Art de la guerre monétaire et économique

Le Billet du LUPUS : Ce que nous sommes et ce que nous ne sommes pas, ce que pensons et ce que nous ne pensons pas ! (Mise à jour du 23/12/2018)

Le Billet du LUPUS : Ce que nous sommes et ce que nous ne sommes pas, ce que pensons et ce que nous ne pensons pas ! Le reste importe peu….car autant en emporte le vent !

Au-delà du réel et de l’antisystème : Une multi réalité paradoxale

Ce blog à l’image du monde qui l’entoure doit se lire sur un mode paradoxal et non binaire comme le voudrait et le suggère à la fois l’idéologiquement correct et incorrect qui ne sont au final l’un pour l’autre, et le jeu de miroirs qui semble les opposer, que le revers d’une même pièce de théâtre, d’une même médaille en version Potemkine….d’un même faux semblant.

Screams for TINA (There is no alternative)

Et il se trouve que, fait exprès, l’idéologiquement correct et incorrect ne nous intéresse pas intrinsèquement. Car à quoi bon quitter un impérialisme que l’on juge américain avec ses qualités et ses défauts si c’est pour rejoindre à grand renfort d’agit prop les goulags russes ou chinois ! En ce sens le système est ainsi fait qu’il n’y a pas d’alternative crédible à celui-ci et que même une vie à la marge peut et doit y être considéré comme une soupape de sécurité pour ce dernier !

Fonctionner sur un mode paradoxal c’est donc à tous les coups le meilleur antidote à l’intelligence artificielle et à l’artifice d’une intelligence superficielle qui fonctionne même contextuellement sur un mode binaire et confond allègrement savoir et culture, éducation et réflexion, sens critique et contestation, conservatisme et tradition, modernité et antériorité. Bref qui mélange tout, perdu dans un vortex « maelstronomique » sur fond de « discontinuum temporel ».

Un poste d’observation de la permanence de la déliquescence humaine

A tous nos amis lecteurs et contributeurs voyez donc ce blog comme le poste d’observation de la permanence de la déliquescence humaine ou le sexe, pouvoir et état profond de la grisaille ambiante sont le pendant tout en paillettes scintillantes du sexe, drogue et rock and roll du monde du spectacle. Apprendre à y « Loup-voyer » n’est-ce pas le meilleur service que l’on puisse rendre à son prochain ?. Ainsi si le jour succédant à la nuit nous rassure sur une pseudo linéarité du temps, c’est le gris qui en assure à tous les coups la permanence.

C’est donc en bons freudiens défroqués que nous avons l’outrecuidance de penser que le présent éclaire le passé et permet de se réconcilier avec, et qu’à l’inverse, et selon le processus Nietzschéen bien connu, un passé sans relecture confère à la répétition et à un complexe certain parce que mauvaise thérapie et réponse inadaptée à la complexité du Monde et de l’individu ! Nous y voilà CQFD !

Accepter la complexité du Monde c’est faire acte d’humilité et par conséquent le premier acte pour se tranfigurer soi-même, individuellement et pour le bonheur de tous…

Nous croyons au libre arbitre sartrien et au bon génie humain sorti de sa bouteille mais ramené à sa SEULE dimension individuelle et hors du champ du collectif…C’est dire si nous nous méfions des phénomènes de foule, de mode d’engouement passager, et de grand soir annoncé sur fond de gueule de bois et de révolution qui déchante….

Libéral ? Libertaire ? Libertarien ! Peut être oui mais !

Car sur ce Blog nous plaçons l’individu au-dessus de tout : de sa famille, de sa communauté d’appartenance, de sa religion et bien sûr de sa nation…De tout ce qui fonde son identité première comme on dit et tout ce qui est lié aux circonstances hasardeuses de sa naissance… Il ne serait y avoir de servitude que volontaire et de devoir que librement consenti, de sacrifice point, une vie n’équivalant à aucune autre ! Par voie de conséquence un sacrifice ne serait être supérieur à un autre sous peine de grave inconséquence, et cela qu’importe que l’on soit musulman, juif ou chrétien ou adepte honni de la Tradition. Et nous érigeons contre cette anathème qui consiste à penser que le sacrifice des uns permettrait la survie des autres, au regard de l’être humain nous trouvons cela tout simplement blasphématoire et alors même qu’en vertu  de cela nous ne prononçons aucune fatwa sur quiconque et ne convoquons pas l’indicible à un procès en sorcellerie. Car Il ne serait y avoir d’élus, seulement quelques privilégiés. La vie est si singulière qu’elle ne se conjugue « justement » qu’au singulier et n’a que faire des plurielles !

