Art de la guerre monétaire et économique

Progressiste vs Conservateur : L’Uberisation du commerce de la cocaïne ! (Note du LUPUS)

Progressiste vs Conservateur : L’Uberisation du commerce de la cocaïne

Tout commence en 1863 avec Angelo Mariani, un pharmacien corse, qui a l’idée de faire macérer des feuilles de coca dans du vin de Bordeaux. Outre l’alcool, le breuvage contient donc entre 211 et 253 milligrammes de cocaïne par litre.

Malgré la perception répandue selon laquelle les jeunes ont un mode de vie plus sain que les générations précédentes, les 18-25 ans sont les plus gros consommateurs de cocaïne aux États-Unis et en Europe. L’une des raisons est probablement que le commerce de la cocaïne est maintenant contrôlé par la technologie, plutôt que par des gangsters qui se sont appropriés un monopole. La cocaïne est devenue un marché moderne, entrepreneurial et concurrentiel.

Dans son rapport pour 2019, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), écrit ce qui suit :

« Une réorganisation de la chaîne d’approvisionnement et des acteurs impliqués est visible aussi bien au niveau de la vente en gros que de la vente au détail, avec l’émergence de structures organisationnelles fragmentées, plus souples et horizontales. De plus petits groupes ont réussi à pénétrer le marché grâce à des technologies telles que le cryptage, les places de marché Dark Net (terme décrivant les parties d’Internet délibérément non ouvertes au public), les médias sociaux et les crypto monnaies.

Sur le marché concurrentiel de la cocaïne, l’esprit d’entreprise excelle dans les stratégies de distribution novatrices, comme les centres d’appels, qui se concentrent exclusivement sur la vente de cocaïne. . Ces nouvelles méthodes semblent indiquer un type de « disruption » rendu possible dans d’autres secteurs par l’usage généralisé des smartphones : une possible uberisation du commerce de la cocaïne. Il existe donc un marché concurrentiel sur lequel les fournisseurs se font concurrence en offrant des services supplémentaires, tels que des options de livraison flexibles. »

https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2019-06-27/cocaine-is-back-blame-technology-for-it

Le graphique ci-dessous de l’OEDT montre qu’un consommateur français de cocaïne sur dix déclare consommer cette drogue plus de 50 fois par an.

Cliquer pour accéder à 20191724_TDAT19001ENN_PDF.pdf

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