Art de la guerre monétaire et économique

Macron et le chaos OU la démocratie restaurée

Macron et le chaos OU la démocratie restaurée

 

La Macronie passe son temps à s’agiter contre des pays étrangers, un coup la Russie, un coup les Etats-Unis, un coup les Martiens, au motif que ces pays ne respecteraient pas les droits fondamentaux tels la liberté de manifester ou la liberté de la presse.

Mais, cependant, la Macronie se répand de manière propagandiste dans la presse, d’une façon qui en devient risible et caricaturale, sursaturant l’espace du débat public comme elle l’avait déjà fait pendant le faux Grand Débat.

Mais, cependant, la Macronie fait entendre par la DGSI une journaliste (en l’occurrence Ariane Chemin, peu importe ce que l’on pense d’elle par ailleurs) parce qu’elle a contribué à révéler certains aspects de l’affaire Benalla (vous savez, la fameuse « tempête dans un verre d’eau », tellement pas importante qu’on a besoin de faire pression sur les journalistes pour l’étouffer).

Mais, cependant, la Macronie fait convoquer des journalistes qui ont couvert des événements en lien avec le mouvement de révolte des Gilets Jaunes (décrochage de portraits présidentiels et autres) ou en lien avec les ventes d’armes françaises au Yemen.

Mais, cependant, la Macronie procède à des arrestations arbitraires d’opposants politiques, voire des détentions arbitraires comme ce militant anarchiste de Toulouse qui est emprisonné sans motif valable depuis quatre mois pour la simple raison de ses opinions.

Aussi l’expression « Macron ou le chaos » semble-t-elle assez impropre à décrire la réalité.

Plus approprié serait : « Macron et le chaos OU BIEN n’importe qui d’autre ».

Anne Sophie CHAZAUD

Des journalistes ayant enquêté sur Benalla entendus par la DGSI, la tête du Président qui s’affiche à la une de tous les journaux régionaux dans un bel élan pluraliste, le temps de parole de la majorité décompté d’une façon absolument délirante de complaisance par le CSA pendant que les propos de Steve Bannon sont comptés comme étant ceux du RN…

Et le Premier ministre qui estime qu’il faudra des « garde-fous » contre le RIP à l’avenir : c’est vrai qu’une exigence de près de 5 millions de signatures et une procédure absconse, c’est encore trop peu. Une vraie menace pour la République des copains, c’est vrai. Ça risque de déplaire à quelques-uns, l’idée de pouvoir se faire confisquer les biens publics nouvellement acquis à prix cassé par cette saloperie de populace en rébellion. Qu’on me canalise tout ça, non mais !

Sinon, à partir de quand est-ce qu’on aura le droit de parler d’une gentille petite dérive autoritaire du macronisme sans se faire traiter de gauchiste adolescent ? Le jour où le chef de l’Etat aura descendu l’Elysée dans un char romain, traîné par ses ministres ? Juste pour savoir.

Ambroise de RANCOURT

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