Art de la guerre monétaire et économique

Tremble, Occident, le châtiment climatique arrive ! Par LE ROUSCAILLEUR

Tremble, Occident, le châtiment climatique arrive !

juillet 24, 2019 Le Rouscailleur

Depuis Jésus, les mêmes nous font régulièrement le même coup : changez tout, changez de vie, oubliez vos plaisirs égoïstes, donnez tout pour l’Autre sinon Dieu viendra mettre fin à votre course vers l’abîme ! Après le Déluge, Sodome et Gomorrhe, l’an 1000, la Grande Peste, l’hiver nucléaire, l’an 2000, la fin du cycle Maya, voici maintenant la menace sublime qui renvoie ces précédents au rang d’apocalypse de bazar : le châtiment climatique. Le remède ? Toujours le même : condamnez les riches, aimez les pauvres, haïssez la force, aimez la faiblesse, détestez ce que vous êtes, rendez grâce à l’Autre ! Prenez le christianisme, enlevez Dieu, gardez l’échelle : voici le multiculturalisme climatique, la nouvelle religion, le dogme définitif, le « fait scientifique » qui économise tout débat ! Vous doutez ? Vous êtes donc pire qu’Adolf et bientôt, nous devrons contre vous prendre les mesures qui s’imposent pour sauver la Terre. Le bûcher du capitalisme sera d’abord le vôtre !

La grande classe. Bien plus efficace que le Grand Soir : celui-là, il fallait l’attendre et y travailler, c’était compliqué d’intéresser le quidam après le boulot. Avec le châtiment climatique, nul besoin de motiver les masses : il suffit de les terroriser. Si vous continuez sur la pente du capitalisme, si les gouvernements du monde ne passent pas très vite au socialisme, nous allons tous mourir ! J’adore. Chapeau bas. Après la chute du mur de Berlin et tout ce qui branlait avec, il n’aura pas fallu 20 ans à la « gauche » pour mettre au point un cheval de Troie enfin efficace !

Qui est la conséquence directe – vous l’avez compris (sauf si vous n’écoutez pas ce que les journalistes français font avec votre argent) -, du capitalisme et de l’Occident en général, des Etats-Unis et de la France en particulier, des hommes blancs hétéros chrétiens de plus de 50 ans pour dire le vrai ! Mais oui : la société de consommation qui se précipitait dans le mur, ce n’était pas clair pour tout le monde. En attendant le mur, on préférait consommer tranquillement et le peuple s’obstinait à mal voter. Il avait peur de l’Autre – peur rance, moisie, qui nous rappelle les heures les plus sombres… – alors que c’est du capitalisme climat qu’il faut avoir peur – peur courageuse, morale, supérieur. Mais là, fini la rigolade, camarades : nous ne parlons plus d’injustice sociale – trop subjectif, finalement, ça marchait avec les ouvriers, moins bien avec les immigrés, plus du tout avec les gilets jaunes -, changeons de braquet, voyons grand ! C’est désormais la FIN DU MONDE qui nous menace si nous ne votons pas à gauche partout et très vite !

Et peu importe que la Chine et l’Inde polluent comme des éléphants alors que la mouche française a eu la sagesse, contre vents et marées des gauchistes et atlantistes, de passer au nucléaire dès les années 1960. Culpabilisez, Français, et si vous ne savez pas pourquoi, Big Other le sait bien, lui, et vous regretterez amèrement de ne pas avoir écouté les sermons des Greta et des Savonaroles : la fin des temps est pour demain ! Le châtiment climatique arrive. On avait pourtant tout fait pour vous « sensibiliser » et vous avez continué à douter, à rouler en voiture plutôt qu’en vélo : repentez-vous, pauvres pécheurs.eresses !

https://rouscailleur.blogspot.com/2019/07/tremble-occident-le-chatiment.html

EN BANDE SON :

12 réponses »

  1. Où nous emmène toute cette manipulation politique, dans QUEL but ?
    Car ceux qui, entre autres exemples, ont regardé de plus près (et faut il encore avoir des moyens financiers pour s’en offrir une…) les voitures électriques, ont vite compris que la pollution se fera avec les myriades de batteries et les éléments chimiques contenus dans la bête…
    Quant à la majorité de la population mondiale (et c’est déterminant) qu’en pense-t-elle ?
    Hé bien, sur un forum, un intervenant africain a eu un commentaire féroce et bien réel, qui disait en gros :
     » L’écologie c’est un gadget de riches vivant dans les pays développés et prospères.
    Nous ici nous avons un espérance de vie d’environs 40 / 45 ans,
    Nos préoccupations ? survivre, manger, se marier, avoir des enfants vite, et nourrir sa famille. L’écologie est un Luxe que nous ne pouvons pas et ne pourrons jamais nous payer.
    Vous parlez aussi de « Guerre Nucléaire » ? Mais même si 2 ou 3 milliards d’individus mourraient dans une guerre nucléaire, il en restera encore 4 ou 5 milliards pour faire perdurer l’espèce humaine.
    Alors tout ça on n’en fiche.
    Notre préoccupation c’est notre besoin immédiat, ici et tout de suite.
    Et si je dois, par nécessité, tuer un homme pour lui prendre sa paire de chaussures, je considère que c’est justifié parce que j’en ai besoin pour pouvoir continuer ma route…. »
    il serait vain d’espérer Benoitement mettre les chinois, les indous, ou même les US « au pas » de
    « la vertu écologique », car ça va contre leurs intérêts d’expansion économique,
    Et l’ insecte qu’est la France sur la face du monde, ne pèse Rien dans la Balance face à 3 éléphants … On sait d’avance de quel coté penche le plateau de cette balance écologique…

