Art de la guerre monétaire et économique

Cataclysmes et roupie de sansonnet Par Nouratin

Cataclysmes et roupie de sansonnet

On rigole, on rigole, mais finalement on va tranquillement vers une de ces catastrophes dont nul aujourd’hui n’ose imaginer l’énormité. D’ailleurs personne n’en parle. Les politicards, bien sûr, leur combine consiste grosso-modo à laisser croire aux lendemains qui chantent, les media pareil, avec le souci de bien faire passer les pilules distribuées par les mystérieux zigotos qui tirent les ficelles, et du coup pas un ne moufte, dormez bonnes gens  Simone Veille, comme on disait au temps de sa splendeur controversée (après c’est devenu Sainte Simone de l’Enfant J’l’ai Plus). Aujourd’hui, en effet, tout le monde regarde au loin, jusqu’au bout de son pif, et y voit forcément des jours meilleurs, pour peu qu’on se donne un soupçon de mal, qu’on défile dans la rue en gueulant, qu’on vote judicieusement et qu’on croie dur comme fer au progrès, le sacro-saint Progrès, dont nous ignorons absolument où il nous entraîne, mais qui nous tient lieu de divinité depuis que le Bon Dieu des Catholiques git au fond de la poubelle.
Alors, vous voyez, nous partons complètement en quenouille. Tous les constituants de l’apocalypse se trouvent dores et déjà réunis en germe: le désastre financier mondial, la catastrophe migratoire et le déchaînement climatique. A côté de cette joyeuse trilogie l’expansion de l’Islam en Europe de l’Ouest apparaîtrait presque aussi dérisoire que le hard-brexit dont on nous rebat les oreilles depuis des mois, histoire de nous empêcher de regarder le reste.

Dans l’ordre financier…enfin plutôt le désordre devrais-je écrire, un de ces coups de trafalgar de derrière les fagots se met doucement en place dans une indifférence générale, laquelle masque totalement l’inquiétude grandissante de quelques observateurs lucides qui commencent à se sentir la tripe un peu agitée. On voit bien les gouvernements occidentaux, particulièrement le nôtre, bien sûr -mais à lui tout seul il ne ferait pas bien peur- surendettés à bloc et obligés de continuer la fuite en avant pour tenir à tout prix les engagements inconsidérés de l’État-providence. Il faut entretenir ceux qui ne foutent rien, c’est clair, dont essentiellement les vieux et les immigrés, deux catégories en pleine expansion et donc de plus en plus ruineuses. Bien sûr, les premiers tout le monde s’en foutrait pas mal, s’ils ne votaient aussi assidûment… ce qui implique tout de même un minimum d’attention politicarde. Quant aux seconds, ne me demandez pas pourquoi mais il semblerait qu’un désir fondamental de les attirer chez nous existe, quelque part dans le tréfonds des idées ésotériques nourries par les super-puissants occultes qui nous encultent. Il faut en conséquence cracher au bassinet, et toujours plus, comme disait jadis l’illustre François des Water-Closets (1)! Manque de bol supplémentaire, tout cela se finance plus ou moins grâce aux impôts payés par les braves manards qui bossent et qui, depuis six mois bientôt, endossent le gilet-jaune pour exiger leur part du joli gâteau illusoire. Il apparaît clairement que la France fait école dans ce domaine les mêmes causes produisant, dans des circonstances à peu près identiques, les mêmes effets.
Ainsi, donc, il faudra encore lâcher du lest puisqu’il n’est pas question d’économiser, ce qui impliquerait de taper grave sur les deux catégories coûteuses précités. Présipède a bien tenté de s’en prendre aux vieux -aux immigrés nul n’y songerait sérieusement- mais c’est en train de lui retomber sur la gueule, il l’a constaté au nombre de manifestants chenus qui défilaient le samedi tout en occupant les ronds points le reste du temps, et il s’en mordra encore plus les jolis petits doigts au soir du 25 Mai prochain. Et puisqu’on ne peut agir ni sur les recettes ni sur les dépenses, il reste quoi? Ben oui, la bonne vieille planche à billets! Qu’on l’appelle comme on veut – aujourd’hui c’est le quantitative easing– la recette fonctionne à bloc. Nos chers états surendettés jusqu’au trognon se financent en fausse monnaie et, par dessus le marché (financier), à taux quasiment nuls. L’argent ne vaut plus rien et il ne rapporte plus rien, en d’autres termes l’argent n’est plus rien! Sauf que tout, absolument tout, repose dessus, c’est à dire sur une illusion, un malentendu, un tour de passe-passe, une cavalerie pire que la charge de la brigade légère! Vous croyez que ça pourra durer encore longtemps, vous, ce numéro de prestidigitation? Moi, personnellement, n’y connaissant que pouic je n’en sais rien. Je suis seulement convaincu d’une chose: le jour où tout va s’effondrer ça nous fera un cataclysme auprès duquel le Jeudi Noir de Wall-Street et la faillite de Lehman-Brothers prendront des allures de pet de lapin nain!

