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Economie Ponzi : Uber über alles ? ou le syndrome du qui perd-gagne !

Uber über alles ?

Diverses start-up feront leur introduction en bourse cette année. Le service de taxi alternatif Lyft l’a fait le mois dernier et jeudi, son cours était inférieur de 25 % à celui de son introduction. Le mois prochain, c’est au tour de son concurrent Uber. Cette entreprise est évaluée à 100 milliards de dollars.

Un lecteur attentif du journal Financial Times a parcouru le prospectus de l’introduction en bourse d’Uber et en a préparé une synthèse plutôt convaincante  : 

  • – Nous ne gagnons pas d’argent.
  • – Nous ne gagnerons probablement jamais d’argent.
  • – Notre modèle d’entreprise est basé sur des actionnaires qui subventionnent des trajets en taxi à bas prix dans l’espoir que les régulateurs nous permettent de devenir un monopole, après quoi nous pourrons augmenter les prix à notre discrétion. Les régulateurs ne semblent pas désireux de jouer à ce petit jeu.
  • – Nous étendons nos activités dans des secteurs où nous ne gagnons pas d’argent non plus, et nous avons besoin d’argent pour financer cela.
  • – Nous avons une application, mais les autres sociétés de taxis aussi.
  • – Nous payons peu d’impôts et appliquons une stratégie d’évitement fiscal agressive. Nous avons donc de nombreux différends et problèmes avec les autorités fiscales.
  • – Les actionnaires actuels veulent partir. Nous espérons donc que vous achèterez des actions, car vous avez entendu parler de nous et que nous avons besoin de plus d’argent pour financer des activités qui ne rapportent pas d’argent.
  • – Nous sommes vraiment grands et vous avez entendu parler de nous. Nous nous qualifions également de « disrupteur »  technologique, alors ne vous inquiétez pas si nous ne gagnons pas d’argent, tout ira bien parce que vous serez un investisseur chez Uber. 

[Dans le graphique ci-dessous, on peut voir les pertes cumulées (en milliards de dollars) depuis leur création d’une série de licornes ou de start-ups d’une valeur supérieure à 1 milliard de dollars.]

Les valorisations ridicules de Lyft et Uber

By Justin Sullivanfr.express.live avril 1er, 2019

ANALYSE – Le service de taxi alternatif Lyft a fait ses débuts en bourse à Wall Street vendredi. L’action Lyft a clôturé la journée avec un bénéfice de 9 % par rapport au cours d’introduction. Selon les investisseurs, l’entreprise vaut désormais 24 milliards de dollars, soit 2 milliards de plus que le même matin.

Les marchés boursiers ne semblent pas tenir compte d’indicateurs prédictifs d’un ralentissement de l’économie. Les investisseurs ont particulièrement peur de rater une opportunité fantastique (FOMO) et se sont donc empressés de souscrire des parts du service de taxi alternatif. Mais un sacré boulot attend maintenant Lyft. Elle doit maintenant convaincre les investisseurs qu’elle dispose d’un business model rentable. Pour ce faire, il faudra attirer davantage de clients tout en réduisant les coûts. Ce ne sera pas chose facile, car chaque fois qu’un conducteur Lyft conduit aujourd’hui, l’entreprise subit une perte de 40 %.

Lyft et Uber, c’est du pareil au même

Sa concurrente Uber va également faire son introduction en bourse. Selon Goldman Sachs et Morgan Stanley, la valorisation de la société est estimée à 120 milliards de dollars. Cette société a également développé un vaste réseau de taxis alternatifs dans différentes villes du monde. Mais ce n’est pas si difficile quand on subventionne chaque trajet. UberEats est même gratuit dans plusieurs villes (pour gagner des parts de marché). L’année dernière, la société a gagné 24 cents pour chaque dollar reçu. En 2017, c’était 34 cents par dollar. La société perd un demi-million de dollars … par heure et a une marge bénéficiaire négative de 57 %. [À titre de comparaison : quand Amazon a perdu 1,4 milliard de dollars sur un chiffre d’affaires de 2,8 milliards de dollars en 4 trimestres – une marge négative de 50 % – elle a licencié 15 000 employés. Uber abaisse sa structure de coûts en réduisant la rémunération des chauffeurs, mais semble maintenant avoir atteint la limite parce que le roulement des chauffeurs augmente.