    • c’est simple. Nous allons servir et c’est déjà commencé, de vase d’expansion d’une afrique en surpression. C’est la mécanique des fluides ramenée à l’homme….

      • C’est le monde entier qui est en surpression. L’Afrique n’a que peu d’importance dans cette équation.

  2. Oui, les implants religieux des hommes du désert (le christianisme donc) se superposent à toutes les problématiques que nous rencontrons, et toutes les solutions qui nous sont proposées.
    Ca ne veut pas dire que le réchauffement est un mensonge.
    Mais il est vrai que dans notre monde post moderne, la vérité n’existe plus, elle n’est qu’un choix, en fonction des filter bubble que chacun à activé à son insu.
    (l’IA fabrique des biais cognitifs collectifs bien mieux que nous)
    Pour autant, quand on se penche de manière scientifique (autant que faire se peut) sur la question du climat, et qu’on regarde ce que les scientifiques en disent (et non les politiques ou les médias) alors, on est obligé de se poser un minimum la question.
    Moi, j’avais des doutes au départ sur cette question, des objections, et pour le coup, elles ont toutes des réponses : pour moi le réchauffement est bien réel. Le reste, le cirque politico-médiatique habituel vient se rajouter dessus (et je comprends 100% que les gens n’aient plus aucune confiance dans la parole officielle, je ne leur jette pas cette pierre).

  3. Vous êtes en plein délire.
    Les faits sont là, connus de tous, mais la plupart des gens préfèrent être dans le déni, alors que tout ce que veulent les Greta et autres Servigne (les dérangeants) c’est que tout un chacun admette que les faits sont catastrophiques et qu’un choix de société est nécessaire. Ils savent, nous savons tous, que la majorité préfère se crasher dans le mur que de changer son mode de vie. Mais cette décision doit être consciemment prise par l’ensemble de la population, pas par quelques uns seulement et certainement pas par ceux qui refusent de se confronter à la réalité.
    Réveillez vous. Quittez le mode de vie occidental ou suicidez l’avenir de l’humanité. Faites votre choix. Ne niez pas l’évidence.

  4. @Morne Butor
    Nous avions déjà les messianismes religieux,le messianisme marxiste nous voila avec le messianisme écologique ….En boucle et bien fanatisé Morne Butor

    • Je ne suis pas un messie, juste un lecteur des rapports du GIEC.
      Je ne suis pas non plus écolo, dans le sens parti politique écologique, car je suis 100% pro-nucléaire. Pour moi, les centrales nucléaires sont la pire des solutions… à l’exception de toutes les autres.
      Et je ne me pense pas fanatique, juste réaliste. Preuve en est, je viens m’informer sur ce blog de discours différents. Je les trouve parfois très justes, parfois très orientés. C’est intéressant.
      Si j’interviens parfois, ce n’est pas pour convaincre car je sais d’avance que c’est une tâche impossible. Mais j’espère toutefois bousculer un peu le raisonnement de certains qui me semble confis d’idées préconçues. Ça ne changera pas le monde, mais cela peu faire réfléchir quelques lecteurs…. sans beaucoup d’illusion, bien sûr.

  5. Phénomène urbain : quand Paris suffoque, le monde entier ne suffoque pas et les records qui y ont été battus trouvent des explications avec, en particulier, le phénomène connu de dépression thermique sous dôme anticyclonique, et surtout ce qui est appelé « l’effet d’îlot de chaleur urbain » : le béton, la pierre et le bitume emmagasinent de la chaleur, qu’ils restituent, ce qui est sensible la nuit en particulier, amplifiant par rayonnement les températures mesurées. Cet effet participe aussi de l’augmentation globale des températures depuis le début du XXe siècle.

    • Tout à fait. Le canicules de cet été sont tout à fait comparables à celles de l’été 1947, et sans doute celles des été 1539, 1540, 1541, et quelques autres relatées dans les chroniques historiques…
      A l’effet d’îlot de chaleur urbain s’ajoute aussi le changement d’instrumentation des stations météo. Les thermomètres PT100 qui équipent les stations météo depuis la fin du siècle dernier enregistrent bien mieux les pics de température que les thermomètres historique au mercure. La différence peut atteindre plusieurs degrés. Or pour les stations historiques comme celle du mont Aigoual, les records n’ont été battus que de 0,2°C. On ne devrait comparer que ce qui est comparable.
      Par ailleurs, une publication scientifique récente (doi:10.1002/joc.5955), basée sur 1200 ans d’études dendro-chronologiques, nous apprend que le nombre de journées de vagues de chaleurs exceptionnelles a décru au cours des 450 dernières années et que quand il fait très chaud en Europe de l’ouest, il fait plutôt frais en Europe centrale et dans les Balkans. Il s’agit donc de phénomènes locaux et non globaux.

