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« L’Hiver vient » : Guillaume Faye et la « Guerre Civile Raciale »

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Éveilleur et guetteur

Ce garçon sans âge, au physique fatigué depuis si longtemps par des excès qu’il assumait et la maladie qu’il connaissait, évoquait le chevalier de la garde de nuit sur le haut mur de Games of Thrones. Éveilleur et guetteur, il sait que l’hiver vient. Il prophétise qu’il sera terrible. Il est sur le mur (Trump n’a rien inventé), membre de la garde de nuit, des réprouvés oubliés aux frontières de l’ultime périphérie qui savent que les « autres » en multitudes vont déferler et qu’eux sont le dernier rempart du monde des Sept Couronnes.

L’hiver vient, c’est sûr, mais le printemps, lui, reviendra-t-il ? On en garde l’espoir sans en être persuadé après la lecture de son dernier livre, Guerre Civile Raciale, publié par les courageuses éditions Conversano.  Toutes ses analyses le poussent à cette ultime prophétie ; non seulement cette guerre vient comme l’hiver, mais elle est là et nos corps en frissonnent déjà.

On peut être sûr que ce livre, malgré la mort de son auteur le 7 mars dernier et l’œuvre qu’il laisse derrière lui, n’aura pas la consécration médiatique qu’il mériterait. Car il dit tout à ceux qui refusent de répercuter ce qu’ils ne veulent entendre. Pourtant, notre idéologie médiatique mortifère ne parle que de racisme tout en proclamant que les races n’existent pas ; cette Guerre civile Raciale » aurait donc dû les exciter et les pousser à aller cracher sur sa tombe. Mais il est décidément des livres trop dangereux pour qu’on évoque même leur existence. Celui-ci en est un.

La démographie, revanche anti-coloniale

Sur le fond, les plus lucides d’entre nous n’apprendront pas grand-chose. Ils auront cependant entre les mains un argumentaire très fort.

A la lecture on se demande parfois si le terme racial est bien choisi. Car l’ennemi  prioritaire de notre identité c’est l’islam terroriste, radical ou simplement dominateur. On pense donc à une guerre de religion, sauf que pour faire la guerre il faut être deux. Si certains musulmans sont prêts à mourir pour leur foi, on ne peut pas en dire autant des chrétiens et même des juifs.

Le paradoxe n’est qu’apparent et résolu de façon assez convaincante par Faye : l’islam grâce à l’immigration extra-européenne est devenu une arme de destruction  massive du monde blanc, car l’islam c’est la religion des non-blancs, la religion de la submersion par la démographie  vécue comme une revanche coloniale.

Ainsi, les Arabes, pourtant racialement caucasoïdes, se sont toujours opposés au monde blanc chrétien. Les analyses de Faye sont souvent controversées et il n’évite encore une fois aucun écueil. Le chapitre sur « Les juifs dans la guerre raciale » est particulièrement travaillé, avec la distinction nette faite entre les juifs de France et d’Europe, blancs à part entière et particulièrement menacés, et les associations et tous les «  juifs de cour » aveugles devant le nouvel antisémitisme car prisonniers d’un discours obsolète.  Il souligne les contradictions entre les aspirations des juifs à préserver leur identité et leur mondialisme, écartelés entre la victimisation et un certain suprémacisme.

Guillaume Faye annonce la rupture entre les catholiques et le discours imposé par l’Eglise sur l’immigration. Les derniers propos du pape, tenus le 30 mars  au Maroc, sur les migrants qu’il faut accueillir encore plus en ouvrant de nouveaux canaux migratoires, ne font que confirmer l’analyse du livre.

Trois chemins tracés

Malgré le sentiment, parfois, de relire la même chose, les chapitres mettent le doigt sur l’essentiel — la nouvelle colonisation a commencé d’un projet d’ethnocide des peuples européens. Le salafisme  gagne du terrain, appuyé  par les nouveaux collaborateurs qui, contrairement à d’autres, méprisent avant tout leur propre race.

Et puis bien sûr les trois options d’un avenir que Faye juge inévitable :

– La soumission, c’est à dire la submersion lente d’une civilisation incapable de se défendre.

– La défaite des blanc qui, malgré la réaction armée, sont écrasés, notamment par les leurs — on retrouve Le Camp des saints.

– Enfin, la victoire avec, pour l’Occident, des conséquences considérables au niveau de ses systèmes politiques, au-delà du départ des néo-colons.