Uber dispose également de 20 milliards de dollars d’investissements, soit 2 600 fois plus qu’Amazon. Avec cet argent, elle a écarté les compagnies de taxi traditionnelles (elles ne peuvent pas subventionner les voyages) et a plus de conducteurs en concurrence les uns avec les autres. Mais plus il y a de conducteurs Uber sur la route, plus les clients sont pris en charge rapidement et moins le chauffeur individuel peut effectuer de trajets. Et moins il peut gagner sa vie. Comme Uber ne possède pas de voitures, elle ne peut pas planifier sa capacité et dépend entièrement du caractère aléatoire de ses conducteurs.

Lyft et Uber, représentantes de « l’économie du partage »

Beaucoup se demandent donc ce que certains seront prêts à payer pour une action Lyft (ou Uber) dans les 12 mois prochains, par exemple. Les deux sociétés ont pleinement profité de ce que l’on nomme «l’économie du partage», un terme presque magique pour un concept qui a particulièrement érodé la classe moyenne américaine. Le marché du travail américain est en plein essor depuis plusieurs années maintenant. Un smartphone et une voiture suffisent pour se lancer. Mais les salaires stagnent depuis 30 ans maintenant. Ce phénomène, c’est ce que Scott Galloway, professeur de marketing à la NYU Stern School of Business, appelle la prospérité sans progrès. Et ce sont des entreprises comme Uber et Lyft qui en sont les représentantes.

Wall Street estime donc pour le moment Uber à 120 milliards de dollars. À titre de comparaison, c’est autant qu’American Airlines, Delta, Ford, Hertz, Embraer, JetBlue, Matson et Royal Caribbean … réunies.

Des « disrupteurs » ? Pas vraiment…

Uber emploie 16 000 personnes, contre 568 000 pour les sociétés citées précédemment. Lyft compte 4 600 employés et peut compter sur 1,4 million de conducteurs, qui ont le statut de «contractants». Les deux entreprises se vantent d’être des «disrupteurs». L’utilisation de ce terme semble garantir des IPO où l’on utilise allègrement un montant correspondant à 10 fois le chiffre d’affaires annuel à titre de valorisation. Mais les entreprises qui sont évaluées à 10 fois leur chiffre d’affaires annuel ont normalement 3 choses en commun, écrit Galloway :

  • une croissance explosive
  • des revenus récurrents
  • des effets de réseau.

Lyft a le premier (ses revenus ont doublé en 2018 par rapport à l’année précédente). Toutefois, les revenus récurrents et les effets de réseau sont réservés à des sociétés telles qu’Amazon, Netflix, Facebook et Microsoft.

Des effets de réseau pour Lyft et Uber ?

Les effets de réseau signifient que chaque personne qui utilise votre service présente le concept avec enthousiasme à ses amis, puis interagit avec eux sur la même plate-forme. Pensez à ce qui se passe avec Facebook et Instagram, par exemple. Pour Lyft – et aussi pour Uber – l’effet de réseau est bien plus limité.

Uber affirme que son application facilite la vie des conducteurs et leur fait économiser de l’argent. C’est un mensonge. Plus de conducteurs signifie plus de concurrence et moins de trajets par conducteur. Les effets de réseau (avantages auxquels les compagnies aériennes et les compagnies de transport de colis peuvent prétendre) ne s’appliquent pas à Uber et à Lyft. Les clients de taxi ne se connectent pas au taxi suivant.

Les deux peuvent créer des effets d’échelle, mais pas dans la même mesure qu’Instagram, par exemple. Chaque fois que quelqu’un tape un terme de recherche dans Google, le moteur de recherche est trois milliardièmes fois plus performant pour la prochaine personne qui utilisera Google. Chaque fois qu’Uber et Lyft transportent un client, le client suivant n’en profite pas.