Pas de quoi se taper sur les cuisses en chantant « demain sera parfait », pas vrai? Sauf que l’écroulement du système financier, somme toute, on y survivra; mal, sans doute, mais tout de même. Plaie d’argent n’est pas mortelle, nous le savons (de Marseille). Enfin en tout cas c’est ce que prétend la « Sagesse des Nations »… connaissant les Nations en question, je me demande s’il est bien raisonnable de se fier à leur sagesse, mais bon, on s’en fout ce n’est pas le problème! Le problème, en revanche, enfin le plus mahousse auquel nous allons devoir faire face, et en comparaison duquel le pré-cité ferait presque rigoler, c’est, sans conteste, l’énorme raz de marée d’immigration qui nous pend au nez. En effet, dans ce domaine où nous croyons naïvement avoir déjà touché le fond, en vérité je vous le dis, mes pauvres amis: nous n’avons encore rien vu!
Si vous voulez vous faire une idée aussi juste que possible de la capacité de prolifération dont fait preuve aujourd’hui l’espèce humaine, invasive et nocive à bloc, souvenez vous donc de la chanson que nous chantait Dutronc, dans les années soixante, oui, vous savez: « Sept-cent millions de Chinois et moi, et moi et moi… » Eh bien, malgré la politique dite « de l’enfant unique » assortie d’un contrôle des naissances féroce, en dépit de la quasi-disparition des petites filles dont les parents ne voulaient plus, en raison du poids des traditions à la con, la population chinetoque a doublé! Aujourd’hui il se verrait obligé de susurrer, le Jacquot, avec son air de ne pas y toucher « Un milliard quatre cents millions de Chinois », ce qui lui ferait quatre pieds de trop…remarquez avec ce qu’il picole, le mec, ça lui rendrait peut être service question stabilité!
Alors, figurez vous un peu l’Afrique! Pendant que les Chinois se multipliaient par deux, nos copains d’outre Méditerranée quadruplaient! Et ça s’accélère tout le temps! Parce qu’avec les Africains, pas de risque de limitation des naissances et encore moins de politique de l’enfant unique, là bas c’est open bar, ça y va tant que ça peut! Et ça peut vachement, illimité quasiment! Des tempéraments comme ça on n’en fait plus nulle part, même pas aux Indes! Du coup, forcément, avec un milliard et trois cents millions au bas mot à l’heure actuelle, on atteindra les deux milliards d’ici vingt ans, à l’aise et décontractés! Alors vous comprenez, déjà qu’ils sucent les cailloux en 2019, va y avoir de plus en plus de trop plein! Attendez vous à la submersion pour de bon. Et n’imaginez pas qu’en leur donnant des moyens financiers pour se développer vous pourriez arranger le coup, pas du tout, au contraire, ça leur servira à venir chez nous plus facilement! Un Africain avec quatre sous, ça se finance le voyage en Europe; au besoin c’est tout le village qui se cotise pour envoyer un grand garçon un peu dégourdi qui renverra l’ascenseur par virement international. En plus ils savent tout sur la vie facile en Occident, le confort, les prestations sociales et, cerise bien rouge sur le joli gâteau vachement délicieux, les femmes qui, en Europe, sont toutes rien que des putes, y a qu’à envoyer la main et le reste suit, pour ainsi dire! Partis comme nous voilà et avec les dirigeants dont nous avons eu le bon goût de nous doter, il va y a avoir du déferlement au large des côtes…vous pouvez être sûrs que le flux les apportera par millions. Ne comptez pas sur le reflux…

