Collapsologie

Souvent le paradoxe est le commencement d’une vérité : « Soyons hommes de progrès et hommes de conservation, si nous voulons être hommes de révolution » ( Avec Notes du LUPUS)

Soyons hommes de progrès et hommes de conservation, si nous voulons être hommes de révolution.

Pierre-Joseph Proudhon

« Les révolutions sont les manifestations successives de la justice dans l’humanité. – C’est pour cela que toute révolution a son point de départ dans une révolution antérieure.

Qui dit donc révolution dit nécessairement progrès, dit par là même conservation. D’où il suit que la révolution est en permanence dans l’histoire, et qu’à proprement parler il n’y a pas eu plusieurs révolutions, il n’y a eu qu’une seule et même et perpétuelle révolution. »

Toast à la Révolution, 17 octobre 1848

NOTE DU LUPUS

eye of a very wolf-like siberian husky

Le grand apport des Philosophes Grecs et de Nietzsche c’est d’avoir compris et conceptualisé la non linéarité du temps. Le temps n’est pas linéaire comme s’acharnent à nous le faire croire les 1ers pères de l’église depuis 2000 ans mais cyclique. Si vous raisonnez cyclique vous comprenez alors que le paradoxe dirige le monde, si vous raisonnez linéaire vous demeurez binaires et voyez le monde comme une opposition permanente entre le bien et le mal, le blanc et le noir, Dieu et Satan et in fine vous pensez aussi qu’a une croissance débridée doit répondre une décroissance Malthus maîtrisée ce qu’elle n’est jamais. La croissance c’est la promesse laïque d’une multiplication des pains sur terre, la décroissance c’est la punition divine de l’homme du trop par le pas assez ! La revanche des peines à jouir sur les jouisseurs tout azimut. C’est pourquoi il nous faut aller au delà du bien et du mal et sortir de la posture moralisatrice pour comprendre enfin comment fonctionne le monde et non pas comme nous voudrions qu’il fonctionne sachant qu’il se passe très bien de notre avis ! L’ordre et le désordre tout comme l’entropie et la néguentropie participent de la construction du monde et non à sa chute !

Ne pas regarder le présent à la lumière du passé mais comprendre que nous sommes déjà rentrés non pas dans pas dans un nouveau cycle mais dans une nouvelle ère et que nous vivons les soubresauts d’un monde finissant sans pour autant percevoir clairement les fondations de celui qui arrive. 

C’est pourquoi décliniste comme collapsologue ont plus vertu à détester l’homme que vice à l’aimer !

C’est pourquoi  je me considère comme un exégète qui voit dans la culture post-moderne un formidable vivier où les spectres de la Tradition, malmenés par des siècles de scientisme, sont revenus à la vie ! Effectivement ce n’est pas très tendance mais cela a le mérite d’aider à y voir clair…obscur !

EN BANDE SON : 

 

7 réponses »

  1. Perception du temps ..modifié linéarité
    :
    Réecriture de l’histoire depuis 2000 ans…Héritage mortifère..
    :
    idée d’un commencement du monde (Génèse), d’un déroulement irréversible jusqu’à la « fin du Monde (Jugement dernier)
    Mythe du Progrès qui anime l’Occident depuis le siècle de Lumières, idée que l’humanité marche vers un futur meilleur sous l’égide de la Raison libératrice..!!!!
    Ah la farce…

    Cette représentation a des répercussions profondes sur tout les plans de notre existence
    Notre façon de penser notre vie de vivre notre mort ..
    Course éperdue et perdue d’avance selon les Maîtres de ce temps la..qui savent bien comment se déroule la spirale ..engagement contre la montre pour les uns ..et Eternel retour pour ceux qui savent.
    Ce qui leur donne toujours un temps d’avance ..sur les événements
    C’est a partir de la qu’ils nous plument.
    Remettons nos pendules a l’heure du temps circulaire! :

    • La rationalité héritée des lumières est somme toute limitée puisque la (dé)raison tend à nous faire croire que l’objectif de toute espèce est sa perpétuation à l’infini au moyen d’une reproduction éternelle et que l’objectif de toute société est sa reproduction à l’identique au moyen d’un conservatisme sociétal qui s’appuierait sur des lois pseudo naturelles mise en lumière c’est le cas de le dire par des esprits cartésiens et scientifiques . Il s’avère que tout en contestant les principes religieux du judéo-christianisme les lumières s’appuient sur la même conception linéaire du temps que ce dernier. Conception linéaire qui abouti à déboucher sur un nouveau messianisme et ceci dès le 19eme siècle : positivisme d’Auguste Comte, Saint Simonisme et bien sur le matérialisme historique et scientifique de Karl Marx. Paradoxe : en croyant échapper à un déterminisme sociétal et social ou chacun doit tenir sa place ad eternum, l’humanité plonge dans un nouveau déterminisme scientifique devenu aujourd’hui génétique et raciale. Qui maitrise le temps maitrise le monde et ce n’est pas pour rien que le monde d’aujourd’hui est à l’heure judéo-chrétienne et que certains dans ce prolongement tendent à vouloir maitriser jusqu’à l’horloge biologique non pas tant au nom de la vie éternelle qu’au nom d’une euthanasie administrative qui s’appuieraient sur des présupposés scientifiques et d’utilité économique.