Il y a donc des chances pour que dans quelques années, Lyft recueille la valorisation qui se rapporte aux autres entreprises du secteur des transports. Et ce sera moins de la moitié, selon Galloway.

La fable de la voiture autonome

Enfin, il y a la fable de la voiture autonome. Dans le magazine New Yorker, Dara Koshrowshahi (photo ci-dessus), CEO d’Uber, a déclaré l’année dernière que tout espoir reposait désormais sur l’Advanced Technologies Group (ATG). C’est la division d’Uber qui est responsable du développement des voitures autonomes. Elle doit mettre sur le marché une voiture automotrice économique le plus rapidement possible. L’Américain d’origine iranienne est très optimiste quant à l’impact des voitures autonomes sur les coûts de transport. Parce que le coût des chauffeurs va alors disparaître. Mais….. cela signifie qu’Uber devra investir massivement dans une flotte de voitures autonomes. Plutôt qu’une entreprise de technologie, Uber serait considérée comme une entreprise de taxi qui achète et contrôle des voitures robotisées.

Lyft et Uber: des puits subventionnés sans fond ?

Uber et Lyft ont réussi à faire passer leur popularité pour un succès commercial. Mais rien n’est moins vrai. L’histoire selon laquelle le leadership du marché générerait des bénéfices a déjà été démystifiée et les deux ne sont pas en mesure de trouver une meilleure histoire. Ce ne sont pas les entreprises de taxis, mais les investisseurs qui finiront par signer la condamnation à mort d’Uber & Co, parce qu’à long terme, leur business model est un puits subventionné sans fond. D’ici là, ces entreprises n’auront qu’à trouver des personnes prêtes à payer encore plus que ce que d’autres avaient bien voulu investir jusqu’ici. Mais dans le climat boursier actuel, vendredi nous avons encore eu la confirmation que cette « inflation abondante des actifs, dans laquelle le prix des actifs est soutenu artificiellement et la surcapacité est maintenue exagérée”, dixit Geert Noels, n’était pas trop difficile à réaliser. 

EN BANDE SON :

5 réponses »

  1. Cela n’a aucune importance que ces entreprises gagnent de l’argent…
    L’important, c’est l’indirect, dont sa part d’immatériel semblable à l’indispensable air de notre atmosphère!
    ex: 1 emploi = 2 emplois indirect!
    Pendant un moment, Hulot voulait convaincre que c’était nulle la Bourse, parce que quand quelqu’un gagnait 100, obligatoirement en face, selon lui, quelqu’un perdait 100, ce qui est totalement faux!
    D’abord, sur des millions d’intervenants, personne n’achète au même prix, ni au même moment, il y a des produits de couvertures, vous pouvez perdre sur le sous-jacent et gagner sur le dérivé, il y a des frais, de la fiscalité, bref, il y a une multitude phénoménale de gens, depuis la terre rare jusqu’à l’électro-clic sur le PC, qui vivent de cette activité!
    Sans la bourse ou finance, les banquiers seraient en position de total monopole!
    La finance est intimement entremêlée à la technologie depuis le télégraphe et les ascenseurs à blé sur les grands lacs américains et ce n’est pas un hasard si Wall Street est le 1er marché de capitaux du Monde Libre, ce qui donne une prime au dollar.
    Il faut une terre de libertés pour permettre à ces deux-là de s’exprimer!
    Tout le monde connait le Dow Jones, mais quel est l’indice de la bourse de Moscou?
    Presque tout le monde connait le WTI et le Brent, mais quel est l’indice pétrolier du 2eme exportateur mondial de Brut?
    Pire, les sociétés russes ont tellement confiance dans leur pays et dans leur monnaie, qui dispose de 12 fuseaux horaires, qu’elles vont se faire coter à Londres en Livres Sterling!
    12 fuseaux horaires, c’est très important pour un produit comme le pétrole, cela veut dire pouvoir échanger sous-jacent et dérivés sur un même marché, dans une même langue et devise, 24/24 et 7/7!
    Pourtant, 30 ans après la chute du mur de Berlin la réalité du marché russe = NADA!
    Les choses n’arrivent pas par hasard et la confiance en une économie et sa monnaie, ne se décrète pas!

