Art de la guerre monétaire et économique

Goldberg et le blanc comme Juif du fascisme libéral Par Nicolas Bonnal

Goldberg et le blanc comme Juif du fascisme libéral.

J’ai connu beaucoup de juifs bien politiquement incorrects, de droite comme gauche, et je ne comprends pas pourquoi certains antisystèmes marchent sur les brisées des antisémites pour reprocher aux juifs le merdier libéral dans lequel nous pataugeons depuis la Révolution. Augustin Cochin parle de terreur sèche dans la France des Lumières, quand il devint impossible à un conservateur de se faire entendre. En 1991 le Dr Nathanson (courageux croisé anti-avortement) me disait au Bristol l’horreur que lui inspirait la culture (l’inculture) libérale. Et que faire contre elle ? On a tout essayé, et elle continue de tout détruire sur son passage obtus, presque eschatologique.

Mais venons-en à notre sujet : l’homme blanc est mal parti et ses ennemis se nazifient (dixit Goldberg).

J’ai déjà parlé de Goldberg et son opus remarquable sur le fascisme libéral, bestseller aux USA (il a certainement contribué à l’élection de Trump) et bien sûr non traduit en France, terre des droits de l’homme et d’élection de ce même fascisme libéral. On dira pour faire rapide que pour Goldberg le fascisme est de gauche, qu’il est moderne et progressiste, qu’il était politiquement acceptable à une certaine époque (Mussolini et même Hitler), qu’il veut toujours plus d’Etat, de trique juridique, et qu’il veut altérer ou changer l’homme, surtout le mâle blanc depuis les années soixante. Ce fascisme libéral pratique hystériquement la réduction ad Hitlerum de tout le monde, y compris des juifs qui renâclent. Il peut comprendre des juifs (Goldberg les cite), mais il n’est évidemment pas juif, héritier du mouvement moderniste-occidental qui comme l’araignée de Tolkien finit par se bouffer elle-même. Le crétin mâle, comme disait déjà Nietzsche (qui lui était pro-juif), ayant décidé qu’il était pollueur, macho et raciste, décide de se supprimer pour se faire bien voir. Il veut mourir sous les applaudissements de la bien-pensance. C’est que le con ose tout, on le savait déjà, surtout en France.

Mais je laisse la parole à notre maître juif du jour (il y a aussi Rothbard, Kunstler, Michael Levine, Harold Bloom…). Goldberg ne mâche pas ses mots et il rappelle nûment que l’on fait la chasse au blanc comme les nazis faisaient la chasse au juif :

« Sa vision (à Adolf) s’est manifestée de la manière la plus concrète dans le but de purger l’influence de l’esprit juif de l’Allemagne nazie. Le Juif symbolisait tout ce qui retenait le peuple allemand. Même la « conscience », selon Hitler, « est une invention juive » qui doit être abandonnée dans un acte de libération de soi. En conséquence, les nazis ont joué les mêmes jeux contre les juifs que la gauche d’aujourd’hui joue contre « Eurocentrisme », « blancheur » et « logocentrisme ». »

Et ce n’est pas terminé… Maître Goldberg enfonce son clou subversif et réac pour éclairer Jonathan le goy lent : 

« Lorsque vous entendez un campus radical de « logique blanche » ou de « logique masculine », elle se tient sur les épaules d’un nazi qui a dénoncé la « logique juive » et la maladie hébraïque. »

Goldberg tacle au passage le déconstructeur Paul de Man :

« Paul de Man, théoricien postmoderne réputé qui enseigna finalement à Yale et Cornell, écrivit à propos des Juifs: « Leur mentalité, leur capacité à assimiler des doctrines tout en maintenant un froid détachement d’elles », est l’une des caractéristiques spécifiques de l’esprit juif. »

Puis Goldberg martèle le lemme d’aujourd’hui :

« L’homme blanc est le Juif du fascisme libéral. »

Et de citer l’incroyable théologien du racisme anti-blanc américain :

« pour résoudre les problèmes sociaux de notre époque, il faut abolir la race blanche »,

écrit le spécialiste des études de la blancheur et historien Noel Ignatiev. Les études de blancheur sont une discipline académique de pointe balayant l’enseignement supérieur américain. Une trentaine d’universités ont des départements WS, mais beaucoup plus d’écoles enseignent l’essentiel des études de blancheur dans d’autres cours. »

La chasse aux sorcières devient raciale. Goldberg :

« Le journal Race Traitor (ironiquement, un terme nazi) est consacré à la race intellectuelle pour ceux qui cherchent à abolir la race blanche. Ce n’est pas un mouvement génocidaire; personne ne suggère que les Blancs soient rassemblés et placés dans des camps. Mais les principes, les passions et l’argumentation offrent des échos troublants (liberal fascism, p. 377)»

Harold Bloom parlait de l’ébouriffante lâcheté des universités américaines qui avaient laissé les activistes des minorités ethniques s’imposer sur les campus. Et c’était en 1959…

Sources

Liberal Fascism (Doubleday, 2007)

Bloom – the closing of American mind

EN BANDE SON :

1 réponse »

  1.  » QUI « , « Quels personnages », n’a-t-on pas le droit de critiquer en Macronie …??
    Ce sont « Ceux là » qui dirigent actuellement notre pays, et quand on devine leurs intentions,
    on comprend qu’ils vont continuer à broyer encore et toujours plus la population civile…

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