Art de la guerre monétaire et économique

Le retour du délit de blasphème ? Avec LREM, c’est possible.

Le retour du délit de blasphème ? Avec LREM, c’est possible.

Quand soudain, tout tranquillement, l’air de rien mais quand même, feignant de purifier nos moeurs sur les réseaux sociaux dans le but de censurer la liberté d’expression dans ses moindres aspects, LREM en la personne de Laetitia Avia traquant la méchante haine, introduit dans son projet de loi le délit d’islamophobie dans le droit français…

Des années donc que tous les libres penseurs et apostats de la planète se tuent (parfois littéralement) à démontrer que ce concept d’islamophobie est un cache-sexe islamiste pour réintroduire le délit de blasphème dans les droits nationaux, un argument radical pour criminaliser la critique d’une religion, mais non, la Macronie, tranquille, fait basculer le pays dans les limbes de l’obscurantisme le plus archaïque.

Au demeurant, quitte à s’agiter comme des imbéciles dans cette cage aux phobes pour rescapés du Parti Socialiste et du gauchisme moribond, quid de la christianophobie, de la bouddhistophobie, de la paganophobie ? Alors comme ça, on pratique la discrimination?

Pendant que certains idiots utiles (ou pas) pontifient sur un petit bijou dans un décolleté, voici donc le projet régressif que l’on tente d’imposer au pays.

Les Français apprécieront…

Anne Sophie CHAZAUD

Grâce à En Marche, le délit de blasphème va pouvoir être retabli en France si l’on n’y prend pas garde. Et ce sont les islamistes qui vont être contents !

En effet, en proposant d’inclure dans l’exposé des motifs de l’article 5, l’islamophobie comme délit au même titre que l’antisémitisme ou le racisme, les députés qui défendent la proposition de loi contre la haine sur internet, sont parfaitement rentrés dans la logique des islamistes et se mettent inconsciemment au service de leurs objectifs : en adoptant leur sémantique, ils témoignent de l’emprise de cette idéologie dans le champ politique.

Ils adoptent ainsi dans l’explication même des attendus de la loi, les propres termes des ennemis de la démocratie. C’est d’autant plus navrant qu’ils ne peuvent ignorer quels intérêts ils servent ainsi.

L’escroquerie intellectuelle et politique que représente cette notion est connue, a été analysée, fait l’objet de livres brillants (comme celui de Philippe d’Iribarne). Il ne peut donc s’agir ici de naïveté mais bien d’un choix politique, lequel corrobore l’influence de la mouvance des frères musulmans au sein de ce gouvernement.

Le terme « Islamophobie » ne signifie pas haine contre une personne à raison de sa croyance, il est utilisé par les islamistes dans un sens bien plus idéologique. Je donne ici la parole à Philippe d’Iribarne: «  Le terme d’islamophobie vise à donner crédit à une thèse radicale selon laquelle l’Occident véhiculerait un rejet global, irrationnel et indiscriminé de tout ce qui touche à l’islam, de toutes ses pratiques, de tous les musulmans. » Au coeur de la notion d’Islamophobie, on trouve une haine des valeurs humanistes et universelles occidentales maquillées en victimisation de l’Islam. Là est le premier écueil.

Le second n’est pas moins grave et concerne le rétablissement de la notion de blasphème à la faveur d’une loi aussi mal pensée que mal rédigée.

Ainsi en Occident on peut se moquer, critiquer, détester n’importe quelle religion ou système philosophique. En revanche on n’a pas le droit de s’en prendre à une personne au nom de sa croyance. Autrement dit, en France, on a parfaitement le droit de trouver l’Islam (ou tout autre système religieux) dangereux, totalitaire, obscurantiste ou archaïque par exemple et de le dire. En revanche on n’a pas le droit de s’en prendre à un individu à raison de sa foi. Donc d’agresser un homme au nom de son appartenance à l’Islam ou toute autre religion.

C’est ce qui s’appelle faire la distinction entre la peau et la chemise et c’est exactement ce qu’En Marche oublie de faire. En oubliant ce point essentiel, l’article incriminé aboutit donc à protéger le contenu d’une croyance, donc à rétablir un délit de blasphème, là où le droit français est clair : « La liberté d’expression ne saurait donc être limitée par la liberté de croyance. La seule limite en ce domaine est le respect de l’ordre public, qui prohibe l’incitation à la haine, la discrimination, ou encore l’incitation à la violence à l’égard non pas d’une religion, mais des personnes qui la pratiquent. La nuance peut paraître subtile mais elle est fondamentale, c’est le citoyen que protège la république, pas sa croyance. » (cf Hubert Lesaffre « En France le blasphème n’existe plus » Liberation, septembre 2012).

Or, si on peut espérer que l’on ne retrouve pas ce terme dans la loi adoptée, on peut en revanche s’inquiéter de voir la logique des islamistes, comme une part de leur lexicologie, reprises par la majorité. Le pire c’est que cela n’étonne plus grand monde.

Céline PINA

EN BANDE SON :

6 réponses »

  1. En résumé il est absolument, complètement, définitivement interdit de critiquer LREM et de le blasphémer, . . . en route vers la béatification ?

  2. Ce qui est inquiétant de plus, c’est que derrière l’islam religieux apparent aux yeux du grand public, se cache en fait « L’islam politique », et c’est celui là qui cherche à noyauter par tous les moyens le « Système politique Français » pour ensuite insidieusement obtenir une légitimation à chaque élection à venir, des listes électorales composés d’islamistes pur et durs,
    pour obtenir aussi l’instillation de Règles et de Lois inspirées par les islamistes,
    et ensuite tenter d’obtenir la nomination de députés ou de ministres islamistes pur jus.
    La Ligne Rouge est déjà très largement franchie, et ça continue cette fois sur le plan « Législatif », mais très peu de citoyens (pourtant au final devenus malgré eux conscients de la situation par la force des évènements…) ne réagissent…
    LREM et les Médias « aux ordres » ont ils zombifié à ce point les citoyens Français…???.

    • C’est si vrai qu’il se pourrait que certaines personnalités ou leurs proches, parfois fassent l’objet de chantages, d’intimidation ou plus encore, mais il ne faudrait pas inquiéter le bon peuple, dormez bien braves gens, ce gouvernement veille sur vous comme jamais . . .

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