    • « Cela n’a aucune importance que ces entreprises gagnent de l’argent…L’important, c’est l’indirect, dont sa part d’immatériel semblable à l’indispensable air de notre atmosphère! ex: 1 emploi = 2 emplois indirect! »

      C’est la seule partie de votre commentaire que je validerais totalement mais c’est à mon sens le plus important car rattaché à la notion de valeur. En quelques siècles nous sommes passés d’une valeur intrinsèque attaché à la valeur or référent inconscient collectif à une valeur travail référent marxiste rapport producteur et prétexte à une suraccumulation de type capitaliste des moyens de production pour aujourd’hui toucher à une valeur désir référent marketing du rêve américain prétexte à une surconsommation de type névrotique. L’important n’étant plus d’avoir ce qui est utile et nécessaire ni même ce qui est futile et accessoire mais d’avoir ce que les autres sont susceptibles de ne pas pouvoir s’offrir mais dont ils désirent par-dessus tout la consommation et la jouissance. Le marché de l’art étant très représentatif et très symptomatique de ce type de névrose. Le bitcoin et les monnaies virtuelles en général auquelles j’avais consacré dans le passé plusieurs articles me semble aussi typique de cette logique post moderniste.

      https://leblogalupus.com/2017/12/10/billet-le-bitcoin-nouvel-artefact-de-la-psyche-humaine-par-le-lupus/

    • « La finance est intimement entremêlée à la technologie depuis le télégraphe et les ascenseurs à blé sur les grands lacs américains et ce n’est pas un hasard si Wall Street est le 1er marché de capitaux du Monde Libre, ce qui donne une prime au dollar. »

      Sans oublier que l’autre grande théologie du marché dans une société protestante qui se veut exceptionnelle et élue c’est sa fonction mystico-religieuse de rédemption, la grande lessiveuse ayant pris le pas sur la grande faucheuse : rendre à l’argent sale sa virginité première ! Donald Trump peut en témoigner lui qui est passé d’héritier de l’immobilier à Entrepreneur en Casino transformant ainsi en bon alchimiste boursier le plomb en or. 