      Il devient évident alors qu’en optant pour le temps circulaire et la gestion paradoxale des affaires l’on adopte là une attitude hautement subversive pour un système éphémère, au regard de l’histoire de l’humanité, mais qui se veut actuel et que l’on a l’incroyable arrogance de croire éternel.

      • Oui.
        Les lumières ont voulues fonder un nouveau monde débarrassé de ses dogmes et superstitions religieuse basé sur la raison en lieu et place du crédo.
        Le problème c’est que la raison ne fonctionne pas « seule » (cf le trileme de Münchhausen), elle a besoin d’être guidée par l’intuition d’une part et de ne pas s’opposer à l’instinct d’autre part.
        Du coup les lumières ont juste fabriqué un christianisme matérialiste, car au final, les « axiomes » du péché originel, du paradis, de la parousie, de la rédemption (des faibles), du temps linéaire, du progrès, de l’âme n’ont pas été vraiment remis en cause.
        Cf par exemple Descartes qui dans son « discours de la méthode » et son fameux « je panse donc j’essuie » en arrive à conclure à l’existence de l’âme et donc de Dieu.
        Mais ce n’est pas une accusation. A l’époque le pouvoir (de nuisance) de l’église était grand. Nous avons construit une politique, une économie, et des sciences humaines désertiques car basés sur la pensée du désert et non la pensée des forêts, c’est à dire l’habitat naturel des blancs.
        A terme tout cela débouche sur le transhumanisme (anti-racisme, anti-famille, anti-viril, à base de LGBT, pilule, prothèses, chirurgie esthétique, cyborg, OGM), la géo-ingénierie, le libéralisme économique, le mondialisme.
        De l’autre coté, les sciences « dures » continuent d’avancer et de démonter, les uns après les autres, les « axiomes » sémitiques (judéo-islamo-chrétiens). La science cognitive s’oppose au notions de : libre abitre, individu, raison. L’économie commence à se baser de plus en plus sur la science du chaos et s’éloigne de la théorie néo-classique des équilibres (découlant d’un paradis économique pré-supposé).
        Le chemin est encore long. Il faut ré-inventer/re-découvrir une spiritualité. Revoir les notions de droits (en ne basant pas tout sur la notion d’individu et de responsabilité personnelle – tout un programme – revoir la notion de propriété privée qui ne tient plus). Et probablement aussi qu’il faudra revoir la notion d’état (voire la supprimer). Et plein d’autres choses.

        • « De l’autre coté, les sciences « dures » continuent d’avancer et de démonter, les uns après les autres, les « axiomes » sémitiques (judéo-islamo-chrétiens). La science cognitive s’oppose au notions de : libre abitre, individu, raison.  »

          Paradoxe : en croyant échapper à un déterminisme sociétal et social ou chacun doit tenir sa place ad eternum, l’humanité plonge dans un nouveau déterminisme scientifique devenu aujourd’hui génétique et raciale. Qui maitrise le temps maitrise le monde et ce n’est pas pour rien que le monde d’aujourd’hui est à l’heure judéo-chrétienne et que certains dans ce prolongement tendent à vouloir maitriser jusqu’à l’horloge biologique non pas tant au nom de la vie éternelle qu’au nom d’une euthanasie administrative qui s’appuieraient sur des présupposés scientifiques et d’utilité économique.

          Il devient évident alors qu’en optant pour le temps circulaire et la gestion paradoxale des affaires l’on adopte là une attitude hautement subversive pour un système éphémère, au regard de l’histoire de l’humanité, mais qui se veut actuel et que l’on a l’incroyable arrogance de croire éternel.

        • « L’économie commence à se baser de plus en plus sur la science du chaos et s’éloigne de la théorie néo-classique des équilibres (découlant d’un paradis économique pré-supposé). »

          L’ordre et le désordre tout comme l’entropie et la néguentropie participent de la construction du monde et non à sa chute !
          C’est pourquoi décliniste comme collapsologue ont plus vertu à détester l’homme que vice à l’aimer !

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