé ou de BHL, sinon du journaliste Maurice Szafran [1], mieux connu pour ses notes de frais que pour son œuvre complète…

Il y eut ensuite Nicolas Hulot effectuant « sa rentré politique » comme il fut dit –ce qui paraît bien étrange de la part de quelqu’un qui a fait savoir qu’il ne faisait pas de politique et qu’il continuerait à ne pas en faire ! Cet homme qui prophétise la fin de la planète à cause du moteur de voiture des pauvres possède neuf véhicules : six voitures, une moto, un bateau, un scooter. Détaillons : une grosse cylindrée BMW, une Volkswagen, un Peugeot Boxer, autrement dit un petit camion, un très polluant Land Rover, une vieille 2 CV qui pollue comme à l’époque et un autre véhicule non précisé. Son bateau est à moteur, sa moto BMW n’est pas à voile et son scooter, parce qu’il est électrique, fonctionne à l’énergie nucléaire –donc avec l’aide des centrales atomiques… Il comprend bien la misère des gens (ça, c’est pour rester dans le Top 10 des Français préférés, à choisir dans une liste de dix noms de Français préférés…), mais il comprend mieux encore la misère de la planète. Faut-il lui rappeler, à monsieur l’ex-ministre, qu’une infime partie seulement des taxes prélevées sur le plein d’essence des Français pauvres ira à la transition écologique ?

Que deviendra le restant [2] ? Il servira à équilibrer le budget exigé par l’Etat maastrichtien. Après avoir fait des cadeaux aux riches et s’être ainsi privé des ressources de l’impôt sur la fortune, le président Macron doit bien prendre de l’argent quelque part, d’où le racket sur les pompes à essence : ce sont en effet les pauvres qui paient à la place des riches –on comprend que les riches et leurs amis éditorialistes et journalistes qui mangent dans les restaurants où l’on croise Gérald Darmanin aient intérêt à expliquer en long, en large et en travers que ces salauds de pauvres qui aimeraient pouvoir acheter des cadeaux à leurs enfants au prochain Noël sont assimilables aux ligueurs fascistes de 1934 !

Cette semaine s’est donc terminée avec la manifestation des Champs-Elysées. On a vu combien le pouvoir et la presse, le pouvoir de la presse et la presse du pouvoir, ont passé leur temps à discréditer le mouvement. Il y eut un moment de vérité sidérant sur BFM, où un journaliste a clairement commenté les chiffres donnés par Castaner : « Ces chiffres sont ceux du ministère, a priori (sic) il n’y a aucune raison de les contester ! » Il était 18h30, il fallait siffler la fin de la récréation : la journée fut donc bel et bien une affaire d’extrémistes de droite et de gauche. Comme les médias et les politiciens ont abondamment usé de l’élément de langage « extrême-droite » et qu’on ne sait plus comment nommer la véritable extrême-droite, on se met désormais à parler d’ »ultra-droite » ! La journée avait donc été une journée parisienne de violence à cause de l’ultra-droite elle même pilotée par l’extrême droite. C’était donc encore un coup du maréchal Pétain –BHL nous avait prévenus…

Pour ma part, je n’ai jamais eu confiance dans les chiffres donnés par le ministère de l’Intérieur ou par les organisateurs des manifestions. Castaner ose tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on le reconnaît. S’il avait pu dire qu’il y avait eu cent-trente personnes dans toute la France, et ce sur vingt-sept ronds-points seulement, il l’aurait fait… Il y a mis les formes et donne un comptage à la dizaine près sans imaginer une seule seconde que pareil détail prouve que le chiffre est faux…

Michel Onfray

https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/une-semaine-en-jaune

OK+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

9 réponses »

  1. https://blogelements.typepad.fr/blog/2018/11/alain-de-benoist-pas-de-chefs-petits-ou-grands-ni-c%C3%A9sars-ni-tribuns-le-peuple-seulement-le-populisme.html?fbclid=IwAR1eNrT3imcvN3vJEFfJsQ4b3EvcFkODo-J72G-M_LJIHv1X13h5TipM0WA
    Alain de Benoist

    Le peuple a l’état pur….

