Americanism

Diversion spacieuse – La Génèse : Des nouvelles de l’espace – une réussite, et 2 déceptions…

Des nouvelles de l’espace : une réussite, et 2 déceptions

1 / Le lanceur de SpaceX (la société spatiale d’Elon Musk), Falcon Heavy, a décollé pour la seconde fois, améliorant son premier essai de lancement de l’année dernière.

Il a transporté et mis sur orbite un satellite de communication saoudien qui relaiera les signaux de télévision, d’Internet et de téléphonie mobile vers le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe. Pour la première fois, il a aussi récupéré ses 3 « boosters » sur Terre. Deux d’entre eux se sont même posés sur la barge « Of course I still love you » dans une synchronisation quasi parfaite hypnotisante

2/ L’astronaute Scott Kelly est resté dans l’espace pendant 340 jours – un record pour un américain – et tout au long de sa mission, il a recueilli des données à son sujet à bord de la Station spatiale internationale. Sur Terre, son frère jumeau, lui aussi astronaute, a passé les mêmes tests. Ils ont comparé leurs résultats, pour en tirer des enseignements concernant l’influence d’un séjour dans l’espace sur le corps humain.

La majorité des changements se sont avérés temporaires, mais d’autres, y compris des mutations génétiques et des résultats moins bons à des tests cognitifs, ne se sont pas corrigés d’eux-mêmes. Ce constat, lié aux radiations cosmiques, inquiète les scientifiques.

3 /  Après avoir quitté la Terre à bord d’une fusée SpaceX Falcon 9 en février, la sonde israélienne Beresheet était sur le point de devenir la première mission financée par des fonds privés à atterrir sur la Lune. Ce projet est une initiative de SpaceIL, une association à but non lucratif israélienne fondée en 2011 par 3 chercheurs israéliens, et soutenue par le milliardaire israélien d’origine sud-africaine Morris Khan. 
La sonde, de la taille d’une machine à laver, etait  en orbite de la Lune depuis le 4 avril dernier.  . Si elle y était parvenu cela aurait été la première fois qu’une sonde privée touchait le sol lunaire. Israël devenant alors le 4e pays à parvenir à cet exploit, après la Russie (Luna 9, le 3 février 1966), les Etats-Unis (Surveyor 1, le 2 juin 1966) et la Chine (Chang’e 3, le 14 décembre 2013).

La sonde iraélienne Beresheet (« Génèse », en hébreu) a raté son alunissage historique. Une panne s’est déclarée dans le moteur principal au cours des derniers moments de sa descente, à quelques kilomètres seulement de la surface de la Lune. Sa sonde s’est probablement écrasée.

Peu avant son crash, le Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui vient de remporter les élections en Israël, a indiqué qu’il envisageait de créer un programme spatial. « Si vous ne réussissez pas la première fois, vous réessayez », a-t-il dit à l’équipe déçue.

Des mauvais plaisants mettent en doute notre alunissage consacré par la télé. On se demande comment les américains qui utilisent des moteurs russes en ce moment, ont pu il y a cinquante ans et sans « technologie » (défense de rire) ou presque, envoyer trente lascars sur la lune. Comme on a peur des insultes et des menaces, on reprend alors Guénon sur cette capacité hallucinatoire du monde moderne et de amers ricains qui nous mènent en enfer :

« …à ce titre, cela joue un rôle des plus importants dans l’arsenal de formules dont les « dirigeants » contemporains se servent pour accomplir la singulière œuvre de suggestion collective sans laquelle la mentalité spécifiquement moderne ne saurait subsister bien longtemps. À cet égard, nous ne croyons pas qu’on ait jamais remarqué suffisamment l’analogie, pourtant frappante, que l’action de l’orateur, notamment, présente avec celle de l’hypnotiseur (et celle du dompteur est également du même ordre) ; nous signalons en passant ce sujet d’études à l’attention des psychologues. Sans doute, le pouvoir des mots s’est déjà exercé plus ou moins en d’autres temps que le nôtre ; mais ce dont on n’a pas d’exemple, c’est cette gigantesque hallucination collective par laquelle toute une partie de l’humanité en est arrivée à prendre les plus vaines chimères pour d’incontestables réalités ; et, parmi ces idoles de l’esprit moderne, celles que nous dénonçons présentement sont peut-être les plus pernicieuses de toutes… »

Je dis bien mener en enfer. La croyance en l’alunissage c’est refuser son libre arbitre, renoncer à sa vocation spirituelle et la remplacer par l’adoration d’une technologie dévoyée, celle qui horrifiait déjà Bloy au temps maudit de l’automobile. Tocqueville nous avait prévenus sur cette menace eschatologique des temps démocratiques :

