Non à la manipulation médiatique contre les gilets jaunes
Nous exigeons des médias un traitement honnête qui reflète les causes et la réalité du mouvement des gilets jaunes
Une pétition circule actuellement ; elle vise à refuser la manipulation médiatique contre les gilets jaunes. Vous trouverez l’ident. ci dessous.
Signez la si vous voulez, cela ne fait pas de tort de signer ce genre de pétition, ce n’est même pas contre productif puisque cela ancre bien l’idée que les médias constituent un problème.
Vous êtes vous interrogés un jour sur la raison qui poussait les ultra riches ou supposés tels à acheter, à créer ou à financer des médias? Vous devriez.
Pour les ultra riches, les vrais c’est une danseuse qu’ils entretiennent.
Cette danseuse leur donne peu de satisfaction journalistique mais elle leur donne un statut, de l’importance. Ils peuvent rendre de petits services, se faire un carnet d’adresse d’obligés. A la limite , cette danseuse les rend respectables, elle leur permet de compter, d’accéder au Pouvoir; ils sont reçus, invités, reconnus .
J’ai parlé des ultra riches ou supposés tels car il y a des gens qui, pour faire croire qu’ils étaient riches et ainsi s’attirer des faveurs commerciales, financières, bancaires ou politiques financent des médias alors qu’ils n’ont pas un rond, ils les financent avec de des dettes. Ils n’ont pas d’argent et veulent faire croire qu’ils en ont.
Ce fut le cas de Perdriel qui finançait le Matin de Paris avec qui j’ai travaillé, de Robert Maxwell qui s’est suicidé et avec qui j’ai travaillé, de Robert Hersant qui portait un groupe de presse pour le compte d’un consortium qui n’a jamais été rendu public etc . En revanche Dassault a fait beaucoup d’incursions dans la presse et il y a perdu une fortune, Boussac également. Je pourrais citer beaucoup d’autres cas et exemples à la fois de gens très riches qui finançaient la presse à perte ou de gens supposés riches mais ruinés qui finançaient quand même pour faire illusion et obtenir des crédits de la part des banques … sur ordre.
Drahi, le patron de BFM fait partie de cette dernière catégorie.
Il s ‘est planté sur la constitution d’un groupe de télécommunications aussi bien en stratégie qu’en gestion et en financement mais il tient un petit groupe de presse, troupeau de canard boiteux dont Libération, qui a dégouté par ses pertes même les Rothschild et les Schlumberger, et cela lui confère croit il un certain pouvoir, une certaine immunité serais-je tenté plutôt d’écrire..
Mais plus un groupe de presse est faible, fragile, endetté, plus il doit donner de gages, plus il doit être servile. Ne croyez pas que cela gêne les journalistes car comme me le disait feu Hersant qui méprisait les journalistes, un journaliste n’a pas de conscience sauf quand il fait jouer la fameuse clause qui porte ce nom, cette clause de conscience qui rapporte tant!
Un journal qui est faible capitalistiquement est un journal servile. Il doit s’humiler quasi mensuellement devant le banquier chef de file, devant les gros annonceurs , devant la centrale d’achats publicitaire, devant Havas, Publicis, L’oréal, etc . Son directeur de rédaction est convoqué ou invité, question de forme, cela dépend si on veut sauver les apparences et on lui fait savoir ce qu’il doit dire, écrire et publier. On transmet et définit la position sur tel ou tel sujet. Bien entendu pas dans le détail, non mais dans la direction, dans l’orientation. Dans beaucoup de cas on lui dit aussi qui il doit et peut embaucher. Bien sur il ne le transmet pas à ceux qui sont en dessous de lui, il faut entretenir la fiction du journalisme.
Le patron embauche les gens non pas les plus compétents maix ceux qui vont servir le mieux la ligne que ses bailleurs de fond lui imposent; et mieux encore il embauche ceux qui démontrent jours après jours qu’ils ont bien intériorisé cette ligne et/ ou qu’ils sont bien souples. Tout cela se passe dans le non-dit. Le patron sait qu’il est plus ou moins pourri, son interlocuteur de la rédaction le sait aussi mais c’est un sujet que l’on évite, on fait semblant pudiquement. … grâce à cela il n’est nul besoin d’intervenir directement, tout se passe spontanément dans l’imaginaire d’un journalisme libre, responsable, respectable. Le directeur de rédaction qui a ainsi vendu son âme est l’interface qui entretient le mythe du journalisme.
Les journalistes en dessous ne sont pas dupes non plus. Mais vous ne le savez pas il y a un chomage considérable, un chomage de dingue dirait Macron, dans la profession, des miliers et des milliers de sans emplois, de plumitifs sans poste. La concurrence est sévère et la hierarchie remplace systématiquement les journalsites anciens , qui ont du métier, de l’expérience, de la boutelle, du caractere et un peu de déontologie par des jeunes, des nouveaux affamés, quasi nuls prefessionnellement , qui ne coutent quasi rien.
Les anciens ou anciennes qui restent sont ceux ou celles qui ont un fond de commerce personnel et qui durent parce qu’ils ou elles ont donné des gages tout au long de leur carrière, des gages de souplesse d’échine ou de biais idéologique. Il faut en effet quelques anciens pour cornaquer les plus jeunes et les exploiter.