Penser juste et en juste cela ne serait penser politique….

La Politique c’est le royaume des borgnes au pays des aveugles et donc un trompe l’œil permanent ! A chacun bien sûr de tacher d’y voir clair ! Mais l’action ne saurait se satisfaire du dire tout comme l’être ne saurait se saurait se satisfaire du seul avoir. Et la Politique aujourd’hui est devenue communication quand elle n’a pas cédé aux seules sirènes du marketing…Le citoyen étant ramené à sa seule fonction de consommateur… producteur asservi aux seules règles de l’économisme ambiant !

L’on raisonne souvent selon la vulgate marxiste qui associe la valeur au travail, entre temps Keynes est passé par là et la valeur s’en trouve liée à la consommation d’où l’intensification du marketing et l’exploitation tout azimut des fameuses datas issus des réseaux sociaux, ce n’est pas pour rien si les plus grosses capitalisations boursières sont des entreprises liées aux nouvelles technologies, tout le monde a bien compris que l’enjeu était là. Demain la notion de service va se prioriser et avec elle le rapport domination/soumission associé à la volonté de puissance, une nouvelle domesticité va naître et  avec elle la volonté de puissance trouvera un nouvel étalon quant à sa mesure. On ne sera plus ce que l’on produit, ni ce l’on consomme mais ce l’on domine ! Être ou ne pas être prendra alors une toute nouvelle tournure, le juridique cédant sa place au psychique ! Le contrat de travail ayant cédé sa place à la relation client puis à la volonté d’être c’est notre état de dépendance plus ou moins forte qui prévaudra pour le meilleur et pour le pire.

« Il s’en suit que presque chaque homme n’apprend à se connaître que par rapport à sa force d’attaque et de défense. «  Nietzsche

C’est pourquoi nous défendons l’idée Nietzschéenne qu’il ne serait y avoir de gouvernement qu’aristocratique, c’est à dire un gouvernement par les meilleurs, et que les meilleurs ne se forment pas en temps de paix mais en temps de guerre. Seule la Noblesse d’épée à un sens ET LE SENS DES VALEURS car seule la Noblesse d’épée à du cœur et de la bravoure à la différence de la Noblesse d’Etat qui alliée aux Marchands du Temple ne vise qu’à l’enrichissement personnelle et s’instaure à la longue en ploutocratie.

Le pouvoir pour le pouvoir aidant la ploutocratie se meut peu à peu en oligarchie visant à l’instauration d’une kleptocratie totalitaire. L’Enarchie française appelée souvent technostructure pourra bientôt en témoigner.

En l’absence d’hommes providentiels et d’une volonté de puissance, au final et faute de mieux il ne serait y avoir de Gouvernement républicain qu’en parenthèse ripou-blicaine. La république est putative par définition car elle entend faire participer le peuple à des sujets qu’il ne maîtrise pas sans lui donner les moyens d’appréciation et pour cause puisqu’il s’agit non pas de protéger le faible c’est à dire le peuple mais d’exploiter sa naïveté et sa crédulité en se réfugiant en permanence derrière une souveraineté que l’on sait ne pas réellement lui appartenir.

Les nouvelles portes de la perception – Isolationisme : vivons heureux, vivons cachés ! et cultivons notre jardin !

Et cela nous ramène à notre propos de départ sur ce que nous sommes et ce nous ne sommes pas, et d’autant plus que nous n’avons pas ici contrairement à certains ni la prétention ni l’arrogance de vouloir y changer quoi que ce soit ! Ni à notre fonctionnement, ni à celui du Monde…. Vous connaissez l’adage qui dit que : qui veut faire l’ange fait souvent la bête ! Robespierre sort donc de ce corps ! Cela rend ou devrait rendre prudent quant aux limites de l’action politique et à ses dérives toujours possibles !

Le mal et le bien sont inextricablement liés seule une grande habitude et de l’un et de l’autre permet d’en discerner les contours respectifs !

Mais comme nous aimons le dire et le répéter « Nous vivons une époque nietzschéenne marqué du sceau de la volonté de puissance dans un monde qui ne veut croire qu’au messianisme religieux et marxiste ! »

Revendiquer l’héritage nietzschéen ne signifie pas pour autant épouser l’héritage celino-maurassien de l’ultra droite catholique. Nous ne saurions épouser un totalitarisme pour en chasser un autre, et dans la concurrence que se livrent les messianismes religieux (catholique, judaïque et musulman) et mondialo-maçonnique d’obédience marxiste nous n’en voyons pas un pour relever l’autre, sauf à penser qu’ils veulent tous à des degrés divers exercer une volonté de monopole et de de coercition sur les populations en échange d’une pseudo promesse d’un monde meilleur, et se prétendant tous des élus d’essence quasi divine. A cela nous préférons la transversalité qui nous donne à penser que le monde n’est pas né ni il y a 2000 ans ou comme certains le pensent au 19ème siècle. Nous préférons nous en référer à une certaine tradition qui quand elle n’est pas dévoyée par l’ordre noir recèle une richesse inégalée jusqu’alors par tous les anthropomorphismes qui font de l’homme le centre de l’univers. Ce qui ne fait pas de nous pour autant des agnostiques MAIS ce qui fait que nous ne saurions  souscrire totalement aux utopies libertaires type Proudhon/Onfray ou bien encore libertariennes type Rothbard/Ron Paul.

Qui vivra ne verra pas !

Le piège absolu, c’est le moment ou la machine devient le monde.

C’est ce que visent les constructivistes pour masquer l’essence de toutes choses, de tout être. Néantiser pour mieux dominer. La révolution nous a privé d’un Roi et au travers de lui, du lien divin, du lien cosmique, la symbolique en la matière étant dans l’essence des choses. Nous voilà aujourd’hui privé de nous même, subissant  un échangisme non consenti à l’échelle du Monde équivalant à un viol planétaire. On vous prend tout, même votre identité et jusqu’au souvenir de qui vous avez été, et à la place on vous donne du vide, du rien, du néant, on vous condamne à lire Cioran jusqu’au bout de la nuit ! Cela avait déjà été expérimenté mais en circuit fermé, maintenant cela l’est à ciel ouvert, à ciel couvert. Nuit et brouillard.

« Mon aigle est éveillé et, comme moi, il honore le soleil. » Nietzsche

C’est pourquoi à l’image du Héro du film Braveheart il faut apprendre à manier leurs armes et à les retourner contre eux pour qu’ils courent enfin à et après leurs pertes sans aucun profit.

Et Retrouver les savoirs antiques
Et Replonger dans la Mythologie
Et Retrouver la Tradition Primordiale
Et le carcan binaire mortifère explosera
Recomposer l’histoire
Passer par l’Egypte
Faire comme Isis recomposer les morceaux épars du corps de son époux et frère Osiris grâce a Thot.
Recréer Horus…

LE LUPUS

Remerciements pour sa contribution à Anders

EN BANDE SON : 

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3 réponses »

  1. : Keep calm and ride the tiger

    , Nous dit Evola
    .
    Cette belle formule extrême-orientale signifie que, si l’on réussit à chevaucher le tigre, on l’empêche de se jeter sur vous et si, en outre, on parvient à maintenir la prise on aura peut-être raison de lui. En l’occurrence, le tigre représente la société moderne, et il appartient à un certain type d’homme, les « hommes différenciés », de goûter les poisons de cette société pour les transformer en remèdes, c’est-à-dire en faire des moyens d’élévation spirituelle. Qui sont précisément ces hommes ? Au début de son ouvrage, Evola rappelle qu’il ne s’adresse ni à la « petite troupe qui semble disposé à se battre encore sur des positions perdues », ni aux ascètes qui ont les dispositions intérieures et les moyens matériels de s’isoler complètement, mais aux hommes qui ne peuvent ou ne veulent pas couper les ponts avec la vie actuelle sans pour autant se laisser engloutir par elle. Ces hommes se différencient des autres par leur rejet instinctif du monde moderne et par leur aspiration à quelque chose qui les dépasse, une forme de transcendance. En cela, ils restent bien des hommes de la Tradition qui se trouvent plongés dans un monde privé justement de traditions. Dans ce contexte, seule l’existence peut servir de support de réalisation, une existence toujours au bord du précipice.

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