Art de la guerre monétaire et économique

A Brute, abrupt de coffrage : Les faits sont têtus, l’effet sont las…

A Brute, abrupt de coffrage : Les faits sont têtus, l’effet sont las…

Il arrive ces derniers temps qu’on nous reproche de réagir trop véhémentement aux faits et gestes macroniens.

On nous explique alors doctement que la méchante haine c’est mal et que la pluie ça mouille. Que notre jugement est altéré par un a priori négatif. Les boas constrictors de la morale politique, petits apothicaires du bon goût commun et catéchistes d’une classe de parvenus aux abois, sont à l’affût en cette période électorale afin, par ce biais, de disqualifier nos analyses, nos jugements, nos ressentis.

Il me semble important, à quelques jours des élections, de rappeler quelques points.

Bien que considérant LREM depuis le début comme une imposture intellectuelle et politique, j’ai immédiatement après l’élection présidentielle appelé à accepter la légitimité du vote (en partie pourtant usurpée) et à juger Macron sur ses actes. Je me sens donc parfaitement légitime, deux ans plus tard, à juger….sur les actes.

Car la détestation, totalement indéniable et parfois devenue épidermique de ce personnage et de la formation politique qu’il porte n’est pas tombée du ciel comme ça pof un beau matin.

Deux ans de mépris envers la France et les Français. Deux ans de petites phrases infectes et de morgue. Deux ans de détestation envers les patriotes de tous bords, de vomissements sur les lépreux et autres dégueulis. Deux ans de crachats sur le peuple. De casse. Deux ans de méconnaissance de ce qu’est la France. Des mois de violences physiques et de répression envers les opposants politiques. Des mois de LBD, d’avilissement, de cécité, de Benalla, de selfies douteux, de fêtes de la musique obscènes dégradant le symbole de l’État. Deux ans de lois liberticides et de tentatives de prise de contrôle des canaux d’expression démocratique. Deux ans de propagande et de manipulations grossières. Des mois sans aucune action claire en faveur de la laïcité à la française, sans action véritable à l’encontre des communautarismes. Des mois de honte à voir de jeunes incultes gougnafiers s’emparer de la gouvernance de notre beau pays livré en pâture au n’importe quoi, dépecé et vendu à la découpe par ces progressistes de pacotille. Des mois de députés godillots grotesques, de lois ineptes comme celle qui va bientôt s’emparer de notre joyau patrimonial de Notre-Dame.

Alors, que ceux qui ont cautionné cette hystérisation délibérée de la parole et du débat publics parce que cela servait leurs petits intérêts prébendiers et autosatisfaits viennent à présent reprocher au peuple et à ceux qui le soutiennent leurs réactions certes devenues épidermiques à ce personnage et à ce qu’il incarne me paraît particulièrement déplacé, de mauvais goût, de mauvaise foi et illégitime. Elle est là, l’illégitimité.

Je n’ai pas souvenir d’un personnage politique focalisant autant de réactions de rejet, et il en est lui-même le seul responsable. Même Mitterrand ne générait pas autant de haine. C’est dire ! Il y a probablement une raison à cela.

Espérons donc que les quelques jours qui restent seront exempts d’incendies spectaculaires et autres catastrophes haletantes propres à maintenir la nation en haleine, afin que celle-ci puisse prendre lucidement le temps de regarder en face les faits et étayer ainsi calmement son jugement.

Anne Sophie CHAZAUD

T’es gentil mais tu ne me touches pas.

Quand la mère d’un de nos valeureux soldats remet les choses à leur place et refuse (pour quelque raison que ce soit) les tripotages macroniens, signifiant doucement mais fermement qu’elle n’est pas un délinquant de Saint-Martin aux Antilles… Normalement, cette sacralité provient d’un des deux «corps du Roi» mystérieusement disparu… Que la mère du soldat ait eu ce réflexe par rejet épidermique, par douleur (elle souffrirait d’une épaule cassée), par opinion personnelle ou pour n’importe quelle raison ne change strictement rien au constat que nous faisons depuis des mois: gouverner ne donne pas le droit ni le devoir de tâter les gens comme s’ils étaient à la libre disposition des pulsions tactiles du président. La tenue et la dignité exigent plutôt l’exact inverse.

Anne Sophie CHAZAUD

EN BANDE SON :

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