Art de la guerre monétaire et économique

Apocalypse touristique : un lecteur nie la pleurnicherie sociale, et confirme que notre pauvre patrimoine crève sous notre surpoids touristique…

Apocalypse touristique : un lecteur nie la pleurnicherie sociale, et confirme que notre pauvre patrimoine crève sous notre surpoids touristique…

Par la Rédaction du Blog A Lupus

Antisystèmes de droite et de gauche, bouchez-vous les oreilles. Alors qu’on nous joue la comédie de la paupérisation de la classe moyenne, cette dernière pullule. Cela n’est pas politiquement correct mais voici ce que notre lecteur écrit tout de même :

« Depuis début juillet, parti du sud-est vers l’Italie du nord dans les régions des lacs pour revenir vers la Côte d’Azur, puis l’Hérault, l’Aveyron, la Dordogne et pour l’heure le Puy-de-Dôme, en fin de semaine l’Allier, puis Rhône-Alpes pour atterrir en Corse début Septembre, il n’est pas un hôtel, un restaurant, une foire, une brocante, une activité touristique, un musée, une plage, un camping, un zoo, un marché, etc., pas un polygone de magasins de fringues de marques, qui ne désemplisse : et il faut, considérant la canicule et les sécheresses qui l’ont accompagnée, voir les prix !
Sans parler des lieux : pour l’exemple, les parkings d’accès aux lacs italiens ou aux embarcadères étaient quasi pleins qu’il fallait une bonne étoile, les plages de Cannes à Mandelieu étaient noires de monde.
Il s’est même, d’année en année, créé moult campings 5*, nombre d’hôtels 4* (moches de modernité au sein de villages typiques) et j’en passe. Sans parler des airbnb qui leur tire la bourre. Dans le triangle d’or de la vallée de la Dordogne, c’est même 35 chambres supplémentaires qu’une connaissance aménage. Et l’on ne compte pas le nombre de camping-cars, à 40/100 barres le bout, qui sillonnent les routes, parsèment les aires aménagées ou le moindre coin sauvage et caché à l’écart.
Sans parler des motards avec leur bécanes – allemandes – de route, à 17 boules l’engin, qu’il faut équiper de valises… 
Et des autocaristes.
Et toutes ces familles qui roulent désormais en SUV : cherchez celui qui vous plait, avec vos options préférées, ne serait-ce que de la marque au lion, en concession, vous allez attendre un moment : et ça vaut 30 bâtons le bazar. 
Il faudra donc que l’on m’explique ces chiffres car, pour le coup, il n’y a pas assez de pauvres « au charbon » (dans les totaux qu’on nous propose) pour justifier l’expansion d’autant de monde à avoir les « moyens », tandis que l’offre touristique ne cesse de s’étendre et d’être – assez – comblée…
Par ailleurs, pour ce qui concerne les activités, si vous ne réservez pas au moins fin avril, vous êtes frits. Il en est bientôt de même pour les produits de terroir en rupture de stock, qu’il faudrait commander une semaine à l’avance : du jamais vu ; pas même lorsque les Français ont retrouvé leur France lorsque des attentats avaient frappé des destinations étrangères*, plébiscitées pour leur moindre coût, leur faisant craindre le pire.
Aussi, un truc m’échappe. »

EN BANDE SON :

 

4 réponses »

  1. Ne me dites pas qu’au sein d’une troupe de touristes se cachent des indésirables qui consomment des bâtons de dynamite, mais ne les achètent pas. . . .

  2. « il n’y a pas assez de pauvres au charbon »
    Pas d’inquiétude , ils sont en train de traverser la Méditerranée

  3. une hirondelle ne fait pas le printemps et voir une fois dans savie des touristes ne fait pas une vérité cette année (habitante d’une région touristique vandalisée par la masse Corse) il ya environ40% de touristes en moins pas de queues aux hypers quelle joie ,pas d’embouteillages habituels quelle joie!! Alors attendons la fin des vacances sachant que les touristes venant en Corse doivent avoir de la monnaie vu le prix du passage! autrement ne jamais tirer de conclusions sur des cas particuliers

  4. le tourismes de masses et une engence ils proliferes du jamais vu ils polues les pays d acueil juque au monts evvress et on construit des structures en beton

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