  2. 2eme partie de cet intéressant post, les subventions et la voiture nucléaire autonome.
    Premièrement, c’est la gauche qui développe cette politique keynésienne, et la gauche n’est pas américaine, elle est Internationale!
    Nous avons des professeurs de l’Internationale devenue spartakiste après la 2e guerre mondiale, dans toutes les écoles de la république, des maternelles jusqu’à l’ENA, la candidate Loiseau (rien à voir avec l’alouette messagère des dieux chez les gaulois), en étant la preuve par neuf!
    L’Amérique, symbole du capitalisme a bâtit sa prospérité sur le pétrole et l’automobile dans un pétaradant « Born to be Wild » depuis la route 66 pour aller faire du surf sur les plages de Californie…
    Aujourd’hui les inquisiteurs planificateurs aux ordres de la cité interdites et détenteurs à 98% du marché des terres rares, déroulent leur stratégie qui consiste à effondrer le mode américain, ou plutôt, Occidentale, c’est à dire le notre!
    Grâce à la complicité de gouvernements européens, France, Angleterre, Suède, Hongrie, Tchéquie, la Chine va devenir la première puissance nucléaire civile du Monde pas Libre!
    Avec ses dérivés, Lithium pour les batteries fabriquées là-bas, cobalt, cuivre, et quantités de non ferreux, indispensables aux centrales comme aux éoliennes…
    Du coup, la Russie corrompt tous les dirigeants centrafricains, pays riche de non-ferreux, le Kazakhstan, premier producteur mondial d’uranium, passe commande d’une centrale avec l’Ouzbékistan, la Biélorussie, la Turquie, la Hongrie, l’Inde, et la Chine prend de grosses participations un peu partout dans des multinationales de matières premières…
    La voiture électro-nucléaire est le Huawei de l’automobile, pour que tout passe sous contrôle sino-russe!
    Est-ce que le joug totalitaire peut s’abattre sur nous?
    Oui, totalement, il est en cours, tant sa mise en oeuvre est tout aussi pernicieuse que presque silencieuse!
    Face à cette entreprise machiavélique, il y a une réalité économique à démontrer.
    Dans un monde où les sauts technologiques deviennent chaque jour de plus en plus courts, un EPR à une rentabilité calculé sur 60 ans, mais tout est faux, coûts des déchets et démantèlement inclus!
    Ainsi, une SIMPLE centrale solaire thermique, aura un retour sur investissement de 5 mois au Maroc, avec un prix du MWh de 20 euros contre 109 pour un EPR, où qu’il se trouve dans le monde!
    Bien-sûr, il faut une multitude de centrales décentralisées pour avoir l’équivalent de la production d’un EPR, et, sous forme de chaleur avec récupération de la chaleur fatale pour produire au prorata une petite quantité d’électricité, ce qui ne correspondrait en rien à la future demande si 100% du parc automobile devenait électrique!
    Voila où nous mène l’idéologie spartakiste, antiaméricaine, car anticapitaliste, du système qui malheureusement nous gouverne à travers des Alain Minc, Moscovici, Macron et compagnie infiltrés à tous les postes clés de la Maison France de l’UE, de l’ONU, et dogme de tant d’ONG subventionnées avec nos impôts!
    C’est pour cela qu’il est indispensable de passer au gaz américain, et au biogaz et syngas produits ici, à la place du diesel importé, et au WTI bientôt exporté, complété par du bioéthanol et de l’isobutène, toujours produits ici!
    La non rentabilité de leur nucléo-idéologie totalitaire, fait que les bobos parisiens ont besoin des taxes payées par les gueux de gilets jaunes peuplant les provinces…
    L’Oiseau moqueur chante pour vous alerter du terrible danger s’abattant sur nous!
    C’est un Hunger Games très réel qui se met en place, ils ont détourné le capitalisme pour organiser la rareté!
    C’est pour cela que nous avons un chômage de masse, et qu’ils continuent à importer une misère de destruction massive, dont le capitalisme est rendu responsable!
    Comprenez bien la géopolitique des choses, avant qu’il ne soit trop tard…
    Spéculez sur tous les « Uber » qui seront introduits en Bourse, pour fiancer votre combat et les faire s’écrouler en retour, spéculez sur la baisse ou la hausse du pétrole, cela n’a aucune importance…
    L’important, c’est la chute de l’empire spartakiste, l’Or est le nerf de la guerre et la finance crée énormément d’emplois durables, juste parce que le yoyo permanent est à haute valeur ajoutée!

  3. – Selon vous, doit-on détruire Chambord et la Joconde en y additionnant les stocks de Ferrari et de Porsche?
    Que de choses déraisonnables et totalement futiles!
    Et pourtant, tellement indispensables à l’esprit humain…
    Sinon, brûlons toutes les cathédrales avec les oeufs de Fabergé!
    Et re-sinon encore…
    Une crypto monnaie, est une monnaie concurrente qui échappe à toutes magouilles de par la blockchain!
    Si l’on donnait le choix au gens, entre un crypto-Franc et un Euro que tous puisent utiliser simultanément…
    L’Euro aura l’avantage du crédit le moins cher, cher à nos très chers dirigeants qui nous ont fabriqué 2700 milliards d’euros de dettes…
    Le crypto-Franc, monnaie du marché, moins corrompu par l’usure et exempt de décisions politiciennes, se verra valorisé!
    Du coup, l’épargnant gagne sur ses placements, ainsi que sur ses dettes émises dans une monnaie se dévaluant par rapport à celle de son épargne…
    Kiss Gold double effect!
    D’un coté le modèle lourd, productiviste stakhanoviste, qui transpire beaucoup pour rien au nom du dogme, avec des coups de knouts, très souvent nécessaires pour motiver tous ces moujiks qui ne veulent pas traverser la rue pour bosser, le goulag, pour les plus récalcitrants!
    De l’autre, il y a l’éther de Nostradamus, qui reconstruit des cathédrales se parant d’une fantaisie humaine plus légère que l’air…
    Infini que l’on nomme immatériel!

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