Guillaume Faye paraît avoir vu dans le mouvement des Gilets jaunes les prémices d’un réveil identitaire, sinon encore racial et d’une salutaire réaction contre l’actuelle « trahison des clercs ». Pour lui, en tout cas, c’est une raison d’espérer et la preuve que notre peuple bouge encore.

Un livre très riche, donc, où l’avenir de sueur, de sang et de larmes que nous promet Guillaume côtoie l’actualité la plus immédiate et l’histoire du choc millénaire des civilisations, qui est celle de races  et de religions.

Certains lecteurs ne seront sans doute pas convaincus dans les détails, mais aucun ne pourra ignorer  la pertinence générale de la vision.

Avant de nous quitter pour rejoindre l’Olympe des éveilleurs et des gardiens du monde boréen, ainsi parlait Guillaume Faye.

Pierre Boisghilbert 

Guerre Civile Raciale, préface de Jared Taylor, éditions Conversano. 
300 pages 20 € ou 24 € franco

1- Ce que dit et professe une idéologie ne doit pas être jugé selon le critère moral (« est-ce bien ou mal ? ») mais selon le critère expérimental de l’efficacité (« est-ce fonctionnel ou non ? »).

2- La plupart des idéologies, liées ou non à une religion, échouent pour une raison de méthode : elles vont de la théorie à la pratique, alors qu’il faut aller de la pratique à la théorie.

3- Le judéo-centrisme : une obsession creuse dont on ne peut clairement définir la cause, le sens, pas plus que les buts. Certains diront que la peur du lobby juif me fait écrire cela. Je n’ai peur de rien, et je vais bientôt mourir. J’ai compris au fil des années que la réduction antisémite de l’ensemble des problèmes actuels à la question juive est la forme la plus éclatante de complotisme contemporain.

4- On ne combat jamais seulement une religion, une idéologie ou une doctrine, mais d’abord des hommes réunis en un groupe, dont ils incarnent collectivement l’état d’esprit.

5- L’homogénéité ethnique est la condition de la paix civile et de la prospérité. Comme l’avait noté avec bon sens Aristote, la cohabitation pacifique et économiquement viable – sur un même territoire – de populations ethniquement différentes (cultures et origines) est en général impossible ; elle débouche la plupart du temps sur des conflits incessants, puis sur la guerre civile, où systématiquement, l’envahisseur essaie de prendre la place des autochtones.

6- Dans une société ou un pays, seule une très petite minorité allogène peut s’intégrer, par mimétisme et renonciation à son identité originelle. Au-delà d’un certain seuil numérique – plus de 2% de la population, en général – ce sont désordres et conflits assurés, avec ghettos inévitables se formant peu à peu, chacun voulant se regrouper avec ses semblables ; l’assimilation et l’intégration sont impossibles entre deux cultures différentes, surtout quand un fort facteur racial vient saler l’addition.

7- L’islam, lié chez nous à l’immigration massive de ces quarante dernières années, est un facteur déclencheur quasi certain d’une guerre civile, du fait de sa nature et de son histoire – humiliations, agressivité constante, désir de conquête et de revanche, barbaries épouvantables, etc.

8- Le but de l’islam depuis quatorze siècles, sous direction arabe, est la conquête de l’Europe, y compris par la violence. Il leur faut aussi se venger de la honte de l’expulsion de notre continent à deux reprises, puis de la colonisation. Ils ne cesseront pas de nous en vouloir comme par enchantement. Les pays musulmans du Golfe, mais aussi l’Algérie ou la Turquie, sont discrètement parties prenantes dans cette entreprise de conquête.

9- Comme quand on fait face à une fuite d’eau, la solution politique n’est pas ici dans la gestion approximative et temporaire de la fuite, mais dans sa coupure nette, puis dans la décision d’écoper et de pomper.

10- Pour une Nation, surtout si elle a eu l’imprudence d’admettre des immigrés, l’essentiel, à moyen et long terme, est de s’assurer une démographie autochtone de renouvellement des génération.

Guillaume Faye 

EN BANDE SON :

Clear Your Tears And Dry Your Eyes We Live In Fear And Drunken Lies Douse The Flames Of Evil Dawning The Cold Blade Falls On Misty Morning And For Their Sins We Live and Die The Angel Cowers In Blackened Skies So Take My Hand , And Walk Again We’ll Take a Walk Through Yellow Rain She’s Calling, Just Calling… So Now’s The Time We Hear The Calling While Lovers Feast By Mirrored Pools A Million Cries From Shattered Faces We Dance The Tune To The Pipes of Gold She’s Calling, Just Calling.
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