Art de la guerre monétaire et économique

Vendez vos actions et achetez de l’or !

Vendez vos actions et achetez de l’or !

Macron ne parle jamais des trois éléphants qui sont dans le corridor et qui préoccupent les Français : l’immigration, la dette publique et les dépenses publiques. La dette de la France frôle les 100 % du PIB. Avec 33 % du PIB, soit environ 700 milliards d’euros, la France représente, à elle seule, 10 % des dépenses sociales dans le monde : le fameux « pognon de dingue » de Macron. Et l’investissement, a contrario, selon la Cour des comptes, ne représente que 4 % des dépenses publiques. Macron ne sait plus que financer les dépenses sociales à visée électoraliste et profite des bas taux d’intérêt négatifs au lieu de réformer structurellement, ce que n’ont toujours pas compris les « bourgeois versaillais ». Une hausse des taux aurait des effets de banqueroute immédiate. Selon les calculs du Trésor, une augmentation des taux de 1 % renchérirait de 2 milliards d’euros le coût des intérêts d’emprunt la première année, puis de 4,7 milliards la deuxième, puis de près de 19 milliards au bout de cinq ans.

Macron, incapable de réduire les dépenses publiques en France, il poursuit ses rêveries climatiques pour faire dépenser des milliards d’euros aux gilets jaunes en voie de paupérisation dans une France exsangue qui n’émet pourtant que 1 % du gaz carbonique mondial.

Et, cerise sur le gâteau, les entreprises zombies sont parmi nous. La zombification de l’économie est en marche. Une entreprise zombie, c’est tout simplement une entreprise cotée en Bourse dont le bénéfice avant impôt et intérêt (EBIT) est inférieur aux intérêts à payer, c’est-à-dire une entreprise non rentable, même avec les taux ridicules actuels. Selon la BRI, les entreprises zombies représentent 10 % des entreprises cotées en Bourse. Les banques préfèrent continuer à les financer que de constater les pertes de créances douteuses dans leur bilan. On imagine l’explosion à venir de ces entreprises si les taux d’intérêt augmentent. En ce qui concerne les TPE et PME, c’est encore plus catastrophique puisque la BCE estime que 30 % d’entre elles sont des entreprises déficitaires en zone euro, contre 20 % aux États-Unis, avec une dette financière des entreprises supérieure à celle de 2008, et 25 % au Royaume-Uni.

C’est la raison pour laquelle Ray Dalio, le fondateur de Bridgewater, le plus gros fonds américain d’investissement au monde, parti de rien et détenteur, aujourd’hui, d’une fortune de 18,4 milliards de dollars, vient de déclarer : « Nous entrons dans un nouveau paradigme, vendez vos actions et achetez de l’or. »

Marc Rousset BLD Voltaire

5 réponses »

  1. Il est rassurant d’en avoir un peu… L’ or est une assurance… faite pour ne pas servir comme toutes les assurances.

    • et largement taxée en France comme toutes les assurances…Se méfier aussi des possibles pertes sur devise dans la conversion dollar-euro…Sachant que l’on parle d’or physique et non d’ETF sur l’or largement manipulé et manipulable.

  2. C’est pour ça que les taux ne monteront plus. Impossible. Tout exploserait.
    Je ne suis pas sûr que le français de base se préoccupe beaucoup des dépenses publiques dans la mesure ou la propagande officielle lui bourre le mou avec notre système social redistributif que le monde nous envie mais que personne ne copie.
    Le système redistribue surtout à la masse des bureaucrates de la fonction publique, privilèges, avantages, retraite indue.

    Et ça, ça nous coûte un « pognon de dingue », qui ne « coûte pas cher car l’état qui paye » !

    En France on a l’école publique gratuite … payée par les impôts.

    Pour l’instant l’inculture économique est trop forte pour que quoi que ce soit change.

    • Les taux bas c’est aussi le moyen d’enchaîner les populations au moyen de la dette immobilière et l’on sait qu’une Nation de propriétaires même avec l’illusion de la propriété c’est une nation de gens dociles et obligés de corver pour rembourser leur dette sachant de plus que le patrimoine ainsi accumulé servira à financer les places en maison de retraite et que le peu qui en échappera sera soumis ensuite à de juteux droits de succession. Etat-Banque gagnant-gagnant

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