« Les princes avaient pour ainsi dire matérialisé la violence; les républiques démocratiques de nos jours l’ont rendue tout aussi intellectuelle que la volonté humaine qu’elle veut contraindre. Sous le gouvernement absolu d’un seul, le despotisme, pour arriver à l’âme, frappait grossièrement le corps; et l’âme, échappant à ces coups, s’élevait glorieuse au-dessus de lui; mais dans les républiques démocratiques, ce n’est point ainsi que procède la tyrannie; elle laisse le corps et va droit à l’âme. »

Et donc sur Unz.com un rédacteur écrit justement sur ce problème de nos âmes et de l’hypnose :

« Si les atterrissages de la lune Apollo étaient faux, il faudrait d’abord se poser des questions sérieuses sur la NASA. Ensuite, il est nécessaire de réfléchir en profondeur à ce que sont devenues les États-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale. Et au-delà, le canular de la lune est le point de départ idéal pour réfléchir au contrôle hypnotique que la télévision et les médias ont acquis sur notre esprit. Ce n’est pas juste une question politique. C’est une bataille pour nos âmes. »

Il rappelle ce qu’était la Nasa (le filet, en espagnol) :

« La NASA n’était pas simplement un camouflage des développements militaires. C’était un rêve fabriqué de laisser les Américains regarder le ciel pendant que leur gouvernement commettait des atrocités au Vietnam. Ainsi, la NASA avait également des liens étroits avec l’industrie du film. Son premier patron, T. Keith Glennan (1958-1961) avait une longue expérience de la gestion de studios de cinéma à Hollywood (Wisnewski). »

Le rédacteur fait un lien sur Walt Disney et l’ex-nazi Werner Von Braun facile à contrôler. Puis il rappelle qu’hypnotiquement la NSA nous détournait de la réalité scientifique d’alors, le défoliant et le napalm du Vietnam (deux ? quatre millions de morts ?), sans oublier le contrôle télé, la pilule et les anxiolytiques. Il cite beaucoup l’excellent livre de l’allemand Wisnewski (c’est d’Allemagne que tout est parti, voyez Une femme sur la lune, un des grands opus méconnus de Fritz Lang censuré par les nazis) :

« Au cours de la période de transition entre Johnson et Nixon, Apollo 8 aurait transporté trois astronautes dix fois autour de la lune. Ensuite, après deux autres missions d’essais (Apollo 9 et 10), six membres de l’équipage d’Apollo ont atterri sur la Lune de 1969 à 1972, le tout pendant la présidence de Nixon. Wisnewski (130-139) propose un parallèle spectaculaire qui montre comment les dernières nouvelles relatives au programme Apollo ont facilement détourné l’attention du public américain des crimes de guerre commis par le Vietnam. Apollo 11 a atterri sur la lune deux mois après que les médias eurent révélé un bombardement illégal au Cambodge, et le programme Apollo s’était arrêté juste après la fin officielle de l’implication de l’Amérique en Asie du Sud-Est. Alors, écrit Wisnewski, « alors que les États-Unis d’Amérique assassinaient des milliers de Vietnamiens, détruisant un hectare de forêt vierge et empoisonnant le pays avec des pesticides, ils tentaient en même temps de fasciner – ou, faut-il dire, hypnotiser? une conquête d’un tout autre genre. »

Dès lors l’alunissage sert comme le 11 septembre à contrôler psychiquement cette planète entière (« nous sommes tous américains »). Tout le monde tombe dans le panneau, les participants (une infime partie des cadres militaires de la Nasa devait être dans le coup, et certainement bien contrôlée) et le grand public comme on dit. Il est hélas vrai que tous en redemandent :

« Pour le reste du monde, l’excitation culturelle et technologique provoquée par les atterrissages lunaires devait être aussi accablante et désarmante que le coup du 11 septembre. Les États-Unis tirent aujourd’hui leur force de l’admiration sans bornes générée par ces atterrissages lunaires. Et je maintiens toujours que cette « conquête » de la lune, cet ancien mythe de l’humanité, a élevé l’Amérique au statut de nation quasi-divine. Les atterrissages sur la lune s’inscrivent dans la stratégie psychologique globale du pays en matière d’auto-agrandissement, assortie de la maîtrise, de la dégradation et de la démoralisation des autres. »

La religion spatiale est, comme les grandes découvertes, un opium du peuple (voyez 2001, Solaris ou les épisodes de Star Trek qui parlent tous de contrôle mental) :

«Les voyages spatiaux civils sont devenus une forme d’opium pour le peuple, une promesse de rédemption apportant un futur meilleur à l’univers.»