Vous savez qu’aucun média ne peut vivre de ses recettes-clients.
La profession en est maintenant au stade ou non seulement elle ne vit pas de ses recettes-clients, mais elle achète ses clients, elle achète son lectorat pour continuer d’avoir une audience qui lui permet d’avoir de la pub! C’est le monde à l’envers car non seulement vous ne payez pas ce que vous consommez mais en plus on vous paie pour vous abreuver de propagande et de publicité.
Le lectorat et l’audience sont un coût pour les médias, ce n’est pas une recette et le coût d’acquisition d’un lectorat ou d’un spectateur est colossal en raison de la concurrence. Donc vous refusez de payer le service qui vous est rendu, vous recevez des gratifications pour continuer d’être lecteur ou spectateur et vous vous étonnez que les médias se moquent de vous et préfèrent servir ceux qui paient, les L’oréal, Danone, Vuitton, Chanel, Carrefour , Bouygues, etc La réalité est celle là , dans les médias, le lectorat n’est pas une fin, c’est le moyen de rentrer du pognon pour des objectifs qui ne peuvent que systémiques, c’est à dire pour l’entretien du système.
Le lectorat et les audiences sont sources de pertes et ce sont les tiers qui paient . Qui paient et qui entretiennent surtout les directions et les journalistes , lesquels savent que l’armée de réserve des plumitifs est considérable et que l’on se bouscule à la porte pour prendre leur place. Et quoi de plus normal, que ces tiers qui paient, qui accordent le statut envié de plumitif , quoi de plus normal qu’ils commandent nom de nom.
Quand j’étais patron de presse je me suis débarassé du Medef d’alors, le CNPF, en prenant les uns pour frapper sur les autres, c’est ainsi que j’ai réussi à conquérir mon indépendance . Je n’ai jamais pu faire les journaux que j’avais en tête car il n’y avait pas de journalistes disponibles pour faire ce que j’aurais aimé faire, mais cela c’est une autre histoire. Débarrassé des 20 ou 25 entreprises qui exerçaient une influence sur mon groupe de presse, j’ai découvert que cela ne suffisait pas, Havas et Publicis en fait véhiculaient les mêmes contraintes et d’ailleurs ne s’en cachaient même pas , car Douce le patron d’Havas m’avait promis de me casser les reins si je ne changeais pas de politique rédactionnelle. il prenait la suite d’Ambroise Roux, l’éminence du patronat français qui m’avait convoqué quelques jours auparavant chez Drouant, pour me demander la tête de la directrice la rédaction qui avait des velleités de récalcitrance.
A reblogué ceci sur Peuples Observateurs Avant Garde Togolaise et Africaine.
Un journaliste des médiazofficiels aujourd’hui est sois une pute soit un chômeur.
Peu de gens croient a leurs mensonges.Ils crient allo maman bobo parcequ’ils sont agressés
dans les manifs GJ,juste retour des choses.Qu’ils s’attendent un jour ou l’autre a être lynchés au train ou vont les choses:un train d’enfer,retour de flammes.
Si toi pas de gauche, toi pas cacheton !
hersant:
paribas?
http://62.210.214.184/unite/u-result_frame.php?catalogueID=9060&NumeroJournal=165
pour remonter encore le temps
L’Argent et les lettres: Le capitalisme d’édition (1880-1920)
https://books.google.fr/books?id=o-lbeWT-_4sC&pg=PT52&lpg=PT52&dq=cornelius+herz+banque&source=bl&ots=_o7jmoXmu8&sig=e6hq65O2qZa9JLj7IW8VrDIBtRI&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiXoJ6Mp6TfAhUEWhoKHXnyAT0Q6AEwDnoECAMQAQ#v=onepage&q=cornelius%20herz%20banque&f=false
vous verrez qui était actionnaire du journal de clemenceau (« j’accuse » de zola assassiné-source franc culture- ainsi que par exemple l’origine de la banque de cet actionnaire LOL)
bcp de passages sur Bontoux (=zola « l’argent » )
bcp à dire sur la faillite du parlementarisme à l’époque…
prélude à WW1 ? (= big reset)
La « Presstituée » de Big-Brother/New-World-Order et de sa marionnette « Micron-1er »,
« Les Chiens », comme disait feu Mitterrand, ne mordent pas la main qui leur donne à manger !!!
A reblogué ceci sur josephhokayem.
Lisez 15 ans de mafia et vous y découvrirez des pseudos pigistes français qui deviennent des journalistes faisant des enquêtes sur des pédophiles en Asie du Sud-est…pour les faire chanter. Le chantage ? Menacer de faire sortir un article de presse dans un journal bien connu des français et ceci avec la « complicité » de journalistes chevronnés de ce journal. A l’heure actuelle ces journalistes « maître chanteur » font la pluie et le beau temps médiatique en Asie du Sud Est, …même dans des affaires criminelles instruites par des juges d’instruction français….et des informations relayées par des rédactions françaises de presse … pour mieux nuire à la recherche de la vérité. Ainsi va la France !!!!