Art de la guerre monétaire et économique

Syrie : La Turquie conquérante, Trump lance des coups de pied à ses adversaires, Paris et Londres sombrent dans le ridicule absolu…

Dans le pur style du Ghazi (conquérant) ottoman, le ministre turc de la défense, Hulusi Akar, a affirmé que les forces kurdes en Syrie seront « enterrées vivantes ».

La Turquie prépare une offensive militaire d’ampleur à l’est de l’Euphrate et la décision du retrait immédiat des forces US de Syrie lui offre les coudées franches pour en finir avec la « crevure » kurde et ses soutiens franco-britanniques.

La Turquie dispose de la plus grande Armée de l’OTAN après celle des États-Unis et même si Ankara n’a jamais exprimé son hostilités aux manoeuvres de Paris et Londres, voire a travaillé avec eux pour créer, appuyer et armer des groupes terroristes en Syrie, le président et homme fort de la Turquie, Tayep Recep Erdogan, n’a jamais caché son mépris absolu pour ces « deux régimes trouble-fête » aux ambitions surannées et nostalgiques d’une époque révolue sur lesquels s’appuient désespérément les factions dites progressistes du grand capital transnational.

Akar a affirmé à Doha, Qatar, que la Turquie visait Manbij et l’est de l’Euphrate.

Le réchauffement des relations entre Donald Trump et Tayep Recep Erdogan d’un côté et la bonne entente avec le prince héritier saoudien de l’autre pourrait faciliter ces opérations.

La décision du président US de retirer les marines US de la Syrie s’inscrit politiquement dans le long bras de fer qu’il a engagé avec ce que l’on pourrait identifier comme l’État profond US et ses alliés à Londres et Paris. Il répond également à la hausse par la Réserve fédérale US de ses taux d’intérêt dans ce qui semble être un défi lancé à Trump.

Le retrait des forces US de Syrie ne concerne que certaines unités du corps des Marines mais ne semble pas concerner les forces spéciales.

Cependant, le retrait de la couverture aérienne US de l’est de l’Euphrate mettra les forces européennes et surtout franco-britanniques déployées à partir d’Irak et de Jordanie en danger d’anéantissement.

Les turcs le savent et ne cachent plus leur intention d’en finir avec le casse-tête kurde syrien.

Paris et Londres s’accrochent de façon ridicule à leur épouvantail dénommé Daech alors que le monde entier a fini par découvrir la supercherie derrière Al-Qaïda et autre organisations terroristes du même acabit de Daech, outils créés de toutes pièces pour justifier des Opex et des ingérences flagrantes dans les affaires internes et régionales d’états souverains désignés « hostiles » par le grand capital sauvage.

La déclaration la plus ridicule et la plus incongrue est venue de la préposée ministre de la défense française (qui doit son poste à la mode tendance gauchiste du politiquement correcte) qui a osé lier la présence française « secrète » (pas tant que ça puisque les turcs la surveille au millimètre près) dans certains points morts en Syrie avec un banal fait divers survenu à Strasbourg mené par un délinquant multirécidiviste de droit commun n’ayant aucun lien avec une quelconque organisation armée ni avec le Moyen-Orient.

C’est d’un ridicule extrême.

En réalité, la survie et la victoire de Damas passe très mal pour Paris, Londres et Tel-Aviv. D’où la crise existentielle.

Décidément…

EN LIENS :  https://nicolasbonnal.wordpress.com/2018/12/20/en-syrie-comme-ailleurs-la-presse-et-la-tele-francaise-se-seront-deshonorees-confirmant-guenon-le-serviteur-du-satan-tombe-plus-bas-que-le-satan-voyez-guenon-pour-comprendre-pourquoi-la-syrie/

https://nicolasbonnal.wordpress.com/2018/12/20/grasset-et-le-retrait-du-donald-cette-fois-trump-semble-avoir-reussi-un-ko-debout-et-reste-a-savoir-si-ladversaire-que-ce-soit-deepstate-en-personne-bolton-le-pentagone-et/

2 réponses »

  1. Le ridicule fait suite à la tragique prise de position pour instaurer une démocratie par la force. La Syrie devait être considérée comme un pays souverain. Rien de moins et rien de plus. Ce que la France n’a pas accepté.

  2. J »entends déjà les lamentations pleurnichardes de BHL..appelant a une nouvelle campagne pourladémocrassie enTurquie mais la il risque de se prendre le Mur du choc en retour de Lybie.
    ce ne serait que Justice.

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