Du coup les USA devinrent un objet de culte et d’adoration mondiale :

« En effet, voyager sur la lune et revenir en vie est un exploit aux proportions mythiques. Cela revient à voyager dans l’Autre Monde et à revenir dans le monde des vivants avec votre corps physique. Cela fait des astronautes de la NASA les égaux d’anciens héros surnaturels, de demi-dieux immortels, et cette qualité semi-divine se reflète dans l’ensemble des États-Unis. Telle était la signification du débarquement de la lune Apollo: il s’agissait d’une nouvelle religion mondiale qui élevait les États-Unis au-dessus de toutes les autres nations terrestres. On a beaucoup parlé des religions institutionnelles en tant que moyens de contrôle mental collectif. Mais aucune croyance religieuse ne peut se comparer au débarquement de la lune en termes d’abus cynique de la crédulité des gens. Et aucune religion ne pouvait rivaliser, jusqu’à récemment, pour le nombre de croyants du monde entier. »

Tout cela est arrivé grâce à la télé et à la galaxie de Macluhan, « imbécile le plus consommé de son siècle » (Guy Debord) :

« La leçon la plus profonde est que cela a été rendu possible par la télévision et aurait été impossible autrement. Presque personne n’y aurait cru s’il ne l’avait pas vu de ses propres yeux. »

Comment peut-on croire ce qu’on a vu à la télé ? Demandez aux roumains et à Timisoara. L’hallucination est permanente et concerne tous les théâtres d’opération, Venezuela, printemps arabes, attentats… « Qui a pu en faire tant sans peine ira forcément plus loin » (Guy Debord).

On cite Alice :

« Dans The Through The Looking Glass de Lewis Carroll, Alice dit à la reine blanche: «On ne peut pas croire des choses impossibles», mais la reine insiste sur le fait qu’il est possible avec suffisamment de pratique: «Quand j’avais ton âge, je l’ai toujours fait pendant une demi-année- heure par jour. Pourquoi, parfois, j’ai cru jusqu’à six choses impossibles avant le petit-déjeuner. »Avec la télévision, croire à six impossibles atterrissages lunaires s’est fait sans effort. »

Et pourtant internet est venu et on y a moins cru. Notre Anonyme ajoute :

« En 2016, une enquête montra que 52% du public britannique pensait que les missions Apollo étaient fausses. Le scepticisme est le plus répandu parmi ceux qui étaient trop jeunes pour le voir en direct à la télévision: 73% des 25-34 ans pensent que nous n’avons pas atterri sur la lune, contre 38% des 55 ans et plus. Ces chiffres semblent augmenter chaque année. Les incroyants britanniques n’étaient que 25% il y a dix ans . On ne sait pas comment ils sont aujourd’hui, mais un sondage effectué en 2018 par le Centre de recherche sur l’opinion publique russe a révélé que 57% des Russes pensent qu’il n’y a jamais eu d’atterrissage lunaire habité. Le pourcentage s’élève à 69% chez les personnes ayant fait des études supérieures: autrement dit, plus les personnes instruites sont nombreuses et capables de raisonner rationnellement, moins elles croient au débarquement de la lune. »

Et de nous rappeler :

« La théorie du canular lunaire était presque inconnue avant la diffusion d’Internet et a pris de l’ampleur avec le développement de YouTube, qui a permis d’inspecter de près les images d’Apollo par toute personne intéressée. Auparavant, les personnes qui avaient des doutes sérieux avaient peu de moyens de les partager et de convaincre. L’un des pionniers était Bill Kaysing , qui a abordé le sujet en 1976 avec son livre auto-publié « Nous ne sommes jamais allés sur la lune»: le stratagème américain à trente milliards de dollars . Il pourrait être qualifié de dénonciateur, puisqu’il travaillait pour Rocketdyne, la société qui a conçu et construit les fusées Apollo.

Puis, à l’aide de matériaux de ces films et d’autres sources, est venu le documentaire télévisé révolutionnaire A-t-on atterri sur la lune? (2001), réalisé par John Moffet pour Fox TV. À ma connaissance et à mon jugement, il s’agit toujours de la meilleure introduction aux arguments des «théoriciens du canular de la lune»: vous pouvez la visionner ici à partir de sa retransmission de 2013 sur Channel 5. »

L’article cité compte plus de six mille mots. On peut s’y référer, le contester, le compléter, le modifier (il parle du rôle de Kubrick – voyez mon livre). L’idée que je voulais reprendre est celle du vol de notre esprit et du viol de nos âmes. Mais que diable en font-ils ?

Un dernier mot : si on oublie un pauvre dieu grec détourné, en grec ancien le mot Apollo (ἀπώλεια) désigne la perte, le dommage (Matthieu, 26, 8) !

Sources

Gerhard Wisnewski – One Small Step? Le canular de la grande lune et la course à la domination de la Terre depuis l’espace

René Guénon – Orient et Occident, p. 23

Tocqueville – DE LA DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE I Deuxième partie, p. 85

Guy Debord – Commentaires

Nouveau Testament Français-Grec

Nicolas Bonnal – Les mystères de Stanley Kubrick (Amazon.fr, Dualpha)

https://nicolasbonnal.wordpress.com/2019/04/09/comment-apollo-et-la-nasa-ont-hypnotise-le-monde/

EN BANDE SON :

4 réponses »

  1. Tous les astronomes qui ont participé a la Mission sont revenus mentalement déstabilisés et
    mystiques.

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