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Tucker Carlson et la révolution conservatrice américaine

Tucker Carlson et la révolution conservatrice américaine

Par la rédaction du Blog A LUPUS

Si Trump apparaît maintenant comme la pire poule mouillée (ou le pire clown à claquettes) de l’histoire du showbiz politique populiste et/ou américain, l’anchorman de Fox News Tucker Carlson, par un retournement de miroir, apparaît bizarrement comme le journaliste conservateur qui seul pourrait donner un candidat potable pour la droite blanche américaine. Avec soi-disant pas de guerre à la clé. Saluons au passage l’exception américaine. Pour l’instant il n’est pas en prison ni assassiné, remercions donc le fascisme libéral en place (voyez Jonah Goldberg pour comprendre ce GN) qui est décidément TROP BON ET TROP TOLERANT. Rappelons aussi que CNN s’effondre…

Je cite un texte complet sur ce sujet tiré d’Unz.org :

« Le véritable chef de la droite américaine aujourd’hui n’est pas le président Donald Trump. C’est Tucker Carlson.

C’est le meilleur communicateur du pays, il aborde les questions les plus importantes et dispose d’une plate-forme que la gauche n’a pas encore réussi à emporter. Et ils sont en train de désespérer, au point même de se moquer de son adresse personnelle et d’attaquer sa maison.

Pendant ce temps, les journalistes / responsables de l’application des lois ont lancé des campagnes répétées pour le faire renvoyer, mais il continue de dominer les cotes d’écoute. [Sean Hannity de Fox News, Tucker Carlson profitent de l’augmentation du nombre d’évaluations, par Lynn Elber, Washington Times, 25 juin 2019]

Tucker reconnaît que le Mexique est une puissance étrangère hostile. Il a peut-être à lui seul sauvé Trump de la ruine de son administration en lançant une guerre contre l’Iran. Il a également défendu VDARE.com — par son nom — contre la censure de Big Tech et a mis en garde contre le danger que présente Big Tech pour la démocratie. Il s’est attaqué directement aux frères Koch et a expliqué à ses téléspectateurs «pourquoi le parti républicain semble souvent complètement en décalage avec ses propres électeurs».

Tucker prêche des vérités non souhaitées de Conservatism Inc. Je suis sûr que les plus hauts dirigeants des organisations à but non lucratif regroupées dans le nord de la Virginie sont furieux contre sa diffusion. Certes, tout membre du personnel humble de n’importe quelle organisation de Conservatism Inc. qui exposerait ses arguments serait renvoyé.

L’échange le plus révélateur de l’année dernière a peut-être eu lieu il y a quelques mois lorsque Carlson a pris la parole à la conférence Turning Point USA [Trahison: Les conservateurs américains et le capitalisme, de Gregory Hood, American Renaissance, le 28 janvier 2019]. Alors que Charlie Kirk tentait désespérément de convaincre le jeune public d’appuyer les réductions d’impôts accordées à Big Tech, Carlson les faisait rire des « théories inflexibles » du conservatisme.

Il s’adresse aux «républicains sceptiques du marché», qui constituent une part importante de la base du GOP. C’est la voix des Américains qui pensent qu’il n’y a rien de mal à défendre notre identité nationale civique. C’est la voie à suivre pour la droite américaine.

Tucker Carlson déclenche la renaissance intellectuelle dont le GOP a désespérément besoin.

Pourrait-il se présenter aux élections? Certains gauchistes ont peur qu’il le fasse. Jeet Heer a suggéré qu’il pourrait être le «Trump compétent et efficace» qui pourrait succéder à l’actuel président. Mais Carlson pourrait être plus fort là où il est.

Le pessimiste en moi dit que le fascisme journaleux aura finalement son cuir chevelu sur quelque chose de stupide. La Beltway Right veut qu’il parte, pour qu’il puisse revenir aux mêmes vieux slogans [Le droit devrait rejeter le populisme de Victimhood de Tucker Carlson, de (bien sûr !!) David French, Revue nationale du 4 janvier 2019].

Peut-être alors Carlson devrait-il porter son cas devant la population. [Tucker Carlson au poste de président, par Damon Linker, The Week, 7 juin 2019] Il est certainement un meilleur porte-parole de Trump que Trump lui-même. »

La conclusion ? On oublie Paul pour une fois (nous voyons à travers le miroir dans l’énigme)… Et on cite l’admirable, méconnue épître de Jacques (1,23-24) :

« Car si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable a un homme qui considère sa face naturelle dans un miroir ; car il s’est considéré lui-même et s’en est allé, et aussitôt il a oublié qui il était. »

EN BANDE SON :

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