      • Bien d’accord…

        CLIMAT | De la banalité des canicules

        Voilà que l’on pouvait lire dans le Hampshire Advertiser de Southampton, le 17 juillet 1852(1):

        > «En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied. En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des œufs dans le sable. En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.

        En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur. En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied. En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.

        En 1440 la chaleur fut excessive. En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées. En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe. En 1615 et 1616 la canicule s’abattit sur la France, l’Italie et les Pays-Bas. En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs. En 1676 des canicules à nouveau.

        Les mêmes événements se reproduisirent au XVIIIe siècle. En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre. Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives. Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur (45 °C) à Paris. Dans les jardins de la banlieue arrosés les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison.

        En 1723 et 1724 les températures étaient extrêmes. En 1746 l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie. En 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788 les chaleurs d’été furent excessives. En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes.

        En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 °C. En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre afficha des températures de 36 °C les 27, 28 et 29 juillet. En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés. En 1835 la Seine était presque à sec. En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre afficha 34 degrés.»

        Il s’agit bien d’un extrait de journal de 1852 et non d’on ne sait quel site complotiste.

        On peut aussi lire l’interview de l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie, parue dans Libération lors de la canicule de 2003, (et rediffusée en août 2018) au sujet de celle de 1718 qui aurait fait 700 000 morts! Libération précise que son Histoire du climat depuis l’an mil (Flammarion 1967) reste la référence en la matière, ce qui est plutôt un bon point de la part de ce journal qui ne porte pas vraiment les climatoréalistes dans son cœur…

        Édité en 1967, à une époque où on ne parlait pas encore de réchauffement climatique, l’éminent auteur de ce livre ne peut pas être accusé de vouloir prendre le contre-pied de la tendance d’aujourd’hui. Vous pouvez le trouver sur internet pour 9 €. A ce prix-là, il ne faut pas se priver de s’instruire.

        Libération serait donc devenu complice des climatoréalistes, ceux qui osent rappeler l’importance des cycles naturels sans accuser uniquement le CO2, gaz à effet de serre partiellement d’origine anthropique? Ceux qui font remarquer qu’à une époque où il n’y avait pas encore le moindre soupçon de début de révolution industrielle (avec son CO2, gaz vital, que l’on nous présente pourtant comme un polluant), il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sécheresses catastrophiques, entraînant des centaines de milliers de morts…

        C’est vrai que nous vivons une très forte et inhabituelle canicule, mais à l’évidence il n’y a rien de nouveau sous le soleil! Amusez-vous à taper «sécheresse 1718» sur Google et vous en saurez beaucoup plus. A moins que vous ne vouliez rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n’a encore jamais eu d’antécédents, et provoqué uniquement par l’activité humaine…

        Ce postulat rabâché encore et encore, discuté d’ailleurs par beaucoup de scientifiques, n’aurait-il pas comme utilité d’alimenter certains appétits macroéconomiques a un moment ou, justement, la croissance de l’économie mondiale stagne voire régresse et qu’il s’avère important de lui trouver de nouveaux objectifs en phase avec les progrès de la recherche, laquelle amène tous les jours de nouvelles hypothèses. Hypothèses qui se pressent au portillon de la connaissance grâce à la puissance médiatique et son besoin constant de faire le buzz, et que personne n’a le temps de vérifier…

        NOTE
        1. On peut vérifier l’authenticité de la source ici: http://tinyurl.com/y62kwyvt.

        https://log.antipresse.net/climat-de-la-banalite-des-canicules/

    • France stratégie qui semble doué pour les bonnes idées (nationalisation des terrains français, de mémoire) en a fourbi d’autres, densifier, toujours densifier : https://www.actu-environnement.com/ae/news/zero-artificialisation-nette-sols-groupe-travail-rapport-france-strategie-feuille-route-etat-33857.php4#xtor=EPR-1
      Ayant quelques prétentions en la matière, je vois là le pire (cf les constructions incessantes de la ville de Rennes, la seule que je connaisse – un peu maintenant, incurable campagnarde : les promoteurs en raffolent, l’image parvient à être verte, un modèle de gestion) et approuverais une vraie réflexion sur la repopulation rurale (pas forcément à la manière d’Attali).
      Un livre d’or : La Révolution dans un seul brin de paille, de Masanobu FUKUOKA, au-delà des propositions de production agraire…

      En « malus » : http://tsukeshoin.eklablog.com/ville-demain-ville-chagrin-a140494556
      Et pas retrouvé un article sur la nouvelle gare et son quartier, là où notre pov’ immeuble branla avant de crever en gravats emportés (où ?)

Laisser un commentaire