    Extrait :
    ALAIN DE BENOIST : Ce n’est pas en ces termes que se pose le problème. Nous sommes devant une vague de fond qui n’est pas près de faiblir, parce qu’elle est le résultat objectif d’une situation historique qui est, elle-même, appelée à durer. La question des carburants n’a évidemment été que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, ou plutôt la goutte d’essence qui a fait exploser le bidon. Le vrai slogan a tout de suite été : « Macron démission ! » Dans l’immédiat, le gouvernement va user des manœuvres habituelles : réprimer, diffamer, discréditer, diviser et attendre que ça s’effiloche. Ça s’effilochera peut-être, mais les causes seront toujours là. Avec les gilets jaunes, la France se trouve déjà en état pré-insurrectionnel. S’ils se radicalisent encore, ce sera tant mieux. Sinon, l’avertissement aura été majeur. Il aura valeur de répétition. En Italie, le mouvement Cinq étoiles, né d’une « journée de colère » lui aussi, est aujourd’hui au pouvoir. Chez nous, la déflagration définitive surviendra dans moins de dix ans.

  2. Avec cette façon d’agir très particulière, « Le Pouvoir » pourra t il encore tenir jusqu’à la fin du quinquennat ???

  3. Ah les casseurs , quel aubaine qu’ils existent surtout pour ceux qui ne veulent pas porter le poids de leurs responsabilités dans la casse , et des cons on en trouve partout et le moins que l’on puisse dire c’est que les gilets n’y font pas défaut , bien au contraire c’est un vivier de ça . Et bien sur quiconque critique non pas le mouvement mais les crétins au sein de ce dernier passe pour un vendu , du coup des 2 cotes on se rejette les fautes en usant des 2 cotés de méthodes plus que douteuses pour ne pas dire nauséabondes !!!

    PS : Pourquoi vouloir envier hier , ce n’étais ni mieux , ni pire juste différent et à nous de faire de faire en sorte que l’avenir soit viable en se servant d’aujourd’hui , notre avenir n’est pas dans le passé , enfin sauf si on retourne à l’age de pierre ce qui risque d’arriver si nous continuons à nier les évidences … cqfd

    • Vous êtes gentil avec votre moraline à 2 balles et votre réflexion d’autruche, intéressez vous au faits au lieu de nier des vérités qui vous dérangent et qui dérange votre confort de petit bourgeois épris d’économisme…en l’occurrence ici le nauséabond c’est vous ne vous en déplaise qui tentez de dédouaner l’état de ses responsabilités et en renvoyant tout le monde dos à dos…Qui a le monopole de la violence en France ? et qui manipule ? quant à votre futur, rassurez vous il est derrière vous !

    • « La propagande pour une action dictée par des impulsions plus basses que l’intérêt présente des preuves forgées, falsifiées, ou tronquées, évite les arguments logiques et cherche à influencer ses victimes par la simple répétition de slogans, la furieuse dénonciation de boucs émissaires étrangers ou nationaux, et l’association machiavélique des passions les plus viles aux idéaux les plus élevés… »
      Huxley méprise la liberté de la presse en rappelant ce simple fait :
      « En ce qui concerne la propagande, les premiers partisans de l’instruction obligatoire et d’une presse libre ne l’envisageaient que sous deux aspects : vraie ou fausse. Ils ne prévoyaient pas ce qui, en fait, s’est produit- le développement d’une immense industrie de l’information, ne s’occupant dans l’ensemble ni du vrai, ni du faux, mais de l’irréel et de l’inconséquent à tous les degrés. En un mot, ils n’avaient pas tenu compte de la fringale de distraction éprouvée par les hommes. »

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