Sous cette vague là, il apparaît donc évident que nous autres, naturels du pays, nous retrouverons submergés à une échéance de quelques décennies. On est foutu, c’est absolument clair! Et ce d’autant plus que le climat s’apprête à booster à l’affaire par le biais d’un de ces coefficients multiplicateurs dont nous n’avons même pas idée aujourd’hui. Là aussi c’est une question de démographie. Plus il y aura d’hommes (et aussi de gonzesses, cela va de soi) plus ils consommeront d’énergie. Et comme les besoins s’accroissent au fur et à mesure des aspirations au bien-être, le phénomène s’amplifiera de lui même sans que personne, écolo ou pas, y puisse quoi que ce soit. Et pour satisfaire tout cela il n’existe pas trente-six solutions, actuellement et pour longtemps encore, ce sont les énergies fossiles qui vont s’y coller, le reste n’est que littérature! Parallèlement, tous ces braves gens qui grouillent par milliards voudront bouffer, ne comptez pas sur l’émergence d’un amour de la nature qui les conduirait à crever volontairement la faim. Il va donc falloir continuer à déforester à tout va, planter des tas de saloperies genre palmiers à huile, bref aggraver le phénomène de dérèglement climatique, lequel va s’amplifier avec la fonte des glaces et la moindre réflexion de chaleur qui en résulte. Par suite, nos régions tempérées vont peu à peu cesser de l’être, mais surtout les pays tropicaux prendront l’allure de fournaises invivables. Avec la montée des eaux, une partie des territoires encore habitables disparaîtra et les réfugiés climatiques viendront grossir le flux de leurs homologues économiques…inutile de vous dire que pour nous, ça ne va par rigoler, mais alors pas du tout!

Tout ça pour en conclure que les macronneries, les gilets jaunes et les grands débats débiles, franchement c’est juste de la roupie de sansonnet.

Amitiés consternées.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Ce cher François de Closets, Walter pour les intimes, s’est découvert, en dépit de ses 85 balais, un amour éperdu en faveur des radars routiers. Son truc c’est « sur le moment ça fait râler mais comme ça économise plein de vies c’est con de les détruire ». Sauf que le cher homme n’est pas obligé de se coltiner sa bagnole pour aller marner tous les jours en risquant la prune à chaque radar vicieux placé là où il est pour ramasser un max de fric. Au bout de la dixième lettre verte et lorsqu’on a perdu tous ses points, sans compter le montant cumulé des contredanses, on ressent une envie bien légitime d’aller bousiller du radar, n’en déplaise à Walter Closets.

https://nouratinbis.wordpress.com/2019/04/07/cataclysmes-et-roupie-de-sansonnet/

EN BANDE SON :

2 réponses »

  1. Dans les scénarios sympas, il y a le ciel sans nuages. Un peu de projection visuelle et mentale ? Vite réglé… Ceci dit de Bretagne.
    (Source : Automates intelligents)

  2. https://philitt.fr/2019/04/07/david-engels-pour-spengler-il-ny-a-aucune-connotation-negative-a-parler-de-la-fin-dune-civilisation/?fbclid=IwAR2pMvSf9XRkkkslN_wfiXosHrl-WxPFUTMqQYBfOX5PVhj4D3syWy7ZVMA
    Extrait:
    La réponse qu’apporte Spengler à cette question est ambivalente. Certes, d’un côté, la phase civilisationelle d’une société mène tôt ou tard, par le biais de la croissance des grandes mégapoles et de leur individualisme extrême, leur polarisation sociale, leur culture des « pains et des jeux », leur rationalisme inhumain et leur détachement de la plupart des conditions de la vie physique et biologique « réelles », à un déclin démographique monstrueux, à peine comblé par la vampirisation de la campagne et l’importation d’étrangers et d’immigrés. Ceci implique que le nombre des personnes véritablement « porteuses » de la culture se réduit de plus en plus à une infime élite, alors que les grandes masses sombrent peu à peu dans un primitivisme à peine caché par le haut degré de technicité atteint à cette époque-là. De ce point de vue, l’on pourrait dire, en effet, que la fin d’une civilisation mène, comme chez Ortega y Gasset, à une certaine « décadence » psychologique suite à l’émergence de ce que l’on a appelé la culture de masse (terme qui est d’ailleurs une véritable « contradicio in adiecto »).
    Néanmoins, Spengler était persuadé qu’en parallèle à ce mouvement, l’on allait assister au retour des « grands individus », à ces « Césars », qui, par la force de leur volonté, arriveraient à se hisser aux sommets des foules et à construire, dans une lutte apocalyptique entre les forces ploutocratiques de la « monnaie » et celles, plébiscitaires, du « sang », cet empire final qui représente la fin de chaque grande civilisation. Selon Spengler, il est du devoir de l’historien de préparer les dernières forces vitales de la société à cette réalité et à leur enseigner un certain « amor fati » les poussant à embrasser ces nécessités de leur plein gré. En vue de la constellation politique actuelle, où la confrontation entre les élites libérales et les forces populistes a mis de côté toutes les distinctions idéologiques préalables, force est de constater que Spengler avait, là aussi, une bonne intuition

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