Perseverare Diabolicum.

Ce qu’il faut comprendre des élucubrations proférées hier par Emmanuel Macron en visite à Biarritz est en réalité plutôt effrayant, au-delà de l’aspect sidérant et comique.

Outre que le chef de l’État semble tout à fait disposé à continuer désormais de se promener en France sous une protection digne d’un tyran honni du bas Moyen Age, le «il n’y a plus de débouché politique» au mouvement des Gilets Jaunes indique qu’en réalité E.Macron prend acte par avance de sa défaite, qui sera bien personnelle et politique, dirigée contre sa personne et contre son programme violent, à l’élection européenne, et n’entend strictement, LUI, en tirer aucune leçon politique.

Pas de législatives anticipées, pas de changement de cap, pas de véritable prise en compte des revendications du peuple français, pas même d’infléchissement quant aux délires d’abandons de souveraineté à l’Union européenne, non plus qu’un quelconque frein protecteur aux flux migratoires, pas de recul salutaire sur les questions bio-éthiques, en avant toutes pour la PMA et la GPA et tutti quanti, vive la discrimination positive…(nous conseillons d’ailleurs à nos amis castors de droite de se préparer une bonne crème anti-hémorroïdaire…), une réforme des retraites au rouleau compresseur (même traitement médicamenteux pour nos amis castors de gauche), poursuite du dépeçage du patrimoine français…

Ces propos laissent donc entrevoir de grandes tensions à venir tandis que les violences et surtout le recul des libertés publiques deviennent très préoccupants sans que ni la magistrature ni le contre-pouvoir médiatique ne semblent beaucoup s’en émouvoir.

En gros : je vais perdre, mais je m’en fous, je vais continuer car mes donneurs d’ordre m’ont confié une feuille de route et, pour le moment, ils ne m’ont pas encore lâché même s’ils commencent tout de même à avoir de sérieux doutes…

Voilà qui promet un avenir radieux.

Anne Sophie CHAZAUD

EN